Le quartier est desservi par la ligne 2 à la station Courcelles.
Origine du nom
Elle porte le nom d'Augustin de Chazelles (1779-1862), baron d'Empire, préfet et directeur des Postes, ancien propriétaire du terrain sur lequel la voie a été ouverte.
No 25 : ancien emplacement d’importants ateliers de couverture, de plomberie, de chaudronnerie, de distribution d’eau en milieu urbain ainsi que de réalisation et de restauration d’ornements en fonte, fer et plomb. Fondée à Saint-Germain-en-Laye avant d’être transférée rue de Chazelles en 1860, l’entreprise changea au fil des associations, successions et rachats, plusieurs fois de nom : Monduit et Béchet, Monduit et fils, Gaget, Gauthier et Cie, Mesureur et Monduit fils, etc. En 1873, elle réalise en parallèle avec les ateliers Charnod de l'avenue du Commandeur[3] la restauration de la colonne Vendôme, détruite lors de la Commune de Paris deux ans plus tôt. Elle fut aussi chargée du martellement des 300 feuilles de cuivre de la statue monumentale La Liberté éclairant le monde d’Auguste Bartholdi, ainsi que de leur assemblage. Celui-ci fut en grande partie réalisé dans les ateliers de la rue de Chazelles avant d’être achevé en sur un terrain attenant. À l'époque, c'est une attraction, si bien qu'un journaliste du Temps écrit : « C'est une des curiosités les plus intéressantes de Paris », conseillant à ses lecteurs de s'y rendre. Victor Hugo parcourut par exemple les deux étages intérieurs de la statue. Elle est démontée, transportée puis inaugurée à New York en 1886. En 1925 existe encore sur le site une plomberie et cuivrerie d'art. De nos jours, il s'agit d'un immeuble sans intérêt architectural particulier[4],[5].
Vues du no 25
La Statue de la Liberté de Bartholdi dans les ateliers Gaget-Gautier, rue de Chazelles (Paul-Joseph-Victor Dargaud, vers 1885).