Cette voie résulte de la transformation, en 1825, du chemin qui longeait, à l'est, les terrains de l’ancienne faisanderie de la Muette et qui séparait les communes de Passy et de Neuilly, appelé « rue Périer », du nom du propriétaire du terrain Casimir Périer, entre les actuelles avenues de la Grande-Armée et de Malakoff et rue du Petit-Parc[2] depuis l'avenue de Malakoff jusqu'à la rue de la Tour[3]. Les terrains de l'ancienne faisanderie entre la rue Militaire qui longeait les anciennes fortifications, actuellement boulevard de l'Amiral-Bruix et l'actuelle rue Pergolèse qui appartenaient à Casimir Périer, ont été mis en vente en 1851 par lots achetés par des investisseurs. Ces terrains ont été construits au cours de la seconde moitié du XIXe siècle[4].
La rue était également la limite ouest du lotissement de la plaine de Passy créé en 1825 par la Société des terrains de la plaine de Passy. La partie ouest de ce lotissement, qui s'étendait à l'est jusqu'au boulevard extérieur de l'enceinte des Fermiers généraux, ne fut bâtie qu'après 1850. Les maisons individuelles furent remplacées à partir de la fin du XIXe siècle par des immeubles collectifs[5],[6].
Classée dans la voirie parisienne en vertu d'un décret du , elle prend sa dénomination actuelle par un décret du et perd une partie qui devient à la même date la rue Spontini.
↑Gérard Dautzenberg, Villas, hameaux et cités de Paris, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, , 274 p. (ISBN2-905118-97-0), « Villa Dupont », p. 135-136.
↑Bernard Rouleau, Le Tracé des rues de Paris. Formation, typologie, fonctions, Paris, Éditions du CNRS, , 130 p. (ISBN2-222-00242-7), p. 98.