La commune est située dans le Bocage virois et son bourg est à trois kilomètres à l'est de Vire, dans la vallée de la Vire. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie la place au sud de l'unité du bassin de Vire[1].
Roullours est entièrement dans le bassin de la Vire qui délimite le territoire du sud à l'ouest. Le fleuve côtier naissant prend des allures de torrent dans le site des cascades de Roullours. Un des affluents de la Vire parcourt le territoire communal en son centre, sur 6,5 km[2], de l'est au nord-ouest : le ruisseau des Houlles qui prend sa source près du lieu-dit le Vey. Après sa sortie de la commune, ce ruisseau traverse la communauté de Blon et rejoint la Vire près de la Croix des Monts, en limite de Vire et Vaudry.
Le territoire culmine à l'est à 309 mètres[3] près du hameau des Houlles. Le point le plus bas (169 m) correspond à la sortie de la Vire du territoire, à l'ouest, au Moulin Neuf.
Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à 49 km, mais Granville-Pointe du Roc est à moins de 60 km[4]. La pluviométrie annuelle avoisine à Roullours les 950 mm[5].
Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire, la Cuculière, les Essarts, le Fay, le Castel, la Boëlle, le Bourg(au nord), les Houlles, la Moinerie, la Cour, la Ritière, Montbeslon, la Vautrie, Frédouy, la Fauvellière (à l'est), les Sources, les Houles, le Vey, la Merrie, la Tannerie, la Folie, les Salières, la Pellerinière, la Bonnelière, la Roque, le Hamel, la Vitesnière, Maine, Milhard, le Rocher (au sud), la Huberdière, la Quellière, la Touyonne, le Bois, l'Oisonnière, les Rioquets, la Bectière, les Cascades, le Pont ès Retours, la Croix Barnabé, Beau Soleil, le Moulin Neuf (à l'ouest), Mabon, la Croix de l'Auvère, le Gage et l'Auvère[6].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Rollos en 1154; Roulos en 1203; Rolors 1229; Rollo en 1234; Roullos en 1277; Rouloux, Rouxloux en 1476; Roulloux 1484[8].
René Lepelley émet l'hypothèse du latinrotula, « petite roue », par son évolution en rouleau, qui, ici, pourrait avoir le sens de « tronc d'arbre »[9].
La terminaison -os (> -ours) semble représenter l'évolution occidentale du suffixe adjectival latin -osu, devenu -eux en français cf. anglais -ous.
Seigneurie de Richard de Rollos, chambellan de Guillaume le Conquérant, au XIe siècle[10], Rollos restera possession de sa descendance jusqu'au XIVe siècle. Devenue Roulloux puis Roullours, elle appartient successivement à Guillaume de Banville, Jehan de Fouquet, puis aux de Thoury jusqu'à la Révolution[11].
Le lundi matin , dans son pavillon, Bernadette Launay, aide soignante à la Maison d'accueil spécialisée de Vire, a tué ses deux fils Florian (6 ans) et Émilien (3 ans) par strangulation. Dix-huit ans plus tôt, le , elle avait noyé ses deux premiers enfants Teddy (3 ans) et Fanny (1 an), dans la baignoire de son pavillon du Mans. Ce fait divers tragique a défrayé la chronique de ce village sans histoires. L'aide-soignante de 43 ans est condamnée en à 16 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté de dix ans[12]. En 1981, elle avait déjà écopé de quatre ans de prison.
2e tour (66,06 % de votants) : Union de la droite (Hervé Morin) 44,61 %, Union de la gauche (Nicolas Mayer-Rossignol) 28,63 %, FN (Nicolas Bay) 26,76 %.
Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[21]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Vire Normandie le jusqu'en 2020 et Nicole Desmottes devient maire délégué.
En 2022, la commune comptait 853 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Roullours[23]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Roullours a compté jusqu'à 1 015 habitants en 1846.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Pierre Leberruyer, « Sous le Second Empire un prêtre normand fit une ardente campagne de presse en faveur des Chrétiens du Moyen Orient », Vikland, la revue du Cotentin, no 1, avril-mai-juin 2012, p. 68 (ISSN0224-7992).