Les habitants sont dénommés Rouliers, Routis ou Roa.
Géographie
Le village de Rouhe, composé de fermes trapues abritées derrière des feuillus[1], est à 375 m d'altitude, à environ 18 km au sud-sud-ouest de Besançon (à vol d’oiseau). Il s’étale sur un plateau du massif du Jura, à 100 m environ au-dessus de la Loue.
La partie centrale du territoire communal est constituée par le plateau de Rouhe, à 370 m d'altitude en moyenne, occupé par des pâturages et des forêts. Sa limite orientale longe l’escarpement qui domine la vallée de la Loue ; tout au nord, le territoire communal descend jusqu’aux rives de la Loue. Au sud-ouest, le plateau boisé de la Rappe atteint 472 m, altitude maximale de la commune.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Roalda en 1043 ; Rohe en 1092 ; De Rua en 1140 ; Roa en 1150 ; Rouhe depuis 1580[1].
Toponyme issu de l'étymonrodium, du germaniqueroden « essartage[2], ruda, riuti ( terme de défrichement )[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 318 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulans », sur la commune d'Éternoz à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 259,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,9 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Au , Rouhe est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 310 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (49,5 %), forêts (47,7 %), prairies (2,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Histoire
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Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
En cours (au 1er juin 2020)
Marie-Christine Legain[16],[17] Réélue pour le mandat 2020-2026
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 77 habitants[Note 3], en diminution de 9,41 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bJean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 5, BESANÇON, CÊTRE, , p. 2794..
↑Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
↑Albert Dauzat et Charles Rostaing,, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p. 566a.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )