Ses habitants se nomment les Montgesoyens et les Montgesoyennes.
Géographie
Le village de Montgesoye s'étire le long de la rive droite de la Loue dans une vallée encore bien encaissée dans le plateau mais qui s'élargit progressivement.
Toponyme
Montgesoye dès 1184 ; Monjesoye en 1232 ; Mongosoie en 1259 ; Mongesoie en 1295 ; Montgessoye en 1620[1].
Montgesoye est admirablement situé dans la vallée de la Loue entre Ornans et Vuillafans.
L'altitude de Montgesoye est de 331 mètres au niveau de la Loue.
Au plus haut sur les coteaux l'altitude est de 624 mètres.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 299 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Épenoy », sur la commune d'Épenoy à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 9,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 363,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 36,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,8 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , Montgesoye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (67,1 %), prairies (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones urbanisées (5,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Héraldique
Blason
De gueules au chef denché de quatre pièces d’or, chargé de quatre croisettes recroisetées du champ.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2022, la commune comptait 494 habitants[Note 2], en évolution de +4,66 % par rapport à 2016 (Doubs : +1,88 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La commune dispose d'un seul lieu de culte de confession catholique, l'église Saint-Gengoul. Au sein du diocèse de Besançon, le doyenné des Premiers Plateaux regroupe cinq unités pastorales (paroisses) dont celle de la Haute Vallée de la Loue[20] à laquelle appartient Montgesoye.
Lieux et monuments
Plusieurs édifices recensés dans la base Mérimée :
Église Saint-Gengoul[21]. L'église primitive datant de la fin du XVe siècle tombant en ruines en 1762. Dès 1760 l'architecte Colombot avait fait un devis de reconstruction auquel on renonce, lui préférant celui de l'architecte Mouche presque trois fois moins onéreux. La nouvelle église se compose d'une nef unique au lieu de trois, mais le chœur rectangulaire gothique reste flanqué d'une ancienne chapelle seigneuriale, vestige du XIIe siècle[1].
“Château” de Montgesoye[22] : cette demeure a été élevée au XVIe siècle et agrandie dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Maison de vigneron[23] construite en 1741 comme l'indique la date sculptée sur le porche.
La vallée de la Loue depuis le belvédère de la Thuyère.
Entrée du village.
Vue du village.
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Chanoine Millot (1618 à La Grange du Bois - 1684). Devenu enfant de chœur en 1628 au grand Saint-Jean de Besançon, il poursuit ses études classiques et devient organiste puis sous-chantre. Grand réformateur du chant grégorien il fit plusieurs publications. En 1683 il fonda, en l'honneur de sainte Cécile, patronne des musiciens, un office qui devait se célébrer avec une grande solennité le jour de la fête de cette sainte[1].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ ab et cJean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )