Romance, à l'incipit « L'âme évaporée et souffrante », est composé en 1885, sur un texte de Paul Bourget paru dans le recueil Les Aveux (Paris, Lemerre, 1882, livre 1er, Amour, p. 51)[1]. Le manuscrit de la mélodie, groupé avec Les Cloches, est conservé à la BnF[2].
À l'instar des Cloches, Romance est sans doute composé à la Villa Médicis[2].
La partition est publiée par Durand en 1891 puis, chez le même éditeur, au sein d'un recueil de Douze chants en 1906. Le morceau existe également dans une transcription pour violoncelle et piano de Ferdinando Ronchini, éditée chez Durand en 1911[2].
La durée moyenne d'exécution de la pièce est de deux minutes environ[3].