Pour les articles homonymes, voir Fay, La Tour-Maubourg, Latour, De La Tour et Maubourg.
Rodolphe de Faÿ, vicomte puis comte[1] de La Tour-Maubourg (° 8 octobre 1787 - Paris † 31 mai 1871 - Boissise-la-Bertrand), est un militaire, ambassadeur[1] et homme politique français du XIXe siècle.
Troisième fils de Charles César de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg (1757-1831) et de Marie Charlotte Henriette Pinault de Thenelles (1760-1837), Rodolphe de La Tour-Maubourg entra au service comme sous-lieutenant en 1805, et fut reçu membre de la Légion d'honneur le 14 mars 1806[2].
Il fit la campagne de Prusse (1806) et de Pologne (1807), se distingua à Iéna et à Friedland[3].
Il passa, en 1810, en Espagne comme aide de camp du comte Caffarelli, et fut assez heureux pour sauver les jours de ce général, en affrontant seul la fusillade de l'ennemi, et en l'enlevant du champ de bataille, où il était resté étendu, frappé d'un coup de feu à la tête et abandonné, en avant d'une position dont il avait voulu expulser les Espagnols[2]. La Tour-Maubourg se fit aussi remarquer, par sa conduite à Leira[3].
Rallié à la Restauration, M. de la Tour-Maubourg fut créé chevalier de l'ordre de Saint-Louis, et nommé colonel des chasseurs à cheval de la Meuse. Il devint gentilhomme de la chambre du roi et officier de la Légion d'honneur les 22 avril et 18 mai 1821[2].
Maréchal de camp (13 octobre 1821) sous-commandant d’une brigade de chasseurs-lanciers, lieutenant-général le 31 décembre 1835, inspecteur de cavalerie l'année suivante, grand officier de la Légion d'honneur le 13 avril 1835, il fut nommé pair de France le 19 avril de la même année, et admis à la retraite, avec son grade, le 24 mai 1848.
De gueules à la bande d'or, chargée d'une fouine d'azur.[4],[5]
Armes parlantes (Fouine (fayne en patois[4]) ⇒ Faÿ).
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