Share to: share facebook share twitter share wa share telegram print page

Relations entre les États-Unis et le Venezuela

Relations entre les États-Unis et le Venezuela
Drapeau du Venezuela
Drapeau des États-Unis
Venezuela et États-Unis
Venezuela États-Unis
Ambassades
Ambassade de Venezuela aux États-Unis
Ambassade des États-Unis au Venezuela

Les relations entre les États-Unis et le Venezuela font référence aux relations bilatérales entre États-Unis et la république bolivarienne du Venezuela. Depuis 1998, année de l'élection de Hugo Chávez, les relations entre les deux pays se sont tendues. Depuis le , les États-Unis ne reconnaissent plus le président vénézuélien Nicolás Maduro et tentent de favoriser son renversement. Le Venezuela fait également l'objet de sanctions économiques.

Avant 1998

En 1902, lorsque le gouvernement de Cipriano Castro, accablé par les guerres civiles, n'était plus en mesure d'appliquer les exigences des banquiers européens en 1902, les forces navales de Grande-Bretagne, d'Italie et d'Allemagne bloquent les côtes du Venezuela et ouvrent même le feu sur les ports et fortifications côtières, causant de nombreux morts et blessés. Le Président Roosevelt se rapportait aux perspectives de pénétration dans la région par part de l'Empire allemand aussi bien qu'un clair défi des postulats de la Doctrine Monroe. Bien que le secrétaire d'État américain Elihu Root qualifie Castro de "fou" ou de "singe", le président Roosevelt a qualifié les perspectives de pénétration de l'Empire allemand dans la région de défi clair aux postulats de la doctrine Monroe. Roosevelt menaça une action militaire contre les puissances européennes, forçant ainsi la levée du blocus naval, puis négocia avec Castro le paiement de la dette extérieure conformément aux Protocoles de Washington signés par les parties le . Cet incident a été un stimulant important pour la mise en œuvre de l'initiative Corollaire Roosevelt, qui a jeté les bases de la politique américaine de Doctrine du Big Stick et de la diplomatie du dollar américain.

Sous la présidence de Juan Vicente Gomez, le pétrole a été découvert dans le lac Maracaibo en 1914. Gómez a réussi à amener le Venezuela à réduire sa dette extérieure en accordant des concessions à des compagnies pétrolières étrangères, ce qui lui a valu le soutien des États-Unis et des puissances européennes. Cette croissance de l'industrie pétrolière nationale a permis de renforcer les liens économiques entre les États-Unis et le Venezuela[1].

En , lors d’une visite de Bill Clinton à Caracas, un accord de coopération pour la lutte contre le narcotrafic (11 millions de dollars) est signé avec Rafael Caldera, le chef d’État vénézuélien. Le Venezuela est alors décrit par les autorités américaines comme « la plus importante route de contrebande du narcotrafic depuis la Colombie jusqu’aux marchés illicites. Le pays sert de zone de transit pour environ 100 tonnes de cocaïne et 10 tonnes d’héroïne par an »[2].

Doctrine Betancourt

Le président Romulus Betancourt (1959-1964) a exercé une politique extérieure fondée sur la promotion d'une alliance hémisphérique anti-dictature, la défense du pétrole vénézuélien et l'insistance de chercher des solutions multilatérales aux problèmes régionaux à travers les mécanismes de la OEA. Par ailleurs, le Venezuela a soutenu le programme de l'Alliance pour le Progrès et la politique d'affrontement vers Cuba, même si le pays n'approuvait pas une invasion militaire de l'île. La conduite vénézuélienne envers les États-Unis durant ces années s'est concentrée sur l'obtention du soutien de Washington à son procès interne, ce qu'il a obtenu avec succès. Malgré l'indifférence nord-américaine devant la vague successive de coups militaires dans la région et la promulgation de l'appelée Doctrine Betancourt, le Venezuela ne s'est pas vu menacé par un changement d'attitude défavorable de la part de la Maison Blanche vis-à-vis de Caracas.

De 1998 à 2013

Le ministre des Relations extérieures du Venezuela, Jorge Arreaza, affirme: ce sont les États-Unis qui ont financé et piloté l’« agression flagrante » dont son pays serait la victime, agression qui a débuté « dès le premier jour de la révolution bolivarienne, le , et n’a cessé depuis »[3].

Présidence d'Hugo Chávez

La rencontre d'Hugo Chavez avec Hillary Clinton en , Brasilia

En 1998, en l'état de Hugo Chávez, connu à partir de la tentative de coup d'État de 1992 au Venezuela, élu président du Venezuela, les relations diplomatiques entre le Venezuela et les États-Unis se dégradent progressivement. L'amitié de Chávez et de Fidel Castro surtout la relation commerciale avec Cuba a diminué l'influence de la politique de nord-américaine pour boycott économique du Cuba[4]. La position de Chávez est remporter un prix OPEP élevé du pétrole pour les États-Unis, autour des 25 dollars américains par tonneau. Pendant la présidence du Venezuela de l'OPEP en 2000, Chávez a fait une tournée de dix jours par les pays de l'OPEP, il est le premier chef d'État en contact diplomatique avec Saddam Hussein depuis la Guerre du Golfe. La visite a été controversée au Venezuela et aux États-Unis, bien que Chávez ait fait respecter l'interdiction des vols internationaux vers et depuis l'Irak.

le Venezuela est un membre actif du Système de Coopération entre les Forces Aériennes Américaines (SICOFAA) en étant deux fois une organisation apolitique internationale volontaire entre les forces aériennes du Nord et Sud de l'Amérique.

En Chavez a demandé aux pays gouvernés par la gauche, membres de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba), de s'associer militairement afin de parer à une éventuelle agression des États-Unis. « Nous devons monter une stratégie commune en articulant les armées de l'air, de terre, la marine, la garde nationale, les forces de coopération et les services de renseignements, parce que l'ennemi est le même : l'empire des États-Unis », a déclaré Chavez[5].

Les États-Unis ont exercé de multiples pressions pour essayer d’empêcher les pays latino-américains d’adhérer à PetroCaribe — accord de coopération énergétique entre les pays des Caraïbes et le Venezuela. Des câbles diplomatiques divulgués par WikiLeaks indiquent que, même si les diplomates américains reconnaissaient dans des discussions privées les bénéfices économiques de cet accord pour les pays membres, ils craignaient que PetroCaribe n’accroisse l’influence politique du Venezuela dans la région caribéenne[6].

Accusations contre les États-Unis d'actions de déstabilisation

Les États-Unis ont reconnu le gouvernement de Pedro Carmona pendant le Coup d'État de 2002 au Venezuela contre Chávez. Après son retour au pouvoir, Chávez a affirmé qu'un avion de la Force Aérienne américaine avait survolé la base aérienne de l'île de la Orchila, où Chávez était emprisonné.

Le , Chávez a affirmé qu'il y avait des preuves définitives de la participation des États-Unis dans le putsch de 2002. Les services de renseignement vénézuéliens auraient obtenu des images radar indiquant la présence militaire des États-Unis avec des bateaux de guerre et avions dans les eaux territoriales et l'espace aérien du Venezuela. Selon une enquête du Guardian, Elliott Abrams, l'un des « faucons » de l'administration américaine aurait contribué à planifier le coup d'État[7]. Le sénateur américain Christopher Dodd s'est déclaré préoccupé par les tentatives du gouvernement américain de renverser le gouvernement vénézuélien et a demandé au Congrès d’enquêter. Celui-ci a affirmé que les « fonctionnaires des États-Unis ont adéquatement agi et ils n'ont rien fait pour encourager le coup d'État d'avril contre le président du Venezuela », et n'ont fourni aucun soutien logistique naval aux putschistes[8],[9]. Selon le média américain d'investigation Democracy Now!, des documents de la CIA indiquent que l'administration Bush était au courant de la préparation d'un coup d'État militaire. Selon l'ambassadeur américain au Venezuela, William Brownfield, l'ambassade des États-Unis au Venezuela a averti Chávez qu'un coup d'État était en préparation[10]. En outre, le Département d'État des États-Unis a affirmé que les programmes d'assistance des États-Unis en Venezuela, comprenant la National Endowment for Democracy (NED), n'avaient a apporté aucune aide au coup d'État[11],[8]. Chávez a aussi déclaré, pendant la période postérieure au putsch, que les États-Unis ont continuer de chercher à le renverser Le , il déclare avoir neutralisé une nouvelle tentative de coup d'État. Le , il échappe à une tentative d'assassinat alors qu'il revenait d'Europe[12].

Dans une note diplomatique datée de 2006 et rendue publique par WikiLeaks, l'ambassadeur américain William Brownfield explique que le travail des États-Unis au Venezuela consiste à « renforcer les institutions démocratiques; pénétrer la base politique du régime; diviser le chavisme; protéger les intérêts vitaux des États-Unis; isoler Chávez internationalement[13] »

Présidence de Nicolás Maduro

La réunion entre Nicolas Maduro et le secrétaire d'État des États-Unis John Kerry en septembre 2016.

À la fin Nicolás Maduro annonce la fin du « dialogue permanent » qui avait repris un mois plus tôt avec les États-Unis pour tenter de normaliser les relations bilatérales. En , il annonce lors d’un discours public : « Ils ont quarante-huit heures pour quitter le pays. (...) Yankees go home ! », au sujet de trois diplomates américains accusés d'avoir pris part à des actions de déstabilisation. Le , le Venezuela déclare que les États-Unis ont expulsé son chargé d'affaires à Washington et deux autres diplomates, dans un geste de représailles après l'expulsion de trois diplomates de l'ambassade des États-Unis à Caracas[14].

Le gouvernement de Barack Obama, qui avait refusé en 2013 de reconnaître la victoire de Nicolas Maduro à l'élection présidentielle, classe en 2015 le Venezuela comme une « menace extraordinaire pour la sécurité nationale » et impose des sanctions contre plusieurs responsables politiques vénézuéliens[15].

Au cours de sa campagne pour la présidence des États-Unis, Donald Trump évoque peu le Venezuela. Toutefois, après son élection, il adopte une ligne dure et proclame ouvertement sa volonté de parvenir à un changement de régime. Il rappelle qu’une « solution militaire » constitue une hypothèse et instaure une série de lourdes sanctions économiques contre Caracas. La majorité des gouvernements d'Amérique latine se joignent aux efforts de Washington pour renverser le gouvernement vénézuélien[16].

En , le Trésor américain annonce des sanctions contre 13 actuels et anciens hauts responsables gouvernementaux du Venezuela. Donald Trump décrit son homologue vénézuélien comme un « mauvais dirigeant rêvant de devenir dictateur ». Le secrétaire du Trésor des États-Unis, Steven Mnuchin ajoute : « Chaque personne qui participera à l'Assemblée constituante et qui affaiblit le processus démocratique au Venezuela doit savoir qu'elle s'expose à des sanctions américaines »[17],[18].

En , la Maison-Blanche reconnaît le président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, Juan Guaidó, comme « président par intérim ». Ce dernier s'était proclamé président le . D'autres pays suivent le mouvement, par exemple le Canada et la France[19]. En février, le président américain a mis en garde les chefs militaires du Venezuela et les a exhorté à soutenir Juan Guaidó, les menaçant de « tout perdre » si l’armée vénézuélienne continuait de soutenir Nicolas Maduro : « Les yeux du monde entier sont braqués sur vous aujourd'hui. Vous pouvez choisir d'accepter l'offre généreuse d'amnistie du président Guaidó et vivre en paix auprès des vôtres (...). Sinon vous pouvez choisir la seconde voie: continuer à soutenir Maduro. Dans ce cas vous n'aurez aucun endroit où vous réfugier, pas de sortie possible. Vous perdrez tout. »[20] L'opposant Carlos Vecchio est nommé chargé d'affaires du Venezuela aux États-Unis[21],[22]. Les États-Unis nomment pour leur part Elliott Abrams au poste d'envoyé spécial au Venezuela[23].

Dans une interview donnée sur Fox Business en , John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, précise que les réserves pétrolières vénézuéliennes constituent l’une des motivations américaines, puisque « cela changerait bien des choses pour les États-Unis sur le plan économique si les sociétés américaines pouvaient exploiter les ressources du pays »[16].

Pour l’ancien rapporteur indépendant auprès des Nations unies Alfred de Zayas, les sanctions américaines, qui se sont considérablement accrues depuis 2017, relèvent de « crimes contre l’humanité », puisqu’elles aggravent la situation économique et sociale du pays[24]. Les sanctions ont été critiquées aux États-Unis mêmes. Le sénateur républicain Richard H. Black s'en indigne : « Nous avons attaqué la monnaie vénézuélienne et par le biais du système bancaire international nous lui avons enlevé sa valeur pour dire : « Regardez comme ce gouvernement est mauvais, sa monnaie ne vaut rien »[25]. »

Les États-Unis accusent en le président vénézuélien de « narcoterrorisme » et proposent 15 millions de dollars pour toute information menant à sa capture[2]. Ils massent ensuite une flotte de guerre à proximité du Venezuela dans ce qui constitue le plus grand déploiement militaire américain dans la Caraïbe depuis l'invasion du Panama en 1989. Le déploiement est également soutenu par 22 pays alliés aux États-Unis[26]. En outre, les troupes américaines et colombiennes intensifient les exercices conjoints dans le cadre de l’opération « Vita » à proximité de la frontière terrestre du Venezuela. Nicolas Maduro lance pour sa part une adresse « fraternelle » au « peuple des États-Unis », plaidant pour « l’arrêt des menaces militaires et la fin des sanctions illégales qui restreignent l’accès aux fournitures humanitaires » dans un contexte d'épidémie de Covid-19. Dans le même temps, le gouvernement américaine présente un « cadre pour une transition démocratique » au Venezuela, qui revendique notamment le démantèlement de l’appareil institutionnel vénézuélien pour lui substituer un « Conseil d’État » transitoire[27].

Plusieurs mercenaires américains de la société Silvercorp sont arrêtés au Venezuela en à l'issue de l'échec de l'opération Gideon. Selon des documents révélés par la presse américaine, ils avaient été recrutés par des membres de l'opposition vénézuélienne très proches de Juan Guaidó afin de kidnapper le président vénézuélien. Ce dernier accuse Donald Trump d’être impliqué dans l'opération, ce que dément le président américain : « Si je voulais aller au Venezuela, je n'en ferais pas un secret. J'y entrerais et ils ne pourraient rien y faire. Ils s'écraseraient. Je n'enverrais pas un petit groupe, non, non, non. Ça s'appellerait une armée, ça s'appellerait une invasion », déclare-t-il sur la chaine Fox News[réf. nécessaire].

Conflit russe et rapprochement

Le conflit global engendré par la guerre russo-ukrainienne pousse les États-Unis à reconsidérer le Venezuela pour garantir ses imports pétroliers. En novembre 2022, le gouvernement américain autorise l'entreprise Chevron à reprendre ses opérations pétrolières au Venezuela à condition d'exporter sa production vers les États-Unis. À noter par ailleurs que Rosneft, l'un des principaux investisseurs sur le marché pétrolier venézuélien, a cessé ses participations directes dans le pays en 2020 sous le coup des sanctions américaines[28],[29].

Discours de Donald Trump concernant la crise au Venezuela en 2019[30].

Notes et références

  1. (es) Carlos A. Romero, « Las relaciones entre Venezuela y los Estados Unidos durante la era Clinton : coincidencias estratégicas y diferencias tácticas », sur analitica.com, (consulté le ).
  2. a et b « Maduro, mort ou vif ! », sur Médelu,
  3. « La situation au Venezuela s’invite à nouveau au Conseil de sécurité, plus que jamais divisé sur la marche a suivre », sur www.un.org, (consulté le )
  4. (es) « Consecuencias del embargo económico de Estados Unidos a Cuba », (consulté le )
  5. « Chavez prône une alliance armée contre les États-Unis », sur www.lefigaro.fr, (consulté le )
  6. Alexander Main, Dan Beeton, « Comment Washington tente de déstabiliser les gouvernements progressistes », sur Médelu,
  7. Eric Alterman, « Le retour du « secrétaire d’État aux sales guerres » : La droite dure à la manœuvre au Venezuela », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne)
  8. a et b (en) « State Dept. Issues Report on U.S. Actions During Venezuelan Coup » (consulté le )
  9. EE.UU. Departamento de Estado y la Oficina del Inspector General. Una revisión de la Política de EE.UU. hacia Venezuela, noviembre de 2001 - abril de 2002. Consultado el 26 de mayo de 2006.
  10. Márquez Humberto. (IPS March 9 2006) "Las declaraciones de Chávez Indique En efecto, puede ser alguien en la cruz". Consultado el 21 de junio de 2006.
  11. « Documentos la CIA muestra que Bush sabia del Golpe en Venezuela en 2002 »,
  12. Márquez Humberto. (IPS March 9 2006) Las declaraciones de Chávez Indique En efecto, puede ser alguien en la cruz. Obtenido 21 junio de 2006]
  13. Ana Otašević, « Changements de régime clés en main », sur Le Monde diplomatique,
  14. « États-Unis et Venezuela expulsent leurs diplomates », La Croix, (consulté le ).
  15. « Cuba dénonce les sanctions américaines contre le Venezuela », sur Radio-Canada, (consulté le ).
  16. a et b Alexander Main, « Géopolitique de la crise vénézuélienne », sur Le Monde diplomatique,
  17. « Venezuela: Washington annonce des sanctions contre 13 proches du pouvoir », sur Radio France internationale, (consulté le ).
  18. « Crise au Venezuela : sanctions américaines contre 13 Vénézuéliens », Le Point, (consulté le ).
  19. « Venezuela : Donald Trump joue la carte « Guaidó First » », Libération, (consulté le ).
  20. « Venezuela : Trump menace les militaires pro-Maduro de « tout perdre » », sur Voice of America Afrique, .
  21. (en) « EEUU acepta a opositor Carlos Vecchio como encargado de negocios de Venezuela », elnuevoherald (consulté le )
  22. « Un allié de Juan Guaido nommé représentant du Venezuela aux Etats-Unis », Challenges, (consulté le ).
  23. Eric Alterman, « Au Venezuela, le retour du « secrétaire d’État aux sales guerres » », Le Monde diplomatique, .
  24. Julia Buxton, « Où va l’opposition à Nicolás Maduro ? », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne).
  25. (es) « Senador pide que EEUU termine injerencia en Venezuela y Bolivia », sur telesurtv.net, .
  26. « Donald Trump envoie des navires de guerre dans la Caraïbe », sur France Info, .
  27. Christophe Ventura, « États-Unis/Venezuela : confrontation en temps de pandémie », sur Institut de relations internationales et stratégiques, .
  28. (en) Pavel Tarasenko, « From Friend to Competitor: How Russia’s War Has Strengthened Venezuela’s Hand », Carnegie Politika,‎ (lire en ligne)
  29. (en) « U.S. issues expanded license to allow Chevron to import Venezuelan oil », sur CNBC, (consulté le )
  30. (en) « Ditch Maduro or lose everything, Trump tells Venezuelan army », The Guardian, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Eva GOLINGER, Code Chavez : CIA contre Venezuela , 2006 (ISBN 978-2919937103) 288 pages.

Articles connexes

Liens externes

Read other articles:

NATO F bandFrequency range3–4 GHzWavelength range10 cm–7.5 cmRelated bandsS (IEEE)SHF (ITU) Radio bands ITU 1 (ELF) 2 (SLF) 3 (ULF) 4 (VLF) 5 (LF) 6 (MF) 7 (HF) 8 (VHF) 9 (UHF) 10 (SHF) 11 (EHF) 12 (THF) EU / NATO / US ECM A B C D E F G H I J K L M N IEEE HF VHF UHF L S C X Ku K Ka V W mm Other TV and radio I II III IV V VI vte The NATO F band is the obsolete designation given to the radio frequencies from 3 000 to 4 000 MHz (equivalent to wavelengths between 10 and 7.5…

У этого термина существуют и другие значения, см. Амурская экспедиция. Стиль этой статьи неэнциклопедичен или нарушает нормы литературного русского языка. Статью следует исправить согласно стилистическим правилам Википедии. (13 декабря 2019) В статье не хватает ссылок на ис

Coordinate: 43°48′32.84″N 11°16′29.94″E / 43.809122°N 11.274983°E43.809122; 11.274983 Villa la Lastra da via Bolognese Villa La Lastra si trova a La Lastra di Firenze, tra via Bolognese Vecchia e via della Lastra. Indice 1 Storia 2 Architettura 3 Bibliografia 4 Altri progetti Storia L'edificio venne costruito nel XIV secolo per la famiglia Della Lastra, della quale faceva parte il fondatore del Monastero di San Bartolomeo alla Lastra, Maso di Bartolo di Drudolo. Pass

CrawlingSingel oleh Linkin Parkdari album Hybrid TheorySisi-BPapercut (Langsung dari BBC)Dirilis14 November 2000[1]DirekamNew Orleans, Louisiana, 1998-1999Genre Nu metal[2][3] rap metal[4] rap rock[3] Durasi3:29LabelWarner Bros.PenciptaLinkin ParkProduserDon GilmoreKronologi singel Linkin Park One Step Closer (2000) Crawling (2000) Papercut (2001) Video musikCrawling di YouTube Crawling adalah sebuah lagu oleh grup musik rok Amerika Linkin Park. Ini adalah…

Artikel ini sebatang kara, artinya tidak ada artikel lain yang memiliki pranala balik ke halaman ini.Bantulah menambah pranala ke artikel ini dari artikel yang berhubungan atau coba peralatan pencari pranala.Tag ini diberikan pada Februari 2023. Penggiringan sapi modern berskala kecil di New Mexico, Amerika Serikat Penggiringan sapi adalah proses memindahkan kawanan sapi dari satu tempat ke tempat lain, biasanya digiring dan dipindahkan oleh seorang koboi yang mengendarai kuda. Pranala luar Doku…

Artikel ini sebatang kara, artinya tidak ada artikel lain yang memiliki pranala balik ke halaman ini.Bantulah menambah pranala ke artikel ini dari artikel yang berhubungan atau coba peralatan pencari pranala.Tag ini diberikan pada Maret 2016. SMA Negeri 1 TowutiInformasiJurusan atau peminatanIPA dan IPSRentang kelasX, XI IPA, XI IPS, XII IPA, XII IPSKurikulumKurikulum 2013AlamatLokasiJl. Kasuari 1, Towuti, Sulawesi SelatanMoto SMA Negeri (SMAN) 1 Towuti, merupakan salah satu Sekolah Menengah Ata…

Museo de Arte Contemporáneo Vicente Aguilera Cerni de Villafamés Museu d'Art Contemporani Vicente Aguilera Cerni de Vilafamés UbicaciónPaís España EspañaComunidad Comunidad Valenciana Comunidad ValencianaProvincia CastellónCastellónLocalidad VillafamésCoordenadas 40°06′50″N 0°03′15″O / 40.113888, -0.054063Historia y gestiónCreación 1969Director Rosalía Torrent EsclapésSitio web oficial[editar datos en Wikidata] El Museo de Art…

Ружина Шпіцер(угор. Spitzer Fruzsina) При народженні Fruzsina SpitzerНародження 17 березня 1986(1986-03-17) (37 років)Орадя, РумуніяКраїна УгорщинаЖанр комп'ютерне мистецтво, цифровий друк, відео-артНапрямок медіа-мистецтвоСайт Сайт медіа-арту Ружини Шпіцер і Денеша Ружи IMDB: Фільмографія Ружини Ш…

Politics of Zambia Constitution Human rights Government President Hakainde Hichilema Vice-President Mutale Nalumango Cabinet Legislature National Assembly Speaker: Nelly Mutti Constituencies Elections General 1964 1968 1973 1978 1983 1988 1991 1996 2001 2006 2011 2016 2021 Presidential 2008 2015 Referendums 1969 2016 Political parties By-elections Administrative divisions Provinces Districts Foreign relations Ministry of Foreign Affairs Minister: Joseph Malanji Diplomatic missions of / in Zambia…

Національна комісія з цінних паперів та фондового ринку (НКЦПФР) Загальна інформаціяКраїна УкраїнаДата створення 1995Попередні відомства Державна комісія з цінних паперів та фондового ринкуКерівництво діяльністю здійснює Президент УкраїниШтаб-квартира Київ, вул. Князів…

«Enrique de Valois» redirige aquí. Para otras acepciones, véase Enrique de Valois-Longueville. Enrique III de Francia Rey de FranciaRey de Polonia Retrato de Enrique III, Museo del Louvre.Rey de Francia 30 de mayo de 1574-2 de agosto de 1589Predecesor Carlos IX de FranciaSucesor Enrique IV de FranciaRey de Polonia y gran duque de Lituania 1573-1574Predecesor Segismundo IISucesor Ana y Esteban IInformación personalNombre completo Alexandre Édouard de FranceOtros títulos Duque de Orléans (…

Cette page comprend la liste des souverains ayant régné sur la France classés par durée de règne, du plus long au plus court. Liste par durée de règne Plus de 60 ans Rang Portrait Nom Dynastie Début de règne Fin de règne Durée 1 Louis XIV« Louis le Grand », « Le Roi-Soleil » CapétiensMaison de Bourbon 14 mai1643 1er septembre1715 72 ans, 3 mois et 18 jours De 50 à 60 ans Rang Portrait Nom Dynastie Début de règne Fin de règne Durée 2 Louis X…

Vidhan Sabha constituencyAlauli Assembly constituencyConstituency No. 148 for the Bihar Legislative AssemblyConstituency detailsCountryIndiaRegionEast IndiaStateBiharDistrictKhagariaLS constituencyKhagariaReservationSC Assembly constituencyAlauliAssembly constituencyAlauliLocation in BiharCoordinates: 25°38′30″N 86°24′05″E / 25.64167°N 86.40139°E / 25.64167; 86.40139 Alauli Assembly constituency is an assembly constituency in Khagaria district in the Indian st…

Artikel ini tidak memiliki referensi atau sumber tepercaya sehingga isinya tidak bisa dipastikan. Tolong bantu perbaiki artikel ini dengan menambahkan referensi yang layak. Tulisan tanpa sumber dapat dipertanyakan dan dihapus sewaktu-waktu.Cari sumber: Naura Fiorenza – berita · surat kabar · buku · cendekiawan · JSTOR Naura TwinsLahirNaura Fiorenza29 September 2016 (umur 7)Kabupaten Manggarai, Nusa Tenggara Timur, IndonesiaKebangsaanIndonesiaNama…

Анатолій ШаповаловШаповалов Анатолій Вікторович  Старший солдатЗагальна інформаціяНародження 27 липня 1984(1984-07-27)м. Шостка, Сумська область, Українська РСР, СРСРСмерть 11 березня 2022(2022-03-11) (37 років)Національність українецьВійськова службаРоки служби 2014-2022Приналежність &#…

Euler in der Wirkstube Euler ist der historische Sammelname aller Handwerker, die Tongefäße herstellten. Inhaltsverzeichnis 1 Bedeutung 2 Namensherkunft 2.1 Sprachwissenschaftliche Definition 3 Eulerware 4 Eulersprache 5 Weblinks 6 Einzelnachweise Bedeutung Euler waren die Handwerker, die Krüge und Kannen aus Ton herstellten. Eulerei war die Bezeichnung für die Werkstätten, in denen die Herstellung stattfand, heute würde man diese als Töpfereien bezeichnen. Die Tätigkeit des Drehens (Wir…

Zamil Industrial Investment Co. (Zamil Industrial)ISINSA0007879410 IndustryManufacturing, ConstructionFoundedJuly 8, 1998; 25 years ago (July 8, 1998)Key peopleAbdulla M. Al ZamilChairmanMohammed Al-SahibCEOProductsPre-engineered building, Structural steel, Air conditioning and climate control systems, telecom and transmission towers, process equipment, Precast concrete building products, Fiberglass and Rock wool Building insulation materials, and Solar power projectsRevenueSAR…

В Википедии есть статьи о других людях с такой фамилией, см. Коберидзе. Вардиш Георгиевич Коберидзе Дата рождения 1926(1926) Дата смерти 1997(1997) Место смерти Рустави, Грузия Награды и премии Вардиш Георгиевич Коберидзе (1926 год — 1997 год, Рустави, Грузия) — старший мастер…

Australian scientist and academic (born 1963) Melissa LittleAC FAA FAHMSBorn (1963-12-05) 5 December 1963 (age 60)Brisbane, Queensland, AustraliaAlma mater Queensland Institute of Medical Research (PhD 1990) University of Queensland (BSc 1984) Known forDeveloping the world's first kidney in a dishScientific careerFieldsNephrology Stem Cell OrganoidsInstitutionsUniversity of Copenhagen, Murdoch Children's Research InstituteDoctoral advisorPeter Smith Melissa Helen Little AC…

National park in North Macedonia This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) This article relies largely or entirely on a single source. Relevant discussion may be found on the talk page. Please help improve this article by introducing citations to additional sources.Find sources: Pelister National Park – news · newspapers · books · scholar · JSTO…

Kembali kehalaman sebelumnya