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Alors que la Première Guerre mondiale tourne à l'avantage des Alliés et que l'armée française d'Orient traverse le Danube depuis la Serbie, le « Conseil national social-démocrate hongrois » réclame l'indépendance de la Hongrie. Très tôt dans la matinée du , les activistes sociaux-démocrates, reconnaissables par un chrysanthème à leur boutonnière, prennent le contrôle des principaux bâtiments publics de Budapest. Cela entraîne alors la démission du ministre-présidentSándor Wekerle, tandis que l'ancien ministre-président István Tisza est assassiné par des soldats mutinés de l'armée hongroise[1].
↑Pierre Renouvin, La Crise européenne et la Première Guerre mondiale, Presses universitaires de France, coll. « Peuples et civilisations » n° 19, Paris 1962, P. 365.
↑József Breit, (en) Hungarian Revolutionary Movements of 1918-19 and the History of the Red War, Vol. I : Main Events of the Károlyi Era, Budapest 1929, p. 115-16.
↑Jean-Claude Dubois, Souvenirs de la Grande Guerre du général Henri-Mathias Berthelot, éd. Paraiges Histoire, Paris 2018.
↑Jean Nicot, conservateur au Service historique de l’Armée, Répertoire numérique es journaux des marches et opérations 1914 - 1918