Le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (en anglais Programme for International Student Assessment), souvent désigné par l'acronymePisa, est un ensemble d'études menées par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) visant à mesurer les performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres. Les enquêtes sont menées tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les 38 pays membres de l'OCDE ainsi que dans de nombreux pays partenaires et aboutissent également à un classement dit « classement Pisa ».
La première enquête a été menée en 2000, la dernière en date a été menée en 2023. L'enquête n'a pas pu être réalisée en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.
Présentation générale
L'OCDE pilote le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa), qui est « la plus grande étude internationale auprès d'élèves dans le domaine de l'éducation », selon le ministère de l’Éducation nationale français en 2022[1]. Il compare les performances d'élèves de 15 ans dans différents pays lors de tests — concernant leurs « capacités à mobiliser leurs connaissances scolaires et à les utiliser dans des situations proches de la vie quotidienne »[1] — et permet une mesure des performances des systèmes éducatifs[1]. En 2022, l'étude concerne 85 pays[1]. L'OCDE a défini des procédures standardisées pour les enquêtes Pisa[1]. Un pays comme la France suit ces procédures, avec une mise en œuvre prise en charge par le ministère de l’Éducation nationale[1].
Le fait de répéter l'enquête à intervalles réguliers de trois ans permet un suivi dans la durée des évolutions constatées pour les pays[1].
Objectifs
Comparer les performances de différents systèmes éducatifs en évaluant les compétences acquises par les élèves en fin d'obligation scolaire (quinze ans). Ces compétences sont définies comme celles dont un citoyen peut avoir besoin au quotidien, et sont désignées dans la version française de l'enquête par « culture mathématique », « culture scientifique », « compréhension de l'écrit » et « pensée créative » (la version anglaise utilisant le mot literacy, dans mathematical literacy, scientific literacy et reading literacy). Il s'agit plus d'évaluer la façon dont les jeunes sont capables d'exploiter leurs connaissances dans leur pratique quotidienne que leur niveau théorique dans tel ou tel domaine des sciences ou des lettres.
Identifier les facteurs de succès, facteurs exogènes, notamment le milieu social économique et culturel des familles, le cadre scolaire offert par l'établissement, et le système éducatif national, mais aussi endogènes, comme la motivation des élèves, l'estime qu'ils ont d'eux-mêmes, les stratégies d'apprentissage qu'ils mettent en œuvre.
Suivre l'évolution de l'enseignement dans les pays membres de l'OCDE et les pays partenaires (près d'une soixantaine de pays) en conduisant des évaluations périodiques.
Méthodologie
Domaine d'évaluation
Chaque évaluation met l'accent sur une compétence particulière, en 2000 sur la lecture[2], en 2003 sur les mathématiques[2] et en 2006 sur les sciences[2]. Les études suivantes portent simultanément sur ces trois axes, avec une compétence majeure testée changeant selon l'année[1].
Administration de l'évaluation
Au cours du premier cycle d'évaluation, plus d'un million d'élèves, sélectionnés de façon aléatoire dans les établissements publics ou privés, ont été évalués[3] à l'aide de tests écrits (épreuve de deux heures). Élèves et chefs d'établissements ont également rempli des questionnaires qui ont permis d'établir des corrélations entre les performances et l'environnement des élèves, notamment leur accès aux TIC et leur maîtrise de ces derniers. Lors du second cycle d'évaluation, l'accent est mis sur l'informatisation des épreuves et de la collecte des données. En 2005, treize pays ont été volontaires pour informatiser les épreuves de sciences.
À partir de 2015, la plupart des épreuves se déroulent sur ordinateur[4].
En 2022, les épreuves de l'enquête Pisa se déroulent sur 3 heures et trente minutes et sont scindées en séquences[1]. Les deux premières heures correspondent à la passation de tests « de compréhension de l'écrit, de culture mathématique, de culture scientifique et de pensée créative », selon les mots du ministère de l’Éducation nationale français ; suit un questionnaire « axé[...] sur leur milieu socio-culturel et sur le bien-être au lycée ou au collège » auquel les élèves répondent sur une durée de 50 minutes[1]. Les réponses à ces tests sont confidentielles et il n'y a pas d'établissement de résultats individuels[1].
Délais entre deux évaluations
Il y a un délai de 3 ans entre chaque évaluation Pisa[1]. Toutefois, en raison de la pandémie de covid-19, il n'y a pas eu d'enquête Pisa en 2021, mais celle-ci est décalée à l'année 2022[1].
Résultats
Classement PISA 2018
Les résultats du PISA 2018 ont été publiés le , qui comprenaient des données pour environ 600 000 étudiants participants dans 79 pays et économies, la zone économique chinoise de Pékin, Shanghai, Jiangsu et Zhejiang apparaissant comme la plus performante dans toutes les catégories. Notez que cela ne représente pas l'intégralité de la Chine continentale[5].
Les résultats du classement Pisa 2015 ont été publiés le [6].
Mathématiques
Cl.
Pays
Score
1er
Singapour
564
2e
Hong-Kong (Chine)
548
3e
Macao (Chine)
544
4e
Taipei chinois
542
5e
Japon
532
6e
P-S-J-G* (Chine)
531
7e
Corée du Sud
524
8e
Suisse
521
9e
Estonie
520
10e
Canada
516
11e
Pays-Bas
512
12e
Finlande
511
Danemark
14e
Slovénie
510
15e
Belgique
507
16e
Allemagne
506
17e
Irlande
504
Pologne
19e
Norvège
502
20e
Autriche
497
21e
Viet Nam
495
Nouvelle-Zélande
23e
Australie
494
Suède
Russie
26e
France
493
27e
Royaume-Uni
492
Portugal
République tchèque
30e
Italie
490
31e
Islande
488
32e
Espagne
486
Luxembourg
34e
Lettonie
486
35e
Malte
479
36e
Lituanie
478
37e
Hongrie
477
38e
Slovaquie
475
39e
États-Unis
470
Israël
41e
Croatie
464
42e
CABA** (Argentine)
456
43e
Grèce
454
44e
Roumanie
444
45e
Bulgarie
441
46e
Chypre
437
47e
Émirats arabes unis
427
48e
Chili
423
49e
Moldavie
420
Turquie
51e
Uruguay
418
Monténégro
53e
Trinité-et-Tobago
417
54e
Thaïlande
415
55e
Albanie
413
56e
Mexique
408
57e
Géorgie
404
58e
Qatar
402
59e
Costa Rica
400
60e
Liban
396
61e
Colombie
390
62e
Pérou
387
63e
Indonésie
386
64e
Jordanie
380
65e
Brésil
377
66e
Macédoine
371
67e
Tunisie
367
68e
Kosovo
362
69e
Algérie
360
70e
République Dominicaine
328
Sciences
Cl.
Pays
Score
1er
Singapour
556
2e
Japon
538
3e
Estonie
534
4e
Taipei chinois
532
5e
Finlande
531
6e
Macao (Chine)
529
7e
Canada
528
8e
Viet Nam
525
9e
Hong Kong (Chine)
523
10e
P-S-J-G* (Chine)
518
11e
Corée du Sud
516
12e
Nouvelle-Zélande
513
Slovénie
14e
Australie
510
15e
Royaume-Uni
509
Allemagne
Pays-Bas
18e
Suisse
506
19e
Irlande
503
20e
Belgique
502
Danemark
22e
Pologne
501
Portugal
24e
Norvège
498
25e
États-Unis
496
26e
Autriche
495
France
28e
Suède
493
République tchèque
Espagne
31e
Lettonie
490
32e
Russie
487
33e
Luxembourg
483
34e
Italie
481
35e
Hongrie
477
36e
Lituanie
475
Croatie
CABA** (Argentine)
39e
Islande
473
40e
Israël
467
41e
Malte
465
42e
Slovaquie
461
43e
Grèce
455
44e
Chili
447
45e
Bulgarie
446
46e
Émirats arabes unis
437
47e
Uruguay
435
Roumanie
49e
Chypre
433
50e
Moldavie
428
51e
Albanie
427
52e
Turquie
425
Trinité-et-Tobago
54e
Thaïlande
421
55e
Costa Rica
420
56e
Qatar
418
57e
Colombie
416
Mexique
59e
Monténégro
411
Géorgie
61e
Jordanie
409
62e
Indonésie
403
63e
Brésil
401
64e
Pérou
397
65e
Liban
386
Tunisie
67e
Macédoine
384
68e
Kosovo
378
69e
Algérie
376
70e
République dominicaine
332
Lecture
Cl.
Pays
Score
1er
Singapour
535
2e
Hong-Kong (Chine)
527
Canada
4e
Finlande
526
5e
Irlande
521
6e
Estonie
519
7e
Corée du Sud
517
8e
Japon
516
9e
Norvège
513
10e
Macao (Chine)
509
Allemagne
Nouvelle-Zélande
13e
Pologne
506
14e
Slovénie
505
15e
Pays-Bas
503
Australie
17e
Danemark
500
Suède
19e
Belgique
499
France
21e
Royaume-Uni
498
Portugal
23e
Taipei chinois
497
États-Unis
25e
Espagne
496
26e
Russie
495
27e
P-S-J-G* (Chine)
494
28e
Suisse
492
29e
Lettonie
488
30e
Viet Nam
487
République tchèque
Croatie
33e
Autriche
485
Italie
35e
Islande
482
36e
Luxembourg
481
37e
Israël
479
38e
CABA** (Argentine)
475
39e
Lituanie
472
40e
Hongrie
470
41e
Grèce
467
42e
Chili
459
43e
Slovaquie
453
44e
Malte
447
45e
Chypre
443
46e
Uruguay
437
47e
Roumanie
434
Émirats arabes unis
49e
Bulgarie
432
50e
Turquie
428
51e
Monténégro
427
Trinité-et-Tobago
Costa Rica
54e
Colombie
425
55e
Mexique
423
56e
Moldavie
416
57e
Thaïlande
409
58e
Jordanie
408
59e
Brésil
407
60e
Albanie
405
61e
Qatar
402
62e
Géorgie
401
63e
Pérou
398
64e
Indonésie
397
65e
Tunisie
361
66e
République dominicaine
358
67e
Macédoine
352
68e
Algérie
350
69e
Liban
347
Kosovo
P-S-J-G : Pékin-Shanghai-Jiangsu-Guangdong
CABA : Ciudad Autonoma de Buenos Aires
Résultats 2012
Résultats 2012 à la section « Mathématiques ».
Résultats 2012 à la section « Sciences ».
Résultats 2012 à la section « Lecture ».
Pisa 2012 a été présenté en , avec des résultats pour près de 510 000 participants dans 34 pays de l'OCDE, et 31 de pays non membre de l'OCDE. La moyenne en mathématiques est de 494[7].
Le professeur Jouni Välijärvi, chargé de l'étude Pisa finlandaise, a conclu que les scores élevés de la Finlande étaient dus à l'excellence des enseignants finnois et au programme Luma développé en 1990 pour améliorer les performances des élèves en mathématiques et en sciences. Il a attiré l'attention sur le caractère homogène du contenu des programmes dans le système finlandais et de fait les résultats ont été très homogènes d'une école finlandaise à l'autre.
En revanche, le professeur Pauli Siljander pense que les bons résultats de la Finlande sont dus aux politiques socio-éducatives et à d'autres facteurs liés à l'histoire des idées et de l'éducation. Il est impossible pour lui de séparer l'évolution des mentalités et des idées en matière d'apprentissage et les réformes de fond qui l'ont accompagnée. Il fait remarquer que l'éducation est une priorité de l'État providence finlandais et qu'il est par conséquent impossible de parler d'éducation sans replacer la question dans son contexte sociopolitique (Siljander, 2005).
L'examen des résultats de la campagne 2003 a montré que les pays qui dépensaient plus n'obtenaient pas forcément de meilleurs résultats que ceux qui dépensaient moins pour l'éducation. L'Australie, la Belgique, le Canada, la République tchèque, la Finlande, le Japon, la Corée du Sud[9] et les Pays-Bas dépensent moins par élève et obtiennent des résultats assez satisfaisants, alors que les États-Unis dépensent plus et obtiennent des résultats sensiblement en dessous de la moyenne des pays européens.
La République tchèque, par exemple, qui se trouve parmi les dix premiers pays, dépense environ un tiers de la somme que les États-Unis consacrent à chaque élève alors que ce dernier pays arrive en vingt-quatrième position sur vingt-neuf pays étudiés.
Il ressort également de l'étude que les jeunes issus de milieux plus favorisés, avec un niveau d'instruction plus élevé, obtiennent en général de meilleurs résultats. Cette différence apparaît dans tous les pays étudiés, mais elle est particulièrement criante dans certains pays comme l'Allemagne[10].
Résultats 2006
Les résultats de la campagne Pisa 2006 font apparaître une détérioration de la situation du système scolaire français[11]. En mathématiques, ce mauvais résultat est dû à l'augmentation des élèves en difficulté[11].
Voici un aperçu des dix pays qui ont obtenu les meilleurs scores en 2006 :
Le dépouillement des tests et enquêtes[12] a révélé des disparités entre les différents pays participants, mais également entre les différents établissements[13].
Il faut environ un an pour dépouiller les résultats et les analyser. Ainsi les résultats de la première campagne de tests Pisa 2000 ont-ils été publiés en 2001 (OECD, 2001a) et suivis de rapports thématiques qui étudiaient certains aspects de ces résultats. L'évaluation de Pisa 2003 est parue sous la forme de deux volumes : Apprendre aujourd'hui, réussir demain – Premiers résultats Pisa 2003[13] (OECD, 2004) et Problem Solving for Tomorrow's World – First Measures of Cross-Curricular Competencies from Pisa 2003 (OECD, 2004d).
Voici un aperçu des six pays qui ont obtenu les meilleurs scores en 2003 :
Les réactions aux enquêtes sont nombreuses. Elles proviennent tout d'abord de la presse nationale, surtout intéressée par le classement des pays participants : « Les élèves allemands sont-ils des imbéciles ? », demande le magazine d'actualité Der Spiegel du [14]. « L'école suisse a reçu la fessée, la Suisse est-elle le cancre de l'Europe ? » s'inquiète La Tribune de Genève[15]. D'autres commentaires viennent d'enseignants ou de spécialistes de l'éducation qui en soulignent soit l'intérêt, soit les limites, voire pour certains les risques.
Résultats de Shanghai
Le classement donne généralement de bons résultats à Shanghai (République populaire de Chine), où les parents shanghaïens dépensent annuellement 6 000 yuans (720 euros) en cours particuliers, et 9 600 yuans (1 150 euros) en activités de loisirs éducatifs comme le tennis ou le piano, avant d'atteindre pour le lycée des sommes de 30 000 yuans (3 600 euros), et de 19 200 yuans (2 300 euros)[16].
Intérêt de l'enquête
Certains commentateurs notent que l'enquête a eu un effet salutaire en attirant l'attention des pouvoirs et de l'opinion publique sur la nécessité de réformer les différents systèmes éducatifs[17]. Les questionnaires, notamment, ouvrent des pistes de réforme possible en identifiant certains facteurs de réussite[18].
En France, la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'École du a créé un socle commun de connaissances et de compétences qui a été progressivement introduit dans les écoles primaires et au collège et qui, dixit sa définition, « constitue l'ensemble des connaissances, compétences, valeurs et attitudes nécessaires pour réussir sa scolarité, sa vie d'individu et de futur citoyen ». Ainsi, en mathématiques, l'enseignement vise la direction suivante : « en s'appuyant sur la maîtrise du calcul et des éléments de géométrie, l'élève apprend à mobiliser des raisonnements qui permettent de résoudre des problèmes ». Les savoirs de la discipline en elle-même sont là, mais il en est tout autant de sa dimension utile en ce qui concerne les capacités de raisonnement de l'élève.
Enfin, l'étude Pisa pose la question de la culture éducative en France : la France est, parmi les pays comparables, un pays qui consacre un montant moyen à l'éducation par élève, mais c'est aussi le pays où les élèves sont « les plus stressés » et se sentent peu soutenus par leurs enseignants (corpus « Attitudes par rapport à l'école » de l'enquête). De plus, le système éducatif français est le champion en termes d'inégalités, dans le sens où la relation entre la performance et le milieu social d'origine des élèves fait partie des plus fortes de l'OCDE, en commun avec la Belgique[19],[20]. Les chances de réussite s'amenuisent même pour celui qui ne serait pas issu d'un milieu favorisé, quand on les compare aux précédents rapports Pisa.
En guise d'ouverture, le rapport Pisa confirme la nécessité d'élever le niveau culturel de l'ensemble de la population française, car cet effet de masse a un impact positif en termes de compétitivité[21].
Critiques
En France, l'APMEP (association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public), notant les meilleures performances des élèves finlandais aux tests de mathématiques, souligne la différence entre l'enseignement français, soucieux de développer l'« accès à l'abstraction, à la symbolisation, à la rigueur », et l'enseignement des mathématiques appliquées au réel et aux situations concrètes tel qu'il se pratique dans d'autres pays[22] : « rien ne prouve que l'accent mis sur les mathématiques du « réel » soit corrélatif d'avancement dans le développement de compétences spécifiques dans le domaine mathématique[23] ». L'APMEP voit également un risque possible induit par les enquêtes Pisa : « Déjà, dans plusieurs pays, on observe une incitation des responsables des systèmes éducatifs à modifier l'enseignement, la formation des enseignants et même les programmes, pour s'adapter aux conceptions et aux tests de Pisa[23]. »
Certaines critiques visent à relativiser la primauté du système finlandais. Par exemple, certains ont avancé que la langue finnoise joue un rôle important dans le succès de la Finlande[24].
Plusieurs observateurs ont souligné que l'approche Pisa, se voulant factuelle et objective, conduisait à une vision utilitariste, et au fond capitaliste, de l'enseignement où l'on cherche à maximiser une « efficacité » chiffrée. L'utilisation de ces résultats conduirait à une dépolitisation des débats sur l'éducation, du moins en apparence car des groupes sociaux et des institutions internationales ont un intérêt direct à promouvoir ces approches (s'insérant dans la vague du New Public Management)[22]. D'autres spécialistes nuancent cette vision et relèvent que les résultats de Pisa sont finalement réinterprétés dans les débats politiques préexistants, propres à chaque pays, où les différents acteurs utilisent les comparaisons internationales pour renforcer leur position. Il est notable, par exemple, que les résultats de Pisa 2000 et 2003 aient provoqué de grands débats au Japon, et très peu au Royaume-Uni, alors que les résultats étaient bien meilleurs dans le premier pays que dans le second[22].
↑Ces résultats ne tiennent pas compte de la réalité : cours supplémentaires" avant et après l'école (3 heures, environ), les cours dispensés par les différentes instituts après les cours officieux (certains ne ferment pas de la nuit, surtout à Séoul), et les cours durant les vacances d'hiver et d'été. Ce phénomène est tel que le "syndrome de "l'oie sauvage" (["기러기 아빠"[1]) est apparu : le père reste en Corée et les enfants, avec leur mère, vont à l'étranger pour étudier dans des conditions moins stressantes et moins sur-chargées.