La commune est établie autour de la source de deux rivières : celle de l’Artuby, affluent du Verdon qui s’écoule vers le sud et les Alpes-Maritimes, et celle du Jabron, lui aussi affluent du Verdon[2].
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Relief
Crête de la Blachette.
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Environnement
La commune compte 1 818 ha de bois et forêts, soit plus de 54 % de sa superficie[1].
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Transports en commun
Peyroules est traversée par la route Napoléon (route nationale 85).
Le village de La Foux est desservi par la ligne 40 du réseau de bus Sillages (réseau des transports publics dans le pays de Grasse) reliant la ville de Grasse à celle de Saint-Auban. Cela avec 4 A/R en semaine et 3 A/R le samedi[5].
Risques naturels et technologiques
La commune de Peyroules est également exposée à trois risques naturels[6] :
feu de forêt,
inondation,
mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[7].
La commune de Peyroules est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[8]. La départementale 4085 (ancienne route nationale 85) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses : elle passe à proximité de deux hameaux, la Bâtie et le Mousteiret[9].
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[8] et le Dicrim n’existe pas[10].
La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2011[6].
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Castellane auquel appartient Peyroules est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[11], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[6].
ravins de Blay, de Canebiers, de Mal Bouisset, du Fonduas, de Ville, du Gabre, de Trébec, de la Colle, du Villard, de la Pégourière, de la Route, de la Couissine, de la Séouve, de la Buissière, de Barrissi, de la Péguière.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 022 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castellane », sur la commune de Castellane à 11 km à vol d'oiseau[14], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 999,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[15],[16].
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes vers 1045 sous la forme Peirolas, puis de Petrolis (1300) et Perrolas au XVIe siècle, ce qui désigne un ensemble de pierres[19], un endroit pierreux, voir une ruine[20].
Le Mousteiret est une autre forme du mot monastère, et indique donc la présence d’un couvent ou d’un prieuréFenié et Fenié 2002.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 98 personnes, dont 19 chômeurs[21] (15 fin 2011[22]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (56 salariés et 24 indépendants)[23] et travaillent majoritairement hors de la commune (76 %)[23].
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 14 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[24].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de sept en 2010. Il était de neuf en 2000[25], de 19 en 1988[26]. Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin (quatre exploitants spécialisés)[25]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 555 à 739 ha[26]. Elle s’est ensuite effondrée, à 181 ha en 2010[25].
Artisanat et industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait sept établissements, employant un seul salarié[24].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait sept établissements (avec un emploi salarié), auxquels s’ajoute l’unique établissement du secteur administratif, salariant une personne[24].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[27], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[28]. Les seuls hébergements spécialisés sont des meublés labellisés[29]. Les résidences secondaires constituent l’essentiel de la capacité d’accueil[30] : au nombre de 174, elles représentent 57 % des logements[31],[32].
Histoire
Le site de la grotte de Mousteiret est fréquenté à plusieurs moments distincts au néolithique. Toujours au Mousteiret, une enceinte préhistorique a été retrouvée.
Au Moyen Âge, les habitants du Mousteiret et de La Bâtie (La Bastida Jabroni[35], la Bastide du Jabron en 1251) formaient deux communautés autonomes[36]. La paroisse du Moustier d’Aups relevait de l’abbaye de Lérins qui en percevait les revenus (à partir du XIIIe siècle). En 1441, ce prieuré est réuni à celui de Gratemoine (à Séranon) ; il semble alors disparaître en tant que prieuré, puis c’est son église, utilisée jusqu’au XVIIIe siècle qui disparaît[33].
Les communautés se réunissent progressivement : Le Mousteiret est annexé par celle de Peyroules dès 1278 ; La Bâtie est annexée au XVe siècle, fortement touchés par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans)[34].
Au début du XIXe siècle, la chapelle Sainte-Anne du hameau de la Rivière devient l’église paroissiale, ce qui concrétise le déperchement de l’habitat[33].
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1834 que le cadastre dit napoléonien de Peyroules est achevé[37].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Peyroules, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée[38].
Comme de nombreuses communes du département, celle de Peyroules se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède trois, installées au village chef-lieu, à la Bâtie et à la Foux, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[39]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : si la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[40]
, ne concerne pas Peyroules, la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, n’est pas appliquée[41]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Peyroules sont régulièrement scolarisées.
Au , Peyroules est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[49].
Elle est située hors unité urbaine[50] et hors attraction des villes[51],[52].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (58,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), prairies (5,4 %)[53].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[54] :
total des produits de fonctionnement : 191 000 €, soit 808 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 153 000 €, soit 650 € par habitant ;
total des ressources d’investissement : 200 000 €, soit 846 € par habitant ;
total des emplois d’investissement : 304 000 €, soit 1 287 € par habitant.
endettement : 8 000 €, soit 34 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d’habitation : 0,99 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 0,96 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 678 €[55].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].
L’histoire démographique de Peyroules, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure jusqu’en 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. Dans les années 1920, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[61]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Succède alors à ce mouvement séculaire une croissance continue de 1975 à nos jours.
Enseignement
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Santé
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Cultes
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Lieux et monuments
L'ancien village, ou Vieux-Peyroules, est un bourg castral, établi à proximité d’un château fort (en ruines).
Au bourg de Peyroules, ou de la Rivière, la mairie est installée dans l’ancienne maison seigneuriale, date du XVIIIe siècle (réparée en 1844)[66]. L’église paroissiale Sainte-Anne[67] abrite une bannière de procession représentant L’Adoration du saint sacrement (125 cm sur 73), où le saint sacrement est adoré par des anges. Datant du XIXe siècle, elle est protégée comme objet inscrit depuis 1987[68].
Monument aux morts[69] et plaques commémoratives[70].
La Foux
La Foux est également un bourg castral[71],[72], dont le château est construit au lieu-dit croix de Peyssivier dans la seconde moitié du XIIIe siècle.
L'oratoire Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste[75] ;
Ferme fortifiée à La Foux également, avec pigeonnier.
La Bâtie
La Bâtie est également un ancien bourg castral, appelé autrefois la Bastide-du-Jabron, fondée au XIIIe siècle[76].
La chapelle de La Bâtie, sous l’invocation de la Transfiguration[77],[78] mais appelée communément Saint-Sauveur, ancienne succursale de la paroisse de Peyroules[33], date de 1651. Son clocher-mur se trouve au-dessus de la façade occidentale[79].
Mousteiret
Au Mousteiret, se trouve un autre bourg castral[80], avec un abri troglodytique, très difficile d’accès[81].
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ ab et cMinistère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 9 août 2012
↑Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cMinistère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
↑Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe – XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN978-2-86004-016-7), p. 10.
↑Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
↑Jean-Christophe Labadie (dir.), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, (ISBN978-2-86-004-015-0), p.9.