Peter MacKay est diplômé en droit et, en 1991, a été reçu au barreau de Nouvelle-Écosse. Il a exercé comme avocat mais aussi comme magistrat dans diverses juridictions.
Le , il a succédé à l'ancien Premier ministre fédéral Joe Clark à la tête du Parti progressiste-conservateur. En fut publié un sondage Ipsos-Reid, indiquant que le soutien au parti serait tombé, en trois mois, de 19 % à 12 % dans l'opinion publique canadienne. Il a alors entamé des négociations avec l'Alliance canadienne (Canadian Alliance) en vue de fusionner les deux mouvements en un nouveau parti, le Parti conservateur du Canada (Conservative Party of Canada).
Le , un vote interne au Parti progressiste-conservateur entérina le projet de fusion par une majorité de 90,4 % des délégués. Le , Peter MacKay annonça qu'il ne briguerait pas la direction du nouveau parti. Le , une très large majorité des militants et élus progressistes-conservateurs se joignirent à la nouvelle formation et, pour les députés, s'affilièrent au nouveau groupe parlementaire, mais une petite minorité, dont l'ancien premier ministre Joe Clark, choisissaient de rester fidèles à l'ancienne affiliation, et d'autres allaient siéger comme « indépendants ».
Le , il est nommé chef adjoint par Stephen Harper, après l'accession de celui-ci à la tête du Parti conservateur.
Le , il est facilement réélu à la chambre des communes, lors de l'élection causée par la réorganisation des districts électoraux, au titre de la nouvelle circonscription de Nova-Centre, en Nouvelle-Écosse. Il est de nouveau réélu lors de l'élection fédérale canadienne de 2006. Le , il est assermenté au cabinet du premier ministreStephen Harper en tant que ministre des Affaires Étrangères. Il devient ensuite ministre de la Défense nationale et ministre responsable de l'Agence de promotion du Canada Atlantique. Lors du remaniement ministériel de , Peter MacKay devient ministre de la Justice et procureur général du Canada.
Le , lors d'un discours après une apparition d'Arnold Schwarzenegger à Winnipeg, Peter MacKay a commis un impair en parlant des provinces partageant une frontière avec la Californie.
Il est critiqué pour sa très faible maîtrise de la langue française[1].
au cours de la 36e législature (1997-2002), du Comité permanent de la justice et des droits de la personne, et de divers sous-comités,
au cours de la 38e législature (2002-2004), du Comité permanent de la justice et des droits de la personne (rebaptisé, au cours de la 3e session, Comité permanent de la justice, des droits de la personne, de la sécurité publique et de la protection civile), et de divers sous-comités,
au cours de la 38e législature (depuis 2004), de deux sous-comités.