Fils de Pierre Jacques Meurice et de Marie Françoise Giroux, François Paul Meurice est né dans l'ancien 4e arrondissement de Paris le 5 février 1818[1].
Paul Meurice est élève au cours Charlemagne puis étudiant à la faculté de droit de Paris mais c'est la littérature qu'il préfère[3]. En 1842, il débute par une pièce donnée à l'Odéon : Falstaff, puis, en 1844 une imitation de l'Antigone de Sophocle.
En 1836, âgé de dix-huit ans, Paul Meurice, que son ami Auguste Vacquerie a présenté à Hugo, fréquente assidûment ce dernier. Il a des idées littéraires et s'essaie, pendant plusieurs années, à une carrière de dramaturge, faisant représenter plusieurs pièces.
En 1848, Hugo en fait le rédacteur en chef du journal L'Événement, qu'il vient de fonder, ce qui lui vaudra la prison en 1851. Sa complicité avec Hugo est très grande : le poète est témoin au mariage de son ami avec Palmyre Granger, fille du peintre Jean-Pierre Granger. Pendant les vingt années d'exil de Victor Hugo, Meurice a la charge des intérêts financiers et littéraires de l'écrivain proscrit.
Avec Vacquerie et les fils de Victor Hugo, Meurice fonde le journal Le Rappel en 1869. À la mort de Victor Hugo en 1885, Meurice et Vacquerie sont nommés exécuteurs testamentaires. À ce titre, Meurice s'occupe de l'agencement des recueils posthumes du poète. Il fonde la Maison de Victor Hugo à Paris en 1902.
Paul Meurice possédait une maison sur la côte normande à Veules-les-Roses. Il y habita de 1868 à 1905 et y accueillit plusieurs fois Victor Hugo. Pour commémorer ces visites, trois bas-reliefs en bronze provenant du monument parisien à Victor Hugo par Louis-Ernest Barrias (érigé en 1902, place Victor-Hugo) et sauvés de la destruction durant l'Occupation, ont été installés près de la maison de Meurice, accompagnés d'un médaillon de ce dernier dû au sculpteur Denys Puech[5].