Géraud Venzac, né le à Raulhac (Cantal) et mort le à Godewaersvelde (Nord), est un prêtre français, moine, linguiste, critique littéraire et lexicographe, spécialiste de Victor Hugo.
Il fut docteur ès-lettres en juin 1954[11], reçu avec la mention très honorable et les félicitations du jury[12]. Ses deux thèses, sous la direction de Maurice Levaillant[13] furent publiées l'année suivante sous le titre Les Premiers Maîtres de Victor Hugo pour la thèse secondaire et Les Origines religieuses de Victor Hugo pour la thèse principale. Il obtint pour cette dernière le prix Gustave-Le-Métais-Larivière 1956 de l'Académie française.
Plusieurs œuvres posthumes sont publiées, avec la collaboration de son neveu Georges Venzac : une traduction de la Vie de Géraud d'Aurillac, publiée en latin par Odon, abbé de Cluny[16], des Lettres de la Trappe[7], un livre consacré à son village natal, Raulhac, issu de son Journal tenu entre 1916 et 1961 ainsi que De l'Alliance du Trône et de l'Autel sous la Restauration[17].
Le chanoine Venzac a été nommé chevalier de la Légion d’honneur au titre des Arts et lettres par le ministre de l’Éducation nationale en août 1959[18].
Publications
De Chateaubriand à Barrès : au pays de leur enfance, F. Lanore, Paris, 1936.
Participation à : André Combes, La Petite Sainte-Thérèse de Maxence Van der Meersch devant la critique et devant les textes, Éditions Saint-Paul, Paris, 1950.
« Un poète de treize ans : Les premiers vers de Victor Hugo, album de vers inédits », dans le Harvard library bulletin, Volume 6, No 3, 1952, p. 336-357.
Trois cahiers de vers français : [inédits, 1815-1818] / Victor Hugo, J. Damase, Paris, 1952.
Tout entouré de mon regard marin... : le souvenir à Sète de Paul Valéry, Bar-le-Duc, 1954.
Aux pays de leur enfance, Chateaubriand, Lamartine, Renan, Taine, Barrès, F. Lanore, Paris, 1956.
« La Mère « vendéenne » de Victor Hugo [lettre semi-ouverte à M. Louis Chaigne sur l'énigme Sophie Hugo] » dans la Revue du Bas-Poitou, .
Jeux d'ombre et de lumière sur la jeunesse d’André Chénier, Gallimard, Paris, 1957.
Au pays de Madame Bovary, la Palatine, Paris-Genève, 1957 (photographies et croquis de Georges Venzac).
En Grèce. Images et légendes, sites et croquis, Paris 1957.
Jeux d'ombre et de lumière sur la jeunesse d'André Chénier, Paris 1957.
« Retour à l'ascendance grecque d'André Chénier » dans la Revue d'histoire littéraire de la France, 57e année, no 2, avril-, p. 161-177.
Révisions et mises à jour de : Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, abrégé par Amédée Beaujean, éditions universitaires, Paris 1958, 1959, 1960, 1964.
« Les Romantiques à la Trappe, Chateaubriand, Victor Hugo, Alexandre Guiraud, Vigny, Montalembert, etc. » dans les Collectanea, juillet-septembre et octobre-.
Lettres de la Trappe (Choix de lettres de l'auteur à P. Vermenouze, 1954-1981), 1988.
De l'alliance du trône et de l'autel sous la Restauration : une nuance bizarre mais réelle, Éd. Cristel, Saint-Malo , 1999
Participation au Guide littéraire de la France, coll. « Bibliothèque des guides bleus », Hachette, 1964.
Sources
« Rencontres cantaliennes. Henri Mondor et Géraud Venzac. Histoire d'une amitié. Documents » dans la Revue de la Haute-Auvergne, t. 50, 1986, p. 703-725.
Géraud Venzac, Lettres de la Trappe (choix de lettres de l'auteur à P. Vermenouze, 1954-1981), 1988.