Paul-Armand Cardon de Garsignies, né à Lille le 14 janvier 1803[1] et mort à Soissons le 6 décembre 1860[2], est un prélat français, comte romain, évêque de Soissons de 1847 à 1860.
Paul-Armand-Ignace-Anaclet Cardon de Garsignies est le fils de Marie-Louis-Ignace Cardon de Garsignies et de Philippe-Joseph-Bibiane Rouvroy[3]. Paul-Denis du Péage, auteur de biographies lilloises, le dit né le 24 nivôse an XI soit le 14 janvier 1803[4].
Marie-Louis-Ignace Cardon de Garsignies, son père, est écuyer et seigneur de Montreuil avant 1789, puis sous-préfet de l'arrondissement de Cambrai, chevalier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre de Sainte-Anne en Russie[4].
Paul-Armand commence une carrière administrative avant de rentrer dans les ordres. Il effectue ses études de théologie à Rome[4].
Ordonné prêtre le 3 novembre 1833, il est chanoine de Soissons du 19 avril 1838 au 30 novembre 1843, puis vicaire général du diocèse de Soissons du 30 novembre 1843 au 18 novembre 1847[5].
Il est évêque de Soissons du 27 février 1848 à sa mort. Il est également évêque de Laon[5].
Paul-Armand Cardon de Garsignies fut l'un des premiers évêques à avoir rencontré Bernadette Soubirous à Lourdes, le 20 juillet 1858. Il entreprit ensuite des démarches auprès de Napoléon III, pour qu'il autorise l'ouverture de la grotte de Massabielle au public, alors interdite d'accès.
Il meurt le 6 décembre 1860 à Soissons, à l'âge de 57 ans.