Patrick Mennucci poursuit sa carrière professionnelle comme directeur d'une agence Renault (jusqu'en 1998) et d'un restaurant de pâtes[3]. Entre 1998 et 2003, il est marchand de biens immobiliers[4].
Parcours politique
Débuts
Il s’engage à 14 ans, en 1969, au Parti socialiste[3]. Militant à la MNEF, il accompagne Olivier Spithakis dans la prise de contrôle de la mutuelle étudiante par les socialistes, aidés des trotskistes alliés à Jean-Christophe Cambadélis et soutenus par André Bergeron. Tandis que Spithakis prend la direction générale de la structure, Patrick Mennucci prend la tête de la section marseillaise dans les années 1980. Sa femme est alors commissaire aux comptes de la mutuelle étudiante[3].
Il est élu conseiller municipal de Marseille pour la première fois, aux côtés de Gaston Defferre, en 1983[3].
Candidat à la mairie de Marseille en vue des élections municipales de 2014[6], il publie un livre programme en , Nous, les Marseillais aux éditions Pygmalion dans lequel il s'attaque au système « mafieux » qui, considère-t-il, a été mis en place par Jean-Noël Guérini, dont il a mené la campagne municipale en 2008[3]. Sa proximité avec le siège du Parti socialiste et le cabinet de Jean-Marc Ayrault lui vaut d'être qualifié de « candidat de Paris » par son adversaire à la primaire socialiste, Samia Ghali[3]. Au second tour de la primaire, Patrick Mennucci obtient 57,2 % des suffrages exprimés. Il propose également de vendre le stade Vélodrome, afin de renflouer les caisses de la ville[7].
À l’issue du second tour des élections municipales, il perd son mandat de maire du premier secteur après que la liste de Dominique Tian a recueilli 44,9 % contre 40,5 % pour la sienne. Alors qu’il est tête de liste sur l'ensemble de la ville, les listes socialistes, après fusion avec celles du Front de gauche, arrivent en deuxième position, avec 31,1 %, derrière les listes UMP du maire sortant, Jean-Claude Gaudin (42,4 %). Il quitte dans la foulée la présidence du groupe socialiste.
En , Patrick Mennucci est désigné, conjointement avec Éric Ciotti, député de l'année 2015 par un jury de journalistes présidé par Arlette Chabot ; ce prix lui est attribué pour son travail de rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur la surveillance des filières et des individus djihadistes[8].
En tandem avec Catherine Veyssy, il est coanimateur du comité politique de la campagne de Vincent Peillon pour la primaire citoyenne de 2017[9]. Au deuxième tour, il vote blanc, affirmant ne pas se reconnaître dans le programme de Manuel Valls ni dans celui « infinançable » de Benoît Hamon[10]. Il soutient ensuite le vainqueur de la primaire.
Il se présente à sa réélection lors des élections législatives de 2017 ; il est notamment opposé au leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, qui se présente également dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône. Patrick Mennucci est éliminé dès le premier tour avec 12,4 % des voix[11].