Avocat de profession, il est président du Comité judiciaire du Sénat de 2001 à 2003, puis de nouveau de 2007 à 2015. Bien qu'étant l'un des membres les plus âgés du Congrès, il est également l'un des sénateurs les plus populaires auprès des électeurs de son État[2].
Patrick Leahy en 2008.Leahy au côté de Dianne Feinstein, en 2016.
En 2001, il reçoit une enveloppe à l'anthrax dans le cadre des enveloppes contaminées au bacille du charbon, interceptée avant de lui arriver. De 2001 à 2003, il préside la commission judiciaire. En 2004, il est une nouvelle fois réélu avec 70,6 % des suffrages contre 25 % à son adversaire, l'homme d'affaires républicain Jack McMullen. Réélu en 2010 avec 64,4 % des voix face au républicain Len Britton, il se représente en 2016. Il est une nouvelle fois réélu avec 61,3 % des suffrages contre 33 % au républicain Scott Milne.
Le , à la suite du décès, à 88 ans, du sénateur d'HawaïDaniel Inouye, il devient président pro tempore du Sénat. Traditionnellement, ce titre est accordé au plus ancien sénateur de la majorité. Ainsi, le républicain Orrin Hatch lui succède en 2015 à ce poste. Il retrouve la présidence pro tempore le .
Après huit mandats consécutifs au sein de l'institution, il annonce qu'il ne se représentera pas aux élections sénatoriales de 2022[3].
Prises de position
Le , il a une altercation au Congrès avec le vice-présidentDick Cheney qui enjoint au sénateur du Vermont « d'aller se faire foutre » (« go fuck yourself »).
Portrait officiel de Patrick Leahy (2009).
En 2005, il est membre de la commission judiciaire et l'un des dirigeants démocrates à la pointe du combat contre les propositions de nomination de certains juristes conservateurs à des postes de juges fédéraux par le président George W. Bush. En , il dépose, avec le sénateur républicain Arlen Specter, une proposition de loi, l'Habeas Corpus Restoration Act of 2007, visant à accorder le droit à l'habeas corpus pour tous les détenus de Guantánamo.