Depuis la mort de sa fille deux ans plus tôt, Marie Jo élève seule ses deux petits enfants, les jumeaux Jules et Juliette. À la suite de l'incendie de leur immeuble qui n'a rien épargné, ils se retrouvent à la rue. Pour éviter que l'assistante sociale ne place les enfants en foyer, Marie Jo décide de frapper à la porte de leur père Jean-Noël. Mais ce dernier est marié à Marie-Ange, qui sort d'une grave dépression due au décès de sa mère, et a une fille (Marie-Ange a une fille aînée d'une première union). Ignorant totalement sa paternité envers Jules et Juliette, il décide quand même de les héberger en attendant que l'assurance leur trouve un autre logement. À l'insu de tous, Jean-Noël fait un test ADN et enquête sur les circonstances de l'incendie...
Le téléfilm a été réalisé avec un budget de 1,5 million d'euros et a employé une quarantaine de personnes[1].
Romane Bohringer, habituée aux rôles sombres, apparaît exceptionnellement dans une comédie. C'est la réalisatrice qui en eu l'idée et qui l'a convaincue. Marion Sarraut a déclaré à Télé 7 jours : « J'avais envie de la voir jouer quelqu’un de burlesque et fantaisiste ». Pour incarner le père de ses enfants, la réalisatrice souhaitait jouer sur le contraste et a choisi le comédien belge, habitué aux comédies à la télévision, Bernard Yerlès : « Il me fallait un acteur vraiment solaire pour incarner le mari. Et j’ai tout de suite pensé à lui. »[2]
Le tournage s'est déroulé en juillet et , à Lyon et sa région[3],[4]. C'est le lieu-dit « Le Beaunant », à Sainte-Foy-lès-Lyon, qui a été choisi comme lieu principal du tournage. Les caméras y ont tourné du au [1].
Réception critique
Télé Loisirs qualifie l'œuvre de « petite comédie sympathique » où « malentendus et de [sic] quiproquos sont au menu »[5]. Télé 7 jours parle d'« un téléfilm plaisant, porté par l'alchimie du duo formé par Bernard Yerlès Romane Bohringer »[6]. Notre temps mentionne un « touchant long-métrage » remplie « d'une suite de quiproquos infusés de tendresse et portés par des interprètes talentueux tels Bernard Yerlès [...] et Romane Bohringer »[7]. Moustique met en avant le jeu des deux acteurs principaux : Bernard Yerlès, « savoureux dans son rôle de menteur dépassé par la situation » et Romane Bohringer, « élégante sans tomber dans la caricature »[8].
Audience
Lors de sa diffusion sur France 3, le , le téléfilm a été suivi par 3,3 millions de téléspectateurs, en France, soit une part d'audience de 12,9 %, réalisant la meilleure audience de la soirée[9].