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Les premières études pour la construction de l'observatoire commencèrent en 1878. Le banquier Raphaël Bischoffsheim, passionné de sciences et d'astronomie, avait acheté le sommet du Mont Gros pour y installer un observatoire. Il fit appel à son ami Charles Garnier pour mener à bien le projet architectural, et celui-ci, se souvenant de sa formation de botaniste, aménagea un magnifique environnement paysager. Le site comprend 18 pavillons dont 13 portent la signature de Charles Garnier ; parmi ces bâtiments, on compte le grand équatorial, le petit équatorial abritant un instrument équatorial de 50 cm de diamètre qui a permis à l'astronome Auguste Charlois de découvrir cent-quarante petites planètes, l'équatorial coudé, la grande méridienne avec ses deux toits à pente mobile et à ouverture zénithale, et le pavillon central abritant une bibliothèque et les bureaux des chercheurs ; l'ensemble de ces bâtiments est implanté au milieu des sentiers botaniques du jardin et d'une oliveraie de deux cent cinquante arbres achetés par Charles Garnier.
Depuis 1988, le site de l’observatoire est inscrit à l’inventaire des ZNIEFF de la Région Provence Alpes Côte d’Azur. L’ensemble du site appartient à la ZNIEFF intitulée "Mont-Gros - Eze - Tête de Chien" qui relève de dix communes et couvre une superficie de 2 907 hectares[3]. Le il est partiellement classé au titre de Monument historique (France), et le , les bâtiments le sont en totalité, y compris les différentes lunettes[3]. L'observatoire obtient par la suite le label « Patrimoine XXe siècle » le [4].
Directeurs et personnalités
La direction de l'observatoire a été successivement confiée aux personnalités suivantes :
Le bâtiment du Grand Équatorial avec sa grande coupole, réalisé en pierre de taille de La Turbie, est formé d'une base carrée dont les quatre façades, parfaitement symétriques, sont identiques et animées par la présence de quatre colonnes ioniques. La base du bâtiment est une pyramide à plan coupé rappelant la forme d'un mastaba égyptien. Au-dessus de cette base se trouve le mur circulaire qui supporte la coupole. Elle a un diamètre intérieur de 22,4 mètres et extérieur de 23,90 mètres, et elle pèse près de 100 tonnes. La particularité est qu'elle repose sur un flotteur annulaire (de l'eau additionnée de chlorure de magnésium qui forment une solution incongelable). Charles Garnier modifia le projet pour permettre un système parallèle de rotation de la coupole, grâce à des galets roulant sur des rails. À l'origine le déplacement de la coupole avait lieu grâce à un simple treuil manuel, jusqu'à ce qu'en 1888 un moteur électrique soit installé. Depuis la restauration du bâtiment en 1969, la coupole se déplace sur un chemin de roulement.
Le portail d'entrée est surmonté d'une statue allégorique monumentale représentant le « Génie de la Science », encore appelé l'« Apollon sortant du Zodiaque », réalisée en 1884 par les ateliers Christofle, sur les plans du sculpteur Paul-Armand Bayard de la Vingtrie[5]. Réalisé en tôles de cuivre, le motif décoratif est exécuté dans un style puisant ses symboles dans l'art égyptien. En 2022, la sculpture a été entièrement redorée telle qu'elle était à l'origine[6].
Principal instrument
L'instrument principal de l'observatoire de Nice est la lunette astronomique équipant le Grand Équatorial, longue de 18 mètres, avec une lentille de 76 cm de diamètre. Elle fut pour la première fois opérationnelle en 1888 et était, à l'époque, la plus grande lunette du monde. Elle fut détrônée par la lunette de l'observatoire Lick, disposant d'une lentille d'un diamètre de 91 centimètres.
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Michel Fulconis, Raphaël Bischoffsheim, l'homme qui a offert à la France le plus grand observatoire du Monde, Éditions Regards du Monde, 2003
Jean-Lucien Bonillo (dir.), Les Riviera de Charles Garnier et Gustave Eiffel, Le rêve de la raison, Édition Imbernon, Marseille, 2004 (ISBN9782951639614)
Raymond Michard, Le premier siècle de l'Observatoire de Nice, p. 33-35, Nice-Historique, 1989, no 181 [lire en ligne]