Il est un des chevaliers chargés de l'exploration des côtes africaines par le prince Henri le Navigateur en 1441. Il double le cap Blanc[1] et, avec Antão Gonçalves, ils visitent la région de Rio de Oro où ils font des prisonniers noirs. Dès l'année suivante, ils entreprennent des captures d'esclaves[2].
En 1446, Nuno Tristão part de Funchal pour une nouvelle expédition. Son but est de reconnaître un petit fleuve au Sud du Cap Vert[3],[4]. Succombant à des flèches empoisonnées probablement sérères[5],[6], il est tué lors de cette expédition avec 20 de ses compagnons, alors qu'il opérait une tentative de razzia sur ces habitants dans l'embouchure d'un fleuve[7].
Hommages
Les îles Tristão, au large de la république de Guinée, lui doivent leur nom.
Une statue de Nuno Tristão fut érigée à Bissau en 1966[8].
↑Jean Amsler, La Renaissance (1415-1600), tome II de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 29-30
↑Jean Amsler, La Renaissance (1415-1600), tome II de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 31-32
↑A. Demougeot, « Découverte. La colonisation portugaise », Bulletin du Comité d'études historiques et scientifiques de l'A.O.F. « Histoire du Nunez » « 21 », , p. 177-289
↑(pt) A. Teixera da Mota, A descoberta da Guiné, Boletim cultural da Guiné Portuguesa, 1946, vol. 1 (1), p. 11-68, (2), p. 273-326; (3), p. 457-509.