En 1960, il épouse en 1ère noce la danseuse Monique Vence[2].
En 1962, cherchant un endroit calme pour travailler, il achète le château d'Hérouville dans le Val-d'Oise avec un ami[3]. En 1969, un incendie criminel selon l'enquête, se déclare dans l'aile Nord et détruit la totalité des bandes originales de ses œuvres, dont il ne possède aucune copie. Cet événement est terrible pour lui. Il décide malgré tout de recréer ces œuvres disparues.
Après juin 1970, il acquiert également une maison située au 56 rue Rajon à Auvers-sur-Oise (maison au Sphinx).
Michel Magne n'est pas un gestionnaire ni un comptable de ses finances. Sa générosité, l'accueil trop fastueux qu'il réserve aux artistes venant chez lui, le conduisent finalement à la faillite en 1972. Il est contraint de céder le château en location gérance et de s'exiler dans le Sud de la France avec sa famille. Ruminant cet échec, il ne se remet jamais du sentiment d'avoir été injustement spolié d'une part essentielle de sa vie. Il met fin à ses jours en absorbant des barbituriques le , dans une chambre du Novotel de Cergy-Pontoise quelques jours après l'audience du tribunal de commerce, qui allait définitivement mettre un terme à sa carrière, après la perte de son procès contre Yves Chamberland[6]. Ses cendres seront déposées dans la case no 1289 du columbarium du cimetière du Père-Lachaise.
En 2009, le réalisateur Jean-Yves Guilleux réalise le film documentaire Michel Magne, Le fantaisiste pop[7] et en 2015, Christophe Conte un autre film "Le Château d'Hérouville, une folie rock française" projeté le 19.01.2023 sur France 5, retraçant grandeur et décadence de la vie de châtelain du compositeur.
↑L. Bourdelas, Alan Stivell, Éditions Le Télégramme, 2012.
↑Nom du studio tel qu'il figure en en-tête des fiches pour l'ingénieur du son lors de l'enregistrement de l'album d'Elton John Goodbye Yellow Brick Road en mai 1973.