La chartreuse Notre-Dame-de-Bellevue de Saïx est bâtie en 1359. En 1567, les moines fuient à Toulouse, chassé par les soldats huguenots, et retour en 1574. A la Révolution, l'édifice est entièrement ravagé.
Les Trinitaires sont cités à Castres dès 1214 sur le plateau Saint-Jean. Ils déplacent leur couvent en 1364 à l'intérieur de l'enceinte de Castres, couvent qui sera détruit à la Révolution.
Le château d'Hauterive date XIIIe siècle, et appartenait tout d'abord à la famille de Montfort, puis à celle d'Hautpoul et jusqu'à aujourd'hui à la famille de Villeneuve. Remanié au XVIIe, l'édifice conserve de nombreux éléments médiévaux.
Aujourd'hui disparu, les remparts de Castres entouraient tout le centre-ville. Ils étaient composés de nombreuses entrées, et doublés de douves, fortins et autres défenses.
Château construit au XIIe siècle sur les bords de l'Agoût et détruit au XIXe siècle. Il a entre autres servi de prison et de résidence aux comtes de Castres
Motte et souterrains
À Piquo-Talen, des effondrements caractéristiques, à proximité de la motte, indiquent selon J. Bordenave et M. Vialelle la présence de cavités artificielles effondrées[1].
L'hôtel de Beaudecourt est construit en 1786 par Job de Beaudecourt, avant d'être confié au ministère de la Guerre en 1874, afin d'y installer les locaux de l'école d'artillerie de Castres et le 115e RALH.
La maison natale de Jean Jaurès est un édifice du XIXe siècle, appartenant à la famille Barbaza dont est issue la mère de Jean Jaurès. Ce dernier est par ailleurs né dans l'édifice.
Édifié en 1635 pour la famille Oulès, une riche famille de drapiers, l'hôtel de Nayrac servait alors de résidence et de boutique. Il tient son nom de la famille de Nayrac, qui le rachète en 1643.
L'hôtel Poncet date du XVIIe siècle, construit par Abel du Ligonier, grand-père du feld-maréchal protestant John Ligonier expatrié en Angleterre à la Révocation de l'édit de Nantes.
L'hôtel de Poncet est construit au XVIe siècle par un avocat, monsieur de Rozel. Il est racheté ultérieurement par la famille de Viviés, d'où il tient son nom.
Le château d'Arifat est construit dès le XIe siècle, afin de surveiller l'accès à la Durenque. Durant les guerres de Religion, il est incendié par les catholiques, ses propriétaires, la famille de Génibrousse étant huguenots. Il est ensuite reconstruit dans un style renaissance austère.
Installé dès 1954 dans le musée Goya, le musée Jean Jaurès n'obtient son indépendance qu'en 1988, et outre la vie de Jean Jaurès, il présente aussi de nombreuses expositions temporaires.
La place Jean Jaurès tient son nom du député Jean Jaurès. C'est la place principale de Castres, positionnée en bordure de l'Agout et construite entre 1833 et 1872.
La place Soult, baptisée ainsi en l'honneur du maréchal Jean-de-Dieu Soult, se trouve à l'entrée de Castres. Elle a été entièrement rénovée récemment, de 2018 à 2019.
Le jardin Frascaty dépendait à l'origine de l'hôtel Frascaty, un hôtel particulier bâti en 1715. Il est ensuite devenu un jardin public sous le nom des "Ormeaux de la Porte Neuve", et il borde les jardins privés de l'hôtel Beaudecourt.
Le jardin du Mail est élevé par le maire Louis Alquier-Bouffard en 1867 à l'entrée de la ville. C'est un parc à l'anglaise, avec canal et cascade artificiels.
Fondée en 1820, d'abord destinée aux produits de basse qualité, elle acquiert plus tard une certaine renommée régionale. Néanmoins, la crise de 1930 cause sa fermeture définitive en 1936. La plupart des bâtiments ont été rasés.
Prison construite en 1812, afin d'accueillir les déserteurs de la Grande Armée. Utilisé durant la Seconde Guerre mondiale comme annexe du camp de Saint-Sulpice et prison secrète, où étaient enfermés résistants et communistes. Aujourd'hui centre de loisirs de Castres
Construit en 1907 à l'emplacement du parc de Bouriatte, premier lieu de rugby à Castres, à la fin du XIXe. Largement rénové, il accueille jusqu'à 12500 spectateurs. Renommé en 2017 en hommage à Pierre Fabre, il s'appelait auparavant stade Pierre-Antoine, en hommage à Jean Pierre-Antoine.
Inauguré en 1904 d'après les plans de l'architecte Joseph Galinier, il ensuite adapté à la projection de films en 1931. Le plafond peint de la salle est l’œuvre de Jean-Paul Laurens.
Références
↑Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN978-2-343-07867-0), p. 363.