Il embrasse ensuite une carrière de haut fonctionnaire, démarrant comme auditeur au Tribunal des comptes en , et poursuivant au Conseil d'État l'année suivante.
À son poste, il fait approuver plusieurs lois de rupture totale avec l'idéologie conservatrice et autoritaire du franquisme, comme la dépénalisation de l'adultère et la reconnaissance des couples de fait, l'inscription du délit de torture dans le Code pénal, ou encore la protection juridictionnelle des droits fondamentaux.
Candidat de l'UCD à la présidence du gouvernement et tête de liste dans la Communauté de Madrid aux élections législatives anticipées du , il n'obtient que 11 sièges sur 350, contre 168 sous la précédente législature.
Fin de vie politique
Landelino Lavilla devient porte-parole du groupe Centriste le , mais démissionne le , abandonnant par la même son mandat de député, qui revient alors au premier non élu sur la liste, Leopoldo Calvo-Sotelo.
Le précédent, il avait démissionné de la présidence de l'UCD[2].
Nouvelle carrière de juriste
En 1983, Landelino Lavilla est nommé conseiller permanent du Conseil d'État, dont il a présidé diverses sections. Il refuse de devenir membre du Tribunal constitutionnel en 1992, puis Défenseur du peuple en 1994.
Élu à l'Académie royale de la jurisprudence et de la législation en , il prend possession de son fauteuil deux ans plus tard. En 2003, il en est élu président, et se voit réélu en .
Mort
Landelino Lavilla meurt à Madrid le à l'âge de 85 ans des suites d'une longue maladie[3].