Le chef-lieu est situé exactement au débouché de la vallée sur la vallée du Drac, où va se jeter la Séveraissette.
Géologie et relief
La vallée de la Séveraissette, qui pénètre profondément dans le massif en direction de l'est ; route carrossable jusqu'à Molines-en-Champsaur (5 kilomètres). En saison sèche, la rivière accuse une perte sur plusieurs kilomètres, et dévoile un lit caillouteux.
Le hameau de Molines-en-Champsaur, ancien village retiré à l'intérieur du massif (altitude 1 250 m), point de départ de randonnées pédestres vers le vallon du Roy (ruines d'anciens habitats, alt. 1 400 m) et le sommet du Vieux Chaillol (alt. 3 163 m) par l'ouest.
Le point culminant de la commune est le Vieux Chaillol (3 163 m).
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité modérée[1].
torrents de la Séveraissette, de la Muande, du Merdarel, de l'Orteyer, du Vallon, des Lauzières, de Chagnard, des Dalles noires, de l'Espére, de la Selle, du Viallet, du Creux de l'Aigue, de Londonnière, de la Valette,
Riou Beyrou,
ruisseaux de l'Andrieux, des Pins, des Miasses, de Lestrousse, des Cloutous, de la Lauzière, des Courts.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 058 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Bonnet Champsaur », sur la commune de Saint-Bonnet-en-Champsaur à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 085,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 35 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , La Motte-en-Champsaur est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (52,2 %), forêts (22,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), prairies (1,2 %)[17].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
L´activité principale des habitants de la commune est l´agriculture, essentiellement avec l'élevage ovin[18].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Mota en 1179[23],[24].
Le nom occitanmota, transcrit « motte » en français, désignait une butte ou hauteur, éventuellement artificielle, sur laquelle on construisait un château fort[25]. Comme de nombreux autres villages de l'aire occitane ou francoprovençale (La Motte-du-Caire (Alpes-de-Haute-Provence), La Motte-d'Aveillans (Isère), etc.), la Motte-en-Champsaur a donc comme origine un château, aujourd'hui disparu.
Au Moyen Âge, La Motte et Molines, qui constituaient le mandement de la Motte, ne formaient qu'une seule communauté et qu'une seule paroisse[26].
En 1931, la commune de Molines, située en amont sur la Séveraissette, a été intégrée à la Motte, qui a donc étendu son territoire à la totalité du haut bassin de la Séveraissette.
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :
total des produits de fonctionnement : 219 000 €, soit 974 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 194 000 €, soit 864 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 81 000 €, soit 358 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 38 000 €, soit 171 € par habitant ;
endettement : 2 000 €, soit 9 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 10,36 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 6,56 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 136,47 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 270 €[30].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2021, la commune comptait 209 habitants[Note 3], en diminution de 2,79 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 84.
↑Jacques Astor, Dictionnaire des noms de famille et des noms de lieux du midi de la France, Millau, Éditions du Beffroi, , 1293 p. (ISBN2-908123-59-2, BNF39034098), pp. 526-527.