Pierre Adelin sort en libération conditionnelle de la prison où il purge quinze ans pour le meurtre de sa femme, alors qu'il clame toujours son innocence.
Seule sa fille Nina est persuadée de son innocence et lui apporte un soutien sans faille, au contraire de ses deux frères, Patrick, l'aîné, qui est persuadé de la culpabilité de son père et a coupé les ponts avec lui, et Alexandre, le cadet, qui souffre de problèmes de drogue.
Nina peut compter sur le soutien Martial Belaï, le psychiatre de Pierre durant son séjour en prison.
Fiche technique
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Le choix de la production pour l'interprète du personnage principal s'est vite fixé sur Chloé Chaudoye : « Nous recherchions une comédienne capable de porter un rôle principal - donc avant tout une bonne comédienne. Après avoir fait des essais avec cinq ou six actrices, Chloé s'est clairement imposée »[17]. La comédienne précise : « On est totalement à l'opposé du personnage des Petits Meurtres…. Ça fait du bien aussi. C'est la première fois que je reçois une proposition pour un premier rôle à l'écran. Sans parler d'appréhension, je suis toujours dans le doute, j'ai le trac, tout simplement parce que j'aime ce que je fais. Un rôle, c'est toujours une responsabilité, une pression, qu'il soit principal ou pas. On se demande comment ça va se passer avec l'équipe, si on va trouver de la complicité avec les comédiens… c'est toujours compliqué »[17].
Le rôle du père de Nina est confié à Bruno Wolkowitch : « Une chose m'a particulièrement intéressée - parce que je n'ai pas eu souvent l'occasion de le faire - c'est incarner un monsieur "normal". Dans le choix des costumes, du physique, c'est un homme qui n'a aucun type de séduction. Il est en recherche d'une vérité intérieure qu'il arrivera – ou pas – à établir »[17].
En Belgique, le téléfilm, diffusé le sur La Une, est regardé par 202 049 téléspectateurs et se classe deuxième en termes d'audience[19].
En France, diffusé le sur France 2, il est regardé par 4 290 000 téléspectateurs et se classe premier en termes d'audience[20].
Accueil critique
Pour le magazine Moustique, ce téléfilm offre un rôle touchant à Bruno Wolkowitch (Pierre), bien accompagné par Chloé Chaudoye (Nina) et le Belge Nicolas Gob (Patrick)[21].
Pour Isabelle Dhombres, du magazine Télé-Loisirs, « La précision de la mise en scène de Carole Kornmann – qui signe là sa première réalisation – s’adapte au cahier des charges inhérent au format, tout en illuminant d'humanité ses deux personnages principaux, en laissant place aux silences. Le soin particulier porté aux flashbacks lui permettent également de rester au service de l'intrigue, sans pour autant encombrer la narration. Artisan indispensable à la réussite de cette adaptation, les comédiens de cette famille décomposée apportent chacun leur touche avec justesse et sobriété, évitant habilement les sorties de routes. Quant à Chloé Chaudoye, bien connue des fidèles de la série Les petits meurtres d’Agatha Christie 70's, sa composition sans égo ni fioritures, déclenche une empathie immédiate. Sa complicité avec Bruno Wolkowitch, pierre angulaire du film, éclaire le récit sur toute sa longueur, survivant à moult rebondissements »[11].
Jean-Christophe Nurbel, du site Bulles de culture, est moins enthousiaste : « Si ce thriller familial ne manque pas d'un peu de suspense, La fille de l'assassin peine malgré tout à captiver avec son intrigue lente et ses personnages manquant de nuances. Dommage »[8].
Pour Télé 7 jours, La Fille de l'assassin est « un thriller glaçant avec pour toile de fond de sombres secrets de famille. Si Bruno Wolkowitch, dans ce rôle de médecin que tout accable, confirme son immense talent, celui de Chaudoye apparait comme un évidence »[13].
De son côté, Télé 2 semaines met en exergue « un drame poignant et des comédiens impeccables »[13].