Cabanes, avec l'église Saint-Barthélémy reconstruite en 1836 sur une ancienne église dédiée à Saint-Symphorien.
Cadour.
Le Cayla, avec un pont gallo-romain sur la rivière Aveyron permettant la traversée de l'antique voie romaine utilisée pour le transport du minerai extrait des mines de la vallée.
Le Rieu,
Requista, avec un château construit à partir de 1630 par la famille de Patras dont le blason sur la porte d'accès.
Teulières, avec une église construite après 1843 et contenant deux retables anciens.
On compte quatre paroisses sur cette commune : La Bastide l'Évêque, Teulières, Cabanes et Cadour. Il s'agit là du nom des principaux villages auxquels se rajoutent de très nombreux hameaux plus ou moins gros.
Histoire
Moyen Âge
Fondée en 1280 par l'évêque Raymond de Calmont, La Bastide-l'Évêque est une des cinq bastides du Rouergue occidental, avec Najac, Sauveterre-de-Rouergue, Villeneuve d'Aveyron et Villefranche-de-Rouergue. Il s'agirait d'une fondation de l'Évêque de Rodez sur les dépouilles des Morlhon, faidits, pour contrer la bastide comtale de Vilafranca (Villefranche-de-Rouergue) afin de limiter son peuplement, son rayonnement et son essor. L'évêque lui octroya une charte en 1280. Ce fut cependant un échec politique et la bastide demeura un village.
Au XIVe siècle, l'activité minière était très importante, 13 moulins appelés « martinets » étaient exploités dans la vallée du Lézert ; ils étaient utilisés pour fondre le cuivre et ébaucher des chaudrons. L'activité continua jusqu'à la fin du XIXe siècle et s'éteignit faute de rentabilité.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[4],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 820 habitants, en évolution de +0,37 % par rapport à 2008 (Aveyron : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La commune est essentiellement rurale, on y trouve donc de nombreuses exploitations agricoles dont l'activité varie entre l'élevage bovin viande ou bovin lait mais également ovin. De nombreux artisans résident ou travaillent dans la commune de La Bastide. Un certain nombre d'habitants ont choisi simplement de s'y installer mais exercent leur activité professionnelle dans les agglomérations voisines comme Villefranche-de-Rouergue ou Rieupeyroux.
Lieux et monuments
La Bastide L'Évêque
L'église romane Saint-Jean-Baptiste des XIIIe et XIVe siècles avec un imposant clocher porche,
Les armes de la commune de La Bastide-l'Évêque se blasonnent ainsi : D’azur à la crosse épiscopale contournée d’or accostée en chef des chiffres 12 à dextre et 80 à senestre du même, au lion d’argent brochant sur le fût de la crosse.
Bibliographie
(oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Pierre Marty), Riu-Peirós : La Bastida-de-l'Evesque, La Capèla-Bleis, Previnquièiras, Sent-Sauvador, Vabre-Tisac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Riu-Peiros, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 304 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN2-907279-42-4, ISSN1151-8375, BNF37078683)
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑Jean-Denis Bergasse, Hommage à Jacques Fabre de Morlhon, 1913-1976 : mélanges historiques et généalogiques Rouergue - Bas-Languedoc, , 478 p. (présentation en ligne), p. 170
L'auteur met en évidence la confusion entre La Selve et Veuzac que l'on retrouve dans la plupart des publications.
↑Antoine du Bourg, Ordre de Malte : Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, , p. 567, lire en ligne sur Gallica
Il s'agit en fait de Hauteserre, Rulhe et Saint-Jean d'Abirac échangés contre Cabanes et La Selve (Bergasse 1978, p. 170, note 119)