Docteur en droit de l'Université de Paris, avocat et républicain modéré, il est nommé préfet du Loiret (1871) puis préfet de police (1871-1876).
Élu député dans la circonscription de Corbeil en , il siège au Centre gauche et il est signataire, lors de la crise politique de mai 1877, du manifeste des 363. Réélu en , il est cependant battu en .
Il se présente alors dans la circonscription de Grasse, en , et remporte les élections. Il devient ensuite sénateur des Alpes-Maritimes, en , mais ne se représente pas en 1894.