En 1941, il élabore la maquette d'un timbre poste courant à l'effigie du maréchal Philippe Pétain[3].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il appartient au Front national des Arts , un organe de la Résistance dans le milieu des beaux-arts. Il obtient le prix Abd-el-Tif en 1942 avec André Bourdil. Il est notamment reconnu pour sa période algérienne où il peint des paysages des oasis du Sud algérien, mais aussi de l'Algérois.
Il publie une étude sur L'Histoire de la gravure aux Éditions Berger-Levrault en 1947, faisant suite, en 1943, à son étude de La Lithographie originale en France. Il devint docteur avec une thèse intitulée L'influence de l'Italie dans la peinture hollandaise. Il revient à l'École nationale des beaux-arts d'Alger en 1950, il y retournera en 1956 comme titulaire de la bourse des anciens Abd-el-Tif. En 1951, il fait la connaissance de Roger Forissier à qui il recommande la Hollande[4].
André Encrevé, « Bersier, Jean-Eugène », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : « A-C », Paris, Les Éditions de Paris Max Chaleil, 2015, p. 263-264 (ISBN978-2846211901).
Élizabeth Cazenave, La villa Abd-el-Tif. Un demi-siècle de vie artistique en Algérie 1907-1962, Association Abd el Tif, 1998 et 2002 (ISBN978-2-9509861-1-5).