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Fils d'ingénieur en aéronautique Jacques Robert passe son baccalaurét avant de commencer des études de Droit. Il effectue son service militaire en 1935 au 507e régiment de chars de combat (507e RCC). Il est promu au grade de sous-lieutenant en .
En 1937, il travaille dans l'imprimerie.
La campagne de France
Mobilisé en , il est affecté au 8e bataillon de chars. Il se distingue particulièrement en devant Rethel. Au cours de ces combats, il provoque la destruction de plusieurs dizaines de blindés allemands. Il reçoit des mains du général de Lattre de Tassigny, la légion d'honneur et la croix de guerre.
Le renseignement et l'action
En , il refuse la capitulation. Il entre au service de renseignement "Vichy" d'où il mène de nombreuses actions.
En , il entre à la Confrérie Notre-Dame de Gilbert Renault (Colonel Rémy). Il part en mission à Londres en . Au cours de ce séjour il signe son engagement pour la France libre avec le grade de Capitaine. Il est parachuté deux mois plus tard en France. Son réseau a été entre-temps démantelé par les arrestations. Recherché par la gestapo, il doit passer en zone sud et s'installe à Lyon.
De ce lieu de repli, il fonde un nouveau réseau. Le réseau Phratrie couvre bientôt toute la France. Début 1944, il enverra jusqu'à 330 messages quotidiens à Londres.
Pourchassé par les polices allemande et française, il doit partir pour l'Angleterre et laisser la direction du réseau à son second. Dès son arrivée il est intégré au Bureau central de renseignement et d'action (BCRA).
Jacques Robert part lui-même en mission sous le pseudonyme de Molécule. Il est parachuté dans la nuit du 26 au à la tête de la mission Bergamote sur le terrain de Nadapeyrat près de Bourganeuf en Creuse. C'est un secteur où se trouve regroupé l'essentiel des groupes de FFI du département placé sous le commandement du commandant Albert Fossey-François. La mission s'installe dans le village du Puy sur la commune de Vidaillat.
Pendant deux mois, Rewez partage le sort des maquisards creusois, et leur fait partager son expérience. Il dispose d'une volumineuse synthèse des renseignements transmis par les réseaux implantés localement. Sa mission, qui comporte également, un officier américain, et deux officiers britanniques, est stationnée au plus près de l'État-major départemental de la Résistance. Ils font face durant la seconde quinzaine de à l'intervention meurtrière de la brigade Jesser. Ils mènent également de nombreuses actions de guérilla et des sabotages.
Le , Jacques Robert est l'un des premiers à pénétrer dans Guéret libéré. À partir du , Jacques Robert dirige une dernière opération d'infiltration (Mission Sainfoin) dans le Jura.
De mai à , Jacques Robert est conseiller militaire à l'ambassade de France en Norvège. Il effectue encore quelques missions pour le SOE, avant d'être démobilisé.
De 1946 à 1979, il occupe de hautes fonctions dans le secteur privé du négoce et de l'industrie.
Photographie de Jacques Robert (en tenue parachutiste) sans date ni indication de lieu. Il est possible qu'elle ait été prise en Creuse à la Libération [3]