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Il démissionne de son mandat de conseiller régional de Franche-Comté dès son élection de sénateur le mais reste conseiller municipal de Besançon jusqu'en 2020.
Il a été conseiller régional de Franche-Comté de 2004 a 2014, chargé de la 4e commission : « Transports – Infrastructures – Habitat – Politique de la ville » et de la 5e : « Environnement – Énergie – Tourisme – Patrimoine – Sport – Coopération ». Il fut également conseiller général et président de la commission éducation-collège. Il démissionne pour cause de cumul des mandats de son poste de conseiller régional de Franche Comté.
Il a été président du Dojo Franc Comtois (1986-2011) ainsi que président–fondateur de Coup de pouce (soutien scolaire), Toboggan (psychomotricité pour les enfants de 4 à 6 ans) et France humanitaire (cabinet dentaire pour les démunis).
Il a été élu lors du second tour des élections législatives françaises de 2007 député à la deuxième circonscription du Doubs(Besançon-Est) avec 52,78 % contre la socialiste Marie-Guite Dufay. Il était arrivé en tête au premier tour avec 45,27 % des suffrages avec une liste d'union de la droite devant Marie-Guite Dufay (29,13 %). Secrétaire de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, il sera l'auteur de trois rapports parlementaires. En , il publie un rapport sur « Agir pour davantage d'égalité des chances et d ouverture à la diversité dans l'accès à l'emploi des jeunes : une urgence », où il montre la pertinence des écoles de la deuxième chance. Responsable de la mission parlementaire '« Mission d'information sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants », il prône l'inclusion dans la licence des modules relatifs au socle commun des compétences et de mieux articuler le concours et le master en organisant des épreuves d’admissibilité, à caractère académique en fin de licence et des épreuves d'admission, à caractère professionnel, en fin de master, celles-ci devant évaluer les compétences didactiques des candidats et leur capacité à appréhender les problématiques transversales du métier et de l'école. Le texte a été adopté par la mission et sa publication sous la forme d'un rapport d information n° 4033 : « Mieux former les enseignants en »[2].
Il est l'auteur d'un rapport qui fait référence en France sur le socle commun des connaissances et compétences au collège. Le Rapport Grosperrin est mis en ligne et consultable sur le site du ministère de l'Éducation nationale.
Au second tour des municipales de mars 2014, le maire sortant Jean-Louis Fousseret emporte la triangulaire gauche-droite-FN à la majorité relative avec moins de 3 % d'écart, ce qui constitue le meilleur score de la droite républicaine depuis 1983 (651 voix d'écart avec 49,3 %). Lors des élections municipales de 2020 Jacques Grosperrin est pressenti comme tête de liste pour Les Républicains. Il choisit de ne pas se présenter comme tête de liste. C'est Ludovic Fagaut, conseiller municipal et vice-président LR du conseil départemental du Doubs qui est investi en tant que tête de liste. Jacques Grosperrin est quant à lui en dernière position sur la liste « Besançon Maintenant ».
Sénateur du Doubs
Élu sénateur du Doubs le 28 septembre 2014 et renouvelé en 2020, Jacques Grosperrin a occupé différentes fonctions au sein du Sénat. Depuis son premier mandat, il siège au sein de la Commission de la Culture, de l'Éducation, de la Communication et du Sport et porte un œil attentif aux sujets liés à l'éducation, l'enseignement supérieur et le sport.
Il est actuellement Vice-Président de sa commission, membre du groupe d'études Pratiques sportives et grand événements sportifs et des groupes interparlementaires d'amitié avec le Japon, l'Italie et le Saint-Siège.
Mandat 2014-2020
Il a été investi en à l'unanimité par la commission présidée par le triumvirat de l'UMP (Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin) pour mener une liste d'union pour les sénatoriales de avec l'UDI et le MoDem avec Christine Bouquin (DVD), présidente du conseil départemental du Doubs et ce en continuité des municipales de Besançon. Jacques Grosperrin est élu sénateur du Doubs le 28 septembre 2014.
Rapporteur du budget de l'enseignement supérieur pour la loi de finances 2015 au Sénat, il « porte » l'ordonnance de la création de l'université des Antilles. Il est nommé en rapporteur de la commission d'enquête du Sénat « Perte des repères républicains et difficultés des enseignants », qui proposera des préconisations après six mois d'auditions à venir.
En , il démissionne du Conseil supérieur des programmes (institution de 18 membres créée en 2013). Il critique notamment « l'idéologie » et « les dérives communautaires » et considère cette instance, contrairement à sa mission de garantir la transparence du processus d'élaboration de ces programmes comme « le bras armé de la ministre de l'Éducation nationale »[3].
Il est nommé en 2015 sénateur au conseil d'administration du Haut conseil d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur.
Il est nommé parlementaire en mission par le gouvernement en avec le député de l'Hérault Patrick Vignal pour dresser un état des lieux de la pratique des arts martiaux mixtes plus communément appelée [5](MMA). Les rapporteurs proposent notamment la reconnaissance juridique de la Confédération des arts martiaux et des sports de combats (CFAMSC) et la mise en place d'un observatoire au sein CFAMSC.
La lente reconnaissance de cette discipline a finalement abouti en 2020 avec la création de la Fédération de MMA Française conformément aux disposition de l'arrêté ministériel 31 janvier 2020 signé par Roxana Maracineanu, alors Ministre des Sports accordant la délégation du MMA prévue à l’article L. 131-14 du code du sport à la Fédération française de boxe.
Rapporteur du budget pour l'enseignement supérieur, il devient en vice président de la commission culture. Le champ de compétences de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication recouvre principalement l'éducation, la recherche, la culture, la communication, la francophonie, le sport, la jeunesse et la vie associative.
Il est par ailleurs devenu sénateur rapporteur pour le projet de loi relatif à l'Orientation et à la Réussite des Etudiants (ORE) déposé le . En effet, trois défis majeurs ont nécessité une réforme de l'entrée dans l'enseignement supérieur, à savoir : la hausse toujours plus importante du nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur, un échec massif en licence et des difficultés sur la plateforme d'Admission post bac APB.
Au sujet de la nouvelle plateforme Parcoursup ayant remplacé APB, il annonce le le dépôt d'une proposition de loi à la rentrée afin de rendre obligatoire la publication des « algorithmes locaux » utilisés pour chaque formation[6]. Selon lui, « Si les attendus et les critères généraux sont connus, les candidats sont néanmoins en droit de disposer de l’information la plus complète possible leur permettant de formuler des vœux réalistes et éclairés »[7].
Celle-ci arrive finalement en deuxième position, avec 24,23 % des voix. Dans le Doubs, la liste conduite par Marie-Noëlle Biguinet obtient 22,38 % des voix.
Ainsi, Jacques Grosperrin est élu conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté et prend ses fonctions le vendredi 2 juillet 2021 et participe au groupe de l'opposition "Union des républicains et du centre et écologistes indépendants". Par ailleurs, il siège à la commission n°3 en charge de l'apprentissage et formation professionnelle - sanitaire et social - lycées - enseignement supérieur - recherche.