Berriat-Saint-Prix est le fils de Pierre Berriat, procureur du bailliage du Grésivaudan. Sa mère, Françoise Trousset, est également issue d'une famille de magistrats.
Grâce au mariage de Zoé Berriat avec Jacques-Joseph, Jacques Berriat-Saint-Prix et sa fratrie deviennent les amis et beaux-frères de la famille Champollion.
Tout comme ses frères et sœurs, Berriat-Saint-Prix a passé beaucoup de temps dans la propriété du domaine des Ombrages ainsi qu'à Vif, où il fit se dérouler un très grand nombre de scènes de son œuvre en cinq tomes L'Amour et la Philosophie[2].
Partisan de la Révolution, il représente la Garde nationale de l'Isère à la fête de la Fédération à Paris en 1790. Il enseigne à l'École centrale de l'Isère de 1796 à 1804. En 1802, nait son fils Charles Berriat-Saint-Prix. En 1805, il est nommé à la chaire de procédure civile et de législation criminelle de l'École de droit de Grenoble. Il occupe ensuite ces mêmes chaires à la faculté de droit de Paris, de 1819 jusqu'à sa mort.
Membre de nombreuses sociétés savantes, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1840. Il est l'auteur de très nombreuses publications dans les domaines juridique et administratif, ainsi qu'en matière d'histoire du droit, et il est célèbre pour une édition de Boileau.
Fervent partisan de Napoléon, il s'est intéressé au droit ainsi qu'à de nombreux sujets d'érudition et s'est fait connaître à la fois comme antiquaire, économiste, agriculteur et éditeur.
Portraits
Anonyme, Portrait de Jacques Berriat-Saint-Prix, huile sur toile. Coll. musée de Grenoble (inv. MG 359).
Œuvres
L'Amour et la Philosophie, œuvre en cinq volumes, Paris, Lavillette et Cie, 1801[4],[5] ;
↑Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p., Grandes familles Vifoises et personnages illustres, chap. 2ème Partie : Chapitres Particuliers (« Les Berriat »), p. 157.
↑Jacques (1769-1845) Auteur du texte Berriat-Saint-Prix, L'Amour et la philosophie, par Berriat-Saint-Prix. Tome 3, (lire en ligne)