André Weiss naît à Mulhouse, fils de Louis Weiss et de son épouse Salomé Eugénie Kiener[1]. Il fait ses études à la faculté de droit de Paris[2]. Il est agrégé de droit en 1880 et professeur agrégé à l'université de Dijon de 1881 à 1891. Il épouse Irma Justine Eugénie Liotard-Vogt le à Dijon[3]. Il est nommé à la faculté de droit de Paris en 1891, d'abord comme professeur agrégé, puis comme professeur adjoint (1894). Il est professeur titulaire de droit privé de 1896 à 1908 et, à partir de 1908, titulaire de la chaire de droit international et de droit international privé[1]. À partir de 1907, il fut également conseiller juridique du ministère français des Affaires étrangères. Il devient le premier président du Comité protestant des amitiés françaises à l'étranger lors de sa fondation en 1915[4]. Il est délégué à la Conférence de paix de Paris (1919).
↑« Gustave Jules Liotard-vogt », Dictionnaire historique, généalogique et biographique (1807-1947), sur ccomptes.fr, [lire en ligne]
↑Denis Carbonnier, « Le Comité protestant de propagande française à l'étranger (1915-1927) », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 160, , p. 186 (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
Biographie des Juges. M. André Weiss, Vice-Président. In: Rapport Annuel de la Cour permanente de justice internationale. t.1 (1922–1925). A.W.& Sijthoff's Publishing, Leyde 1925, p. 13-14
Tribute To The Memory of M. André Weiss. In Fifth Annual Report of the Permanent Court of International Justice. A.W.& Sijthoff's Publishing, Leyde 1929, p. 18-19
Alexandre Thommes, « Charles André Weiss », sur cths.fr, Comité des travaux historiques et scientifiques, (consulté le ).
Ernest Seillière, « André Weiss », Revue internationale de l'enseignement, vol. 83, , p. 47-49 (lire en ligne, consulté le ).