Né dans une famille de mélomanes, le jeune Henri Goublier se passionne pour la musique. Son père étant très pris par son métier, c'est son frère aîné Émile qui lui apprendra la musique. La mort soudaine de son frère le laisse désemparé. Il trouve un emploi de musicien au théâtre de la Gaîté-Lyrique à Paris.
En 1913, il compose sa première opérette, Mam’zelle Vésuve.
En 1915, il compose l'opérette La cocarde de Mimi-Pinson avec la collaboration de Maurice Ordonneau et Francis Gally. Cette comédie est un énorme succès en raison du contexte de la Grande Guerre et du thème abordé concernant le travail de fabrication de cocardes tricolores par des midinettes surnommées les Mimi Pinsons.
En 1916, il crée l'opérette La demoiselle du printemps ; l'année suivante il réalise une nouvelle opérette sur le thème de la guerre avec La fiancée du lieutenant ; en 1919 il met en scène sa nouvelle création Un mariage parisien; et en 1920, son opérette L' Héritière en loterie est créée à Liège sous la direction d'Édouard Daurelly.
Dans les années 1920, il décentralise les projets théâtraux autour de Paris avec l'organisation des Théâtres du Consortium.
Dans les années 1930, il continue à composer d'autres opérettes. En 1931, Billy Bill ; en 1935, La nuit est belle. Il part avec une troupe de comédiens en Amérique du Sud pour jouer plusieurs opérettes.
Henri Goublier fils meurt le en son domicile 98 boulevard Malesherbes. Il est enterré dans le caveau familial au cimetière du Père-Lachaise (4e division)[1] à côté de son père.