Au début de la guerre, Heinrich Trettner sert comme officier d'état-major et officier d'opérations de la 7. Flieger-Division jusqu'au . Dans le même temps, Heinrich Trettner est affecté en tant que conseiller auprès de l'Inspection des Fallschirmjäger du au . Pendant les campagnes polonaises et françaises, il sert comme chef des opérations à l'état-major de la 7. Flieger-Division jusqu'au . Il est ensuite nommé chef des opérations dans l'état-major de la XI. Fliegerkorps du au , prenant part à l'opération aéroportée sur la Crète. Pour cela, il est promu chef d'état-major de la XI. Fliegerkorps, mais le , il est réaffecté à la tête de la formation et devient commandant de la 4. Fallschirmjäger-Division jusqu'au , quand il est fait prisonnier par les troupes américaines. Il est ensuite transféré au camp de prisonniers de guerre de l'armée britannique au Royaume-Uni, où il reste incarcéré jusqu'au [2].
Après-guerre
Heinrich Trettner est libéré le et travaille pour une organisation caritative Diözesan-Caritasverband. Il complète son apprentissage de commercial avec « Vaupel Sohn », un détaillant de verre à Düsseldorf, en . Il s'inscrit ensuite à l'Université de Bonn et étudie l'économie et la jurisprudence où il reçoit son diplôme en économie en 1956.
Immédiatement après avoir reçu son diplôme, Heinrich Trettner rejoint ensuite la Bundeswehr. Il est transféré au Grand quartier général des puissances alliées en Europe (Supreme Headquarters Allied Powers Europe ou SHAPE) à Paris avec un poste de commandant du département de la logistique jusqu'au .
En tant qu'inspecteur général, Heinrich Trettner a apparemment des relations conflictuelles avec Karl Gümbel(de), le Sous-ministre de la Défense, et s'est opposé à la prise d'ordres venant d'un fonctionnaire, Gumbel, en l'absence du ministre. Il est également opposé à une décision rendue par le ministre, bravant une ordonnance du tribunal, que les membres de l'armée pourrait adhérer à un syndicat. Ces facteurs ont conduit à sa démission, qui a presque coïncidé avec celle de Werner Panitzki(de), le chef du personnel de la Luftwaffe[3].
Heinrich Trettner meurt un jour avant son 99e anniversaire. Il était le dernier Général encore vivant de la Wehrmacht.
(de) Walther-Peer Fellgiebel, Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes, 1939-1945 : die Inhaber der höchsten Auszeichnung des Zweiten Weltkrieges aller Wehrmachtteile, Friedberg/H, Podzun-Pallas, (ISBN3-7909-0284-5).
(de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger : die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs, Ranis/Jena, Scherzers Militaer-Verlag, (réimpr. 2005, 2006), 846 p. (ISBN978-3-938845-17-2 et 3-938845-17-1, OCLC891773959).
(de) Helden der Wehrmacht : : unsterbliche deutsche Soldaten, Munich, FZ-Verl, (ISBN978-3-924309-82-4).