Pour les articles homonymes, voir Hard Candy.
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Albums de Madonna
The Confessions Tour(2007) Celebration(2009)
Singles
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Hard Candy est le onzième album studio de la chanteuse américaine Madonna mis en vente internationalement le 28 avril 2008 sous l'étiquette de la Warner. Cet opus est le dernier produit par la maison de disques Warner (avec la compilation Celebration sortie en 2009).
Hard Candy fait suite à Confessions on a Dance Floor. Ce nouvel album est une collection de 12 titres up-tempo dans un style plus urbain/hip-hop grâce à ses nouvelles collaborations avec Timbaland, Justin Timberlake, Pharrell Williams des Neptunes ou encore Nate « Danja » Hills.
Le premier single, 4 Minutes avec Justin Timberlake et Timbaland, sort en mars 2008.
Comme pour Confessions on a Dance Floor[2], l'album a reçu de nombreuses critiques favorables. L'album est cependant critiqué sur le fait d'essayer de s'approprier le marché urbain[3] avec Mark Savage, de la BBC Music, qui écrit que « les chansons de Timbaland rappellent une version de moindre qualité pour Madonna que celle écrites pour Nelly Furtado »[4]. The Times note que « Hard Candy n'est pas une catastrophe », les producteurs de l'album ont « déjà fait les mêmes choses avec Nelly Furtado, Britney Spears et Gwen Stefani[5] »[6]. Cependant d'autres pensent que cet album tel que cyberpresse.ca trouve qu'il s'agit d'« un album sans surprise. Les chansons ne sont pas particulièrement bien écrites mais en revanche très efficaces, remarquablement produites et, du point de vue de l'habillage sonore, extrêmement actuelles et marquées par la patte Timbaland/The Neptunes[7]. »
En France, Les Inrockuptibles défendent l'album : « Accusé unanimement de cynisme marchand, le “Bonbon dur” de Madonna l’a surtout été à avaler par une presse qui semblait soudainement née de la dernière pluie. Comme si son projet de domination du monde par toutes les stratégies – opportunisme artistique, prodiges de marketing – était nouveau. Comme si cette volonté de puissance ne touchait pas chez l’artiste quelque chose de plus vaste que le simple cynisme marchand, une sorte de défi insensé, rageur, métaphysique, dont l’adversaire est rien moins désormais que le temps (qui transforme – les goûts, le marché –, dégrade – les corps –, et ne se dompte pas aisément). Comme si surtout ce complexe de dominatrice n’avait pas déjà occasionné des audaces musicales notables. Sur le papier, le choix de Timbaland et Pharrell Williams à la production semblait venir bien tard. À l’écoute, le disque étonne et ressemble finalement assez peu aux productions livrées au mètre des deux compères. Des cinq morceaux signés Timbaland et Danja, seul le lourd single 4 Minutes porte la griffe sonore désormais très dévaluée (puisque tout le monde, jusqu’à M. Pokora, en bénéficie) de son producteur. Sur les quatre autres, sa manière se confond presque à celle, autrement subtile, de Pharrell Williams. C’est, de toute façon, la troisième force en présence qui a le plein contrôle des manettes, à savoir Madonna elle-même, coproductrice de tous les morceaux, unifiant les différents styles de chacun jusqu’à les rendre indiscernables, recyclant tous ses acquis passés (jusqu’à certains effets de filtre appris chez Mirwais) pour organiser une sorte de mémorial Madonna, où ne manque même pas le son new-yorkais façon Jellybean de ses débuts (Holiday, Borderline). Deux grandes réussites dominent l’album, le tenace She’s Not Me, écrit par Pharrell, et surtout le remarquable Beat Goes on, pour lequel la Madonne s’adjoint les services du toujours très stylé Kanye West. » (Les Inrockuptibles, mai 2008).
*= Singles **= Singles promotionnels
Estimations : 4 500 000
Sticky and Sweet Tour est le nom de la tournée de Madonna[17], elle débute le 23 août 2008 à Cardiff et s'est terminée le 2 septembre 2009 à Tel Aviv. Entre 8 et 9 titres de Hard Candy y sont interprétés.