Guy Braibant fut aussi membre du Parti communiste français à partir de la fin de la Deuxième Guerre mondiale[2], jusqu'en 1984. Il favorisa l'évolution du PCF et participa notamment en 1975 à la rédaction du « projet de déclaration des libertés » lancée par ce parti.
Bien qu'il ait quitté le PCF en 1984, lorsque les communistes renoncent à participer au gouvernement, la méfiance à l'égard de ces derniers le fait écarter de l'accès à la présidence de la section du contentieux. Il devient président de la section du rapport et des études au Conseil d'État en 1985, qui est élevée du statut de commission à celui de section pour l'accueillir[2]. Il tient cette fonction de 1985 à 1992. Il est par la suite président de section honoraire.
Guy Braibant était par ailleurs professeur à Paris II, à l'IEP de Paris et à l'ENA.
De 1989 à 2005, il guida la codification en tant que vice-président - poste le plus élevé - de la commission supérieure de codification[3].
La jeunesse intellectuelle française, conférence donnée au Caire le ;
Pour une grande loi, Pouvoirs, 1991, n° 56, p. 109 ;
Le rôle du Conseil d’État dans l'élaboration du droit, in Mélanges René Chapus, Paris, LGDJ, coll. « Anthologie du droit », (1re éd. 1992), p. 91 ;
Perspectives, Revue Administrative, 2000, n° spécial 3, p. 199 ;
Qu’est-ce qu’un grand arrêt ?, AJDA, 2006, p. 1428.
Bibliographie
Les papiers personnels de Guy Braibant sont conservés aux Archives nationales sous la cote 366AP[7]
Ouvrages
Collectif, L’État de droit : mélanges en l'honneur de Guy Braibant, Paris, Dalloz, 1996, 817 p.
Collectif (dir. Françoise Fabiani-Braibant, Jacques Fournier, Bruno Genevois), Guy Braibant, juriste et citoyen, Paris, Dalloz, 2011, 280 p.
Sylvie Braibant, Les Dissemblables, : Guy Braibant et Michla Gielman : de Varsovie à Paris en passant par Le Caire, Lhormond, Le Bord de l'eau, 2022, 304 p.
Articles
Marceau Long, « Guy Braibant », l’ENA hors les murs, août-sept. 2008, p. 59.
↑Denis Moschopoulos, « L'INSTITUT INTERNATIONAL DES SCIENCES ADMINISTRATIVES : ETAPES PRINCIPALES DE SON HISTOIRE », Revue internationale des sciences administratives, (lire en ligne, consulté le )