La guerre civile au Tchad de 2005 à 2010 oppose les forces militaires gouvernementales à une coalition de groupes rebelles aux noms mouvants issus d'ethnies du nord du pays (FUC, RFC, etc.) dont le cœur est constitué des membres de la propre ethnie du chef de l'État Idriss Déby, les Zaghawa.
Il s'agit également, et peut-être surtout, d'une guerre par procuration entre le Tchad et le Soudan, l'un et l'autre en soutenant matériellement l’opposition armée de leur voisin[9].
À cet égard, le conflit est étroitement lié à la guerre civile au Darfour car l'hostilité du Soudan est la conséquence du soutien apporté par des personnages clefs du premier cercle du pouvoir tchadien aux rebelles du Darfour[9]. La conviction des autorités soudanaises que ce soutien durerait tant que le président Déby serait au pouvoir les a conduites à soutenir les efforts des rebelles tchadiens pour le renverser[9].
La guerre a culminé lors de l'attaques de la rébellion tchadienne contre N’Djaména en février 2008, suivie de l’attaque des rebelles du Darfour contre Khartoum en mai 2008[9].
La nouvelle défaite des rebelles tchadiens à la bataille d'Am Dam le , la lassitude des deux gouvernements et la perspective d'échéances politiques importantes dans chacun des deux pays aboutissent à la conclusion d'un accord de réconciliation entre le Tchad et le Soudan le qui met fin à la guerre inter-étatique et donc à la guerre civile[10].
Dans ce conflit, la Libye et des diplomates d'autres pays ont tenté des médiations dans le conflit. La France est intervenu plusieurs fois contre les rebelles.
Origine
Depuis 2004, des milices janjawids impliquées dans le conflit voisin du Darfour lancent des raids sur des villes et villages de l'Est du Tchad, tuant des civils, volant du bétail et brûlant des maisons. Plus de 200 000 habitants du Darfour sont réfugiés au Tchad. Parmi les victimes des exactions se trouvent tout particulièrement des Zaghawa, ethnie dont est issu Idriss Déby et une grande partie des hommes à la tête du pays.
À plusieurs reprises, le gouvernement tchadien a accusé le Soudan de soutenir les rebelles des Forces unies pour le changement en finançant leurs activités, en les laissant séjourner sur le territoire soudanais et en leur fournissant des armes. Il affirme en outre que la télévision d'État soudanaise leur a offert un passage à l'antenne et qu'après l'attaque d'Adré du , des Soudanais se trouvaient parmi les rebelles capturés par l'armée tchadienne. Le , Lucienne Dillah, ministre déléguée des Affaires étrangères, réitéra ces accusations auprès du Parlement. Elle rapporta également que la chaîne de télévision Al Jazeera avait filmé des camps de rebelles tchadiens sur le territoire soudanais le 11 décembre. Elle montra plusieurs photos de Mahamat Nour Abdelkerim aux côtés du président Omar el-Béchir. À la suite de son discours, le Parlement enjoint aux autorités soudanaises de ne pas ruiner les liens historiques entre le Tchad et le Soudan.
Déroulement
Vers décembre 2005, Mahamat Nour Abdelkerim, ancien de l'ANR, forme le mouvement RDL. Le , un raid avait été lancé près de la ville de Modoyna, raid qui a été lié à Hassan al-Djinnedi.
En 2005, peut-être à la demande du Soudan, Mahamat Nour Abdelkerim, ancien de l'ANR, se réengage dans la rébellion au Tchad. Son mouvement, auquel il ne donne d'abord pas de nom, est baptisé le Rassemblement pour la Démocratie et les Libertés (RDL), sans doute pour concurrencer la nouvelle rébellion que les frères Erdimi viennent de créer, le SCUD[12]. En effet, à la fin de l’année 2005, les désertions massives de l’armée tchadienne ont permis la création de plusieurs mouvements rebelles à l’Est du Tchad, en territoire soudanais[13].
Encouragé et soutenu par le Soudan, le mouvement devient le fondement du Front uni pour le changement démocratique (FUC ou FUCD) en s'ouvrant au CNT mais aussi à deux mouvements fondés par d'anciens proches du président Déby, le RPJ et le SCUD[13]. Le FUC multiplie les attaques contre l'armée tchadienne. Nour fait également enfermer à Khartoum son cousin Mahamat Abbo Sileck, resté seul chef de l'ANR et qui refuse de se rallier.
Le , des membres du RDL et du SCUD attaquent la ville d'Adré, près de la frontière soudanaise. Il s'agit de la troisième attaque dans la région en quelques jours. Le lendemain, le dirigeant du SCUD annonce détenir le contrôle sur la ville. Les combats provoquèrent la mort de 100 à 300 rebelles, trois à cinq soldats et trois civils. Un hélicoptère de l'armée régulière fut détruit et un autre gravement endommagé. Le ministre tchadien de la Communication accusa le gouvernement soudanais, tandis que le porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères nia tout soutien aux rebelles. Le Tchad se déclara en guerre, et fut accusé en retour par le Soudan de violer son espace aérien.
Le , des milices janjawids traversèrent la frontière pour attaquer les villes de Borota, d'Adé et de Moudaina, tuant neuf civils et en blessant trois autres. Human Rights Watch confirma le raid, ainsi que d'autres visant une quarantaine de villages dans la région de Borota et dénombra 16 morts et 6 blessés entre le 16 et le 20 janvier. Le gouvernement tchadien a estimé en janvier 2006 à 614 le nombre de ses citoyens tués dans les combats frontaliers[14].
Toutefois, les divergences profondes entre les différentes composantes du FUC font que lorsque ce dernier, première coalition soutenue par le Soudan[12], lance en , la première grande attaque sur le territoire soudanais, seuls le RDL et le CNT y participent. Le FUC effectuera toutefois, 12, 13 et , un des deux raids réussis sur la capitale tchadienne (avec celui de 2008) de la guerre civile tchadienne avant d'être repoussé. Les attaquants sont pris en embuscades par des blindés de l'armée régulière tchadienne, près de 400 morts sont recensés dont une grande partie d'attaquants[15]. En parallèle, une attaque est également menée contre la ville d'Adré mais elle est aussi repoussée[15].
Après cet échec, le FUC éclate[13] et Nour tombe en disgrâce aux yeux des autorités soudanaises[13]. Ses hommes rejoignent en masse d'autres mouvements, principalement l'UFDD de Mahamat Nouri, qui a rejoint la rébellion en mai et jouit d'une autorité et d'une notoriété sans commune mesure. Il est désormais le poulain du Soudan[13].
Le Tchad rompt les relations diplomatiques avec le Soudan et menace d'expulser les milliers de civils du Darfour réfugiés au Tchad. Le même jour, une centaine de civils sont massacrés par des rebelles tchadiens et soudanais dans le village de Djawara, à l'est du pays. Selon Human Rights Watch, au moins 43 autres personnes furent tuées dans trois villages des environs entre le 12 et le . Les partis d'opposition boycottent l'élection présidentielle du , qui voit la victoire d'Idriss Déby.
Offensive de la fin 2006
En septembre 2006, des combats entre des rebelles venant du Soudan et les forces tchadiennes ont lieu dans le département de Dar Tama, ainsi qu'au nord d'Adré. En octobre 2006, l'Union des forces pour la démocratie et le développement, récemment fondée, prend les villes de Goz-Beida et Am Timan, avant de prendre en novembre la ville d'Abéché[16]. Le gouvernement déclare l'état d'urgence dans la capitale ainsi qu'au nord, à l'est et au sud du pays. Les organisations internationales évacuent une grande partie de leur personnel civil de la ville d'Abéché.
Finalement, Nour et son mouvement signent un accord de paix avec le président Déby fin décembre 2006[17],[18] lors d'une conférence de paix en Libye. Début , Nour est nommé ministre de la défense du gouvernement tchadien[18]. Les anciens rebelles du FUC sont désormais chargés de défendre l'Est du pays, en collaboration avec l'Armée nationale tchadienne (ANT) et les rebelles MJE du Darfour, des attaques des rebelles tchadiens.
En septembre 2007, la MINURCAT est créé pour protéger les populations civiles de Centrafrique et du Tchad, par la résolution 1778 du Conseil de sécurité des Nations unies[19].
Au début du mois d'octobre, les dirigeants des quatre principaux groupes rebelles acceptèrent d'engager des négociations de paix avec le gouvernement, à savoir l'UFDD de Mahamat Nouri, l'UFDD-Fondamentale d'Acheick Ibn Oumar et Abdelwahid Aboud Makaye, le RFC de Timan Erdimi et la CNT de Hassan Saleh al-Djinedi.
Parallèlement, des combats éclatèrent à l'est, des cavaliers arabes incendiant des villages principalement habités par des Noirs, tuant environ 300 personnes, tandis que des échauffourées éclatèrent entre les communautés tama et zaghawa après qu'un groupe armé de Tamas, qui avaient servi pour Mahamat Nour Abdelkerim, quittèrent la ville de Guereda pour se rapprocher de la frontière soudanaise. La région devint ainsi le cadre d'un double conflit, plaçant les forces gouvernementales devant une nouvelle alliance de rebelles qui prit brièvement deux villes. Le 16 octobre, l'état d'urgence fut déclaré sur la plus grande partie du territoire tchadien, dont la capitale la région de Borkou-Ennedi-Tibesti, près de la frontière libyenne[20].
Un accord est signé le 25 octobre. Toutefois, aucun groupe sauf la CNT n'applique l'accord et les hostilités reprirent dès la fin du mois de novembre et au début du mois de décembre 2007[20]. L'UFDD, l'UFDD-F et le RFC annonçaient avoir scellé une alliance.
En novembre 2007, Mahamat Nouri, chef de l'UFDD, accusa l'armée tchadienne d'avoir attaqué ses troupes à l'est du pays. L'armée affirma avoir tué plusieurs centaines de rebelles lors de la bataille d'Abou Goulem livrée les 26 et , ce que l'UFDD conteste, disant n'avoir que 17 morts à déplorer, et affirma en retour avoir tué une centaine de soldats.
Le , l'UFDD déclara l'état de guerre contre la France et les forces militaires étrangères stationnées au Tchad dans ce qui apparut comme un avertissement contre l'EUFOR Tchad/RCA, prévoyant l'envoi de 3 700 hommes dans le cadre d'une opération de maintien de la paix visant à protéger les 400 000 réfugiés au Tchad et en Centrafrique[21].
Le 22 décembre 2007, plusieurs groupes rebelles unissent leurs forces[22].
Le , ils parvinrent à entrer dans la capitale, N'Djaména, et se dirigèrent vers le palais présidentiel où se déroulèrent de combats. Les troupes françaises défendent l'aéroport, où les Libyens ravitaillent les loyalistes. Les hélicoptères tchadiens opèrent en soutien des chars et fantassins du régime, engagés dans les rues de la ville et les rebelles doivent se retirer le lendemain[24]. Ils se tournent ensuite vers Mongo et Bitkine. Le , ils affirmèrent être en possession d'Am Timan[25]. Le 11, ils quittèrent Mongo en direction de la frontière sud-est.
L'état d'urgence fut déclaré le (levé un mois plus tard), alors que les rebelles cessaient provisoirement les combats le temps de désigner un chef commun[25].
Le , les troupes européennes stationnées à l'est du pays renforcèrent leurs patrouilles autour des camps de réfugiés et conseillèrent aux humanitaires présents dans la région de réduire leurs déplacements au strict minimum après l'annonce d'une nouvelle offensive rebelle.
Le gouvernement tchadien et les rebelles donnèrent des versions largement divergentes à propos des mouvements observés dans la région de Dar Sila, où des soldats irlandais étaient chargés de protéger un camp de réfugiés géré par les Nations unies. Alors que les rebelles affirmaient que leurs combattants avançaient vers l'ouest et avaient abattu un hélicoptère, le gouvernement récusait toute implication externe au crash de l'appareil, qu'il attribua à un problème technique. Le 11 juin, le bataillon irlandais indiqua avoir reçu des informations à propos de combats entre les forces rebelles et des hélicoptères de l'armée régulière à Moudeïna(en), 70 km au nord-est de Goz Beïda[26]. Trois jours plus tard, les Irlandais répliquèrent à des tirs armés à Goz Beïda, que les rebelles capturèrent brièvement[27]. Le lendemain 15 juin, ils prirent Am Dam, à 600 km à l'est de N'Djaména[27]. Le 16, ils annoncèrent le contrôle de Biltine[27]. Le 17, Mahamat Hissene, ministre de la Communication, accusa l'armée soudanaise d'avoir assisté les rebelles dans l'attaque du poste de Bakout avec deux hélicoptères. Le même jour, les rebelles affirmèrent avoir pris le contrôle de la ville d'Am Zoer et y avoir capturé un haut officier de l'armée tchadienne. Le lendemain, l'armée régulière annonça avoir chassé les rebelles et remporté une victoire décisive à Am Zoer[27].
Les soldats français ont défendu l'aéroport utilisé par les gouvernementaux pendant la bataille de N'Djaména en 2008. Le , un soldat français de l'Eufor au Tchad / RCA, le sergent Polin, en reconnaissance près de la frontière soudanaise, est tué à la suite d'un accrochage avec les forces soudanaises. Il avait franchi « accidentellement » la frontière. Frontière considérée comme peu stable.
Des troupes de l'EUFOR (regroupant plusieurs pays de l'Union européenne ainsi que la Russie, la Croatie et l'Albanie) et des troupes de plusieurs pays africains sous mandat de l'ONU sont présents sur le terrain.
Le , le général Patrick Nash a déclaré la capacité opérationnelle initiale (IOC) de l’opération EUFOR TCHAD-RCA, marquant le début effectif de la mission européenne[28].
Le bilan de l'Eufor est critiqué par un rapport de l'International Crisis Group qui critique un déploiement convenant trop à la France et à Idriss Déby : « La genèse de cette opération, initialement refusée par le Président Déby d'accepter une véritable mission de maintien de la paix dotée d'un mandat politique a mené à de mauvais compromis sur tous les plans. (…) Alors que les soldats de l'Eufor luttaient avec un succès considérable contre les accusations de partialité liées à la présence en son sein d'un contingent français, le blocage de la France contre tout mandat politique a contribué au jeu politique du Président Déby, c'est-à-dire à l'utilisation du déploiement international comme une force de dissuasion psychologique contre une opposition armée et ses soutiens soudanais. (…) Grâce à l'Eufor, la France a donc activement contribué à renforcer Déby sans aider les Tchadiens à trouver une solution durable à leur crise. le processus politique, déjà insuffisant, a été pris en otage par le régime et, grâce à l'Eufor, Déby a renforcé son contrôle sur l'Est[29]. »
Fin du conflit
À partir de mai 2009, cependant, les deux régimes qui soutenaient leurs rébellions ennemis pour lancer des attaques par procuration veulent tourner la page, d'autant que des événements politiques majeurs se profilent dans chaque pays, notamment le référendum sur l’autonomie du Soudan du Sud en janvier 2011 et l'élection présidentielle au Tchad de mai 2011[9].
Dès la fin 2009, les autorités des deux pays commencent à se rapprocher et faire des gestes l'un envers l'autre. Le Tchad fait pression sur le Mouvement pour la justice et l’égalité (MJE) pour qu’il signe un accord de paix, avant de les expulser, y compris leur président, le docteur Khalil Ibrahim, du territoire tchadien en mai 2010[9]. Le Soudan empêche les groupes armés tchadiens de faire mouvement[9].
En 2020, la réconciliation est scellée : le président Déby se rend à Khartoum en février et le président soudanais El-Béchir à N’Djaména en juillet. Ce même mois, le Soudan exige le départ de son territoire de quatre chefs rebelles tchadiens qui partent au Qatar[9]. Puis plusieurs centaines d’opposants tchadiens rendent les armes et rentrent au Tchad. En octobre 2010, quelque 2 000 combattants rebelles tchadiens – la majorité de ceux restés au Darfour – acceptent d’être désarmés par le gouvernement soudanais[9].
La fin du conflit a incontestablement accru la stabilité de la région en réduisant les menaces immédiates d’attaques rebelles dans chacun des deux pays[9]. L’un des principaux résultats du rapprochement entre le Tchad et le Soudan est l’affaiblissement de l’opposition armée tchadienne, qui ne comptait plus qu’environ 1 000 combattants au début 2011. Les principaux groupes sont restés par la suite très divisés, après avoir perdu leur unique soutien, le gouvernement soudanais[9]. Toutefois, les combattants frustrés des deux pays ont trouvé refuge dans les zones les plus instables de la région, à commencer par la Libye.
As of May 2023[update], there were 4,750 electric vehicles registered in Alabama, equivalent to 0.1% of all vehicles registered in the state.[1] Government policy As of August 2022[update], the state government does not offer any tax incentives for electric vehicle purchases.[2] As of 2021[update], the state government charges an annual $200 registration fee for electric vehicles.[3] Charging stations As of 2022[update], there ...
Lavazèjoch / Passo di Lavazè Schild auf der Passhöhe Schild auf der Passhöhe Himmelsrichtung Nord Süd Passhöhe 1808 m s.l.m. Provinz Trient Wasserscheide Eggentaler Bach → Eisack → Etsch Rio Gambis → Avisio → Etsch Talorte Birchabruck (Eggental) Varena (Fleimstal) Ausbau Strada Statale 620 Gebirge Fleimstaler Alpen Karte (Trentino) Lavazèjoch (Trentino-Südtirol) Koordinaten 46° 21′ 25″ N, 11° 29′ 44″ O46.35702777777811.49555555...
Yunani padaOlimpiadeKode IOCGREKONKomite Olimpiade HellenikSitus webwww.hoc.gr (dalam bahasa Yunani)Medali 35 44 41 Total 120 Penampilan Musim Panas18961900190419081912192019241928193219361948195219561960196419681972197619801984198819921996200020042008201220162020Penampilan Musim Dingin193619481952195619601964196819721976198019841988199219941998200220062010201420182022Penampilan terkait lainnyaPermainan Interkala 1906 Yunani telah lama mengikuti Permainan Olimpiade dan negara t...
Curtis Tomasevicz Medallista olímpico Datos personalesNacimiento Shelby, Estados Unidos17 de septiembre de 1980 (43 años)Carrera deportivaRepresentante de Estados UnidosDeporte Bobsleigh Medallero Bobsleigh masculino Evento O P B Juegos Olímpicos 1 1 0 Campeonato Mundial 3 1 4 [editar datos en Wikidata] Curtis Tomasevicz (Shelby, 17 de septiembre de 1980) es un deportista estadounidense...
American minister Rufus AndersonAn illustration of AndersonBornAugust 17, 1796North Yarmouth, Maine, U.S.DiedMay 23, 1880(1880-05-23) (aged 83)Boston, Massachusetts, U.S.SpouseEliza HillChildrenHenry HillEdwardSarah JaneParent(s)Rufus AndersonHannah ParsonsSignature Rufus Anderson (August 17, 1796 – May 23, 1880) was an American minister who spent several decades organizing overseas missions. Personal life Rufus Anderson was born in North Yarmouth, Maine, on August 17, 1796.[1]...
British Christian theologian and scholar (1635–1699) For his son, the English physician and clergyman, see Edward Stillingfleet (physician). Portrait of Bishop Stillingfleet by Mary Beale, circa 1690 Christianity portal Edward Stillingfleet (17 April 1635 – 27 March 1699) was a British Christian theologian and scholar. Considered an outstanding preacher as well as a strong polemical writer defending Anglicanism, Stillingfleet was known as the beauty of holiness for his good looks in the p...
2005 studio album by Angel & KhrizLos MVP'sStudio album by Angel & KhrizReleasedJuly 19, 2005 April 18, 2006 (Special Edition)GenreReggaetonLabelMVP Records Luar RecordsProducerLuny TunesMr. GN.O.T.T.YDJ SonicNely El Arma SecretaGochoBarbosaNoriegaAngel & Khriz chronology Los MVP's(2005) Showtime(2008) Los MVP's is the debut album by Angel & Khriz. The album is best known for containing the hit Ven Baílalo. Los MVP's was re-released shortly after the release of MVP 2....
French painter, archaeologist and photographer You can help expand this article with text translated from the corresponding article in French. (April 2012) Click [show] for important translation instructions. View a machine-translated version of the French article. Machine translation, like DeepL or Google Translate, is a useful starting point for translations, but translators must revise errors as necessary and confirm that the translation is accurate, rather than simply copy-pasting ma...
Dieser Artikel behandelt den Kulturpolitiker. Zum Pädagogen siehe Hilmar Hoffmann (Pädagoge). Hilmar Hoffmann (1989) Hilmar Hoffmann (* 25. August 1925 in Bremen; † 1. Juni 2018 in Frankfurt am Main)[1] war ein deutscher Kulturpolitiker und -funktionär. Er war außerdem ausgebildeter Regisseur (Folkwang Hochschule) und diplomierter Dolmetscher für Englisch. Bereits anderthalb Jahre nach seiner Heimkehr aus der Kriegsgefangenschaft begann er 1949 unter seinem Lebensmotto Kultur f...
The Sharp Family Tourism and Education Center is a posthumous addition to Frank Lloyd Wright's Child of the Sun collection at Florida Southern College in Lakeland, Florida.[1] Wright oversaw the construction of twelve buildings on Florida Southern's campus between 1938 and 1958. He also designed a Usonian house in 1939 meant to be used for faculty housing.[2] Wright produced plans for 14 of the homes to be built on the college campus, but the plan was never carried through. ...
1994 historical novel by Abdulrazak Gurnah Paradise First editionAuthorAbdulrazak GurnahCountryUnited KingdomLanguageEnglishPublisherHamish HamiltonPublication date1994Media typePrint (hardcover, paperback)Pages256ISBN9780747573999Preceded byDottie Followed byAdmiring Silence Paradise is a historical novel by the Nobel Prize-winning Zanzibar-born British writer Abdulrazak Gurnah, first published in 1994 by Hamish Hamilton in London. The novel was nominated for both t...
1972 film by Richard T. Heffron FillmoreFillmore DVD coverDirected byRichard T. HeffronEli F. BleichProduced byHerbert F. Decker[1]StarringBill GrahamSantanaGrateful DeadJefferson AirplaneHot TunaQuicksilver Messenger ServiceCinematographyAlan CappsAlbert KihnPaul LohmannEric SaarinenEdited byEli F. BleichRichard ClarkeDaniel HalasCharles TetoniDistributed by20th Century FoxRelease date June 14, 1972 (1972-06-14) Running time105 minutesCountryUnited StatesLanguageEnglis...
Independent power company Welspun Energy Private LimitedTypePrivateFounded19 August 2002[1]HeadquartersNew Delhi, India[2]Key peopleVineet Mittal (Managing Director) Balkrishan Goenka (Chairman)Kapil Maheshwari (CEO)ProductsElectric powerParentWelspun GroupWebsitewww.welspun.com Welspun Energy Private Limited (formerly Welspun Energy Limited) is an independent power company based in New Delhi, India. It is a subsidiary of Welspun Group. History In March 2013, the company commi...
Units with transport and combat vehicles This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Mechanized infantry – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (September 2014) (Learn how and when to remove this template message) U.S. Army mechanized infantry dismount from an M113 armored personnel carrier during...
The Tite Inn serves as the start and finishing point of the race The Great Brook Run is an annual mile-long cross country run which this year takes place on 28 December in Chadlington, Oxfordshire, England. It is a fun run event and all proceeds go to local charity, the Oxfordshire Association for the Blind. The course, which starts and finishes at the Tite Inn, is wet and muddy as it traces a path along the Coldron Brook (a stream in the village) and passes through a 3-foot tunnel under a br...
Development of tiny homes Tiny Homes Detroit is a development of small, one- and two-person tiny homes constructed for low-income tenants by Cass Community Social Services. The development is located on Elmhurst, Monterey and Richton Street,[1] between Woodrow Wilson and the Lodge Freeway in Detroit. The Lodge Freeway is one of the most trafficked freeways in the Motor City. History The Tiny Homes project was started in 2016 by Rev. Faith Fowler, the executive director of Cass Communi...
Diana DanielleLahirDiana Danielle Danny Beeson22 November 1991 (umur 32)Houston, Texas, Amerika SyarikatTempat tinggalKuala Lumpur, MalaysiaKebangsaanAmerikaMalaysiaPekerjaanAktris, penyanyi, model, pengacaraTahun aktif2002–kiniSuami/istriFarid Kamil (m. 2012; c. 2023)Anak2 Diana Danielle Danny Beeson atau lebih dikenal sebagai Diana Danielle (lahir 22 November 1991) adalah seorang aktris Amerika Malaysia.[1] Dari karier...
Badan Pendidikan dan Pelatihan Keuangan Kementerian Keuangan Republik IndonesiaGambaran umumDibentuk1974Bidang tugasmelaksanakan pendidikan dan pelatihan di bidang keuangan negaraPegawai1316 orang[1]Susunan organisasiKepalaAndin HadiyantoSitus webhttp://www.bppk.kemenkeu.go.id/ Badan Pendidikan dan Pelatihan Keuangan (BPPK) adalah unit Eselon 1 yang bertanggungjawab dalam pengembangan SDM pengelola keuangan dan kekayaan negara melalui penyelenggaraan pendidikan dan pelatihan. Unt...
Hypothesized duality of personality types Not to be confused with A-person and B-person, i.e. morningness or eveningness. Not to be confused with Cluster A personality disorder, Cluster B personality disorder, or Blood type personality theory. Type A and Type B personality hypothesis describes two contrasting personality types. In this hypothesis, personalities that are more competitive, highly organized, ambitious, impatient, highly aware of time management, or aggressive are labeled Type A,...