La course se déroule au centre-ville de Montréal et emprunte un circuit de 12,1 kilomètres que les coureurs parcourent dix-sept fois, pour un total de 205,7 kilomètres. Le parcours ayant un dénivelé total de 3 893 mètres et comportant des montées courtes mais raides et nombreuses, les grimpeurs et les puncheurs sont avantagés. La ligne d'arrivée est située sur l'Avenue du Parc, au sommet d'une petite bosse de 560 mètres de longueur à 4 %. Un virage à droite serré de 180 degrés est situé à 500 mètres de l'arrivée, après quoi le trajet est droit. Les principales difficultés sont[1]:
au kilomètre 2, côte Camilien-Houde : 1,8 kilomètre, dénivelé moyen de 8 % ;
au kilomètre 6, côte de la Polytechnique : 780 mètres, dénivelé moyen de 6 % avec un passage de 200 mètres à 11 % ;
au kilomètre 11, avenue du Parc : 560 mètres, dénivelé moyen de 4 %.
La première échappée significative s'enclenche au kilomètre 31, lorsque Manuele Boaro (Saxo Bank-Tinkoff Bank) sort, aussitôt rejoint par Cyril Gautier (Europcar) et Egoi Martínez (Euskaltel-Euskadi). Il s'agit de la deuxième tentative de Boaro, dont le premier essai s'était avéré infructueux. Le trio construit un avantage de cinq minutes, pendant ce temps Simone Ponzi (Astana) et Kristjan Koren (Liquigas-Cannondale) s'extirpent du peloton pour entamer la chasse, et cela a pour effet de faire perdre le contact à quelques coureurs[5]. Les poursuivants sont ramenés au bercail avec quarante-cinq kilomètres à parcourir, et le groupe de tête passe de trio à duo car Boaro se fait lâcher. Les deux rescapés, Martínez et Gautier, se font finalement rejoindre sur la Côte de la Polytechnique pendant l'avant-dernier tour. D'autres attaques sont portées, mais ce qu'il reste du peloton (environ trente coureurs) entame le dernier tour groupé[6].
Nordhaug est rattrapé par Moreno Moser (Liquigas-Cannondale) et Alexandr Kolobnev (Katusha) sur l'Avenue du Parc, près de la flamme rouge. Kolobnev produit une accélération à cinq cents mètres de la ligne, ses chances semblent excellentes mais Nordhaug le dépasse et prend la victoire par deux secondes, Moser termine deuxième et Kolobnev tient bon pour la troisième place. Simon Gerrans (Orica-GreenEDGE), qui a remporté le Grand Prix cycliste de Québec deux jours avant, règle le sprint des poursuivants pour la quatrième place[7].
↑ a et b(en) Sadhbh O'Shea, « Nordhaug guts out a victory in Montréal », Cycling News, Future Publishing Limited, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Kyle Moore, « Lars Petter Nordhaug nails career best win in GP Cycliste de Montréal », Velo Nation, Velo Nation LLC, (lire en ligne, consulté le )