Ce gouvernement est le premier en 40 ans à être mis en place sans les démocrates chrétiens (CVP et PSC), ces derniers ayant été au pouvoir sans interruption depuis 1958. Les écologistes (Ecolo et Agalev) font quant à eux partie de la majorité fédérale pour la première fois de leur histoire. Guy Verhofstadt est également le premier libéral depuis 1938 à diriger un gouvernement.
Au cours du scrutin, le fort recul enregistré par les partis flamands de l'alliance au pouvoir conduit celle-ci à perdre sa majorité absolue. Désormais premier parti de la Flandre et de Belgique, le VLD entreprend de constituer une nouvelle coalition majoritaire en associant les socialistes aux libéraux. Toutefois, ils ne comptent ensemble que 74 représentants, soit deux de moins que la majorité absolue. Pour s'assurer de pouvoir gouverner, ils obtiennent le ralliement des écologistes, dont la représentation parlementaire a doublé.
Le , à peine un mois après les élections parlementaires, le président des Libéraux démocrates flamands Guy Verhofstadt présente son équipe gouvernementale de 14 ministres et trois secrétaires d'État, qui rassemble six partis politiques. Il est alors le premier libéral à prendre la tête du gouvernement belge depuis Paul-Émile Janson en et c'est la première fois depuis le troisième gouvernement du Premier ministre chrétien-démocrate flamand Wilfried Martens que plus de quatre formations politiques participent à un exécutif fédéral.
Lors des élections législatives fédérales du , Ecolo perd les deux tiers de son groupe parlementaire et Agalev est exclu de la Chambre des représentants. Comme les libéraux et socialistes flamands et francophones ont enregistré des gains confortables, Verhofstadt peut nommer son deuxième gouvernement fédéral.
Ministre des Télécommunications et des Entreprises et participations publiques Ministre des Télécommunications, des Entreprises et participations publiques et des Classes moyennes (10/07/2001)