Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Toponymie
Formes anciennes du nom de Gonnord : Gonnor ; Gonnord en 1793 et 1801[1].
Histoire
Au Moyen Age, Gonnor(d)[2] fut une seigneurie liée féodalement à Vihiers et Passavant, et dépendant, comme Thouarcé, des sires de Chemillé. Eustachie de Chemillé épouse Geoffroi Ier de Doué (1re moitié du XIIe siècle), puis leur arrière-petite-fille Eustachie de Doué, aussi dame de Doué, Gençay et Thouarcé, marie Barthélemy III de L'Isle-Bouchard († vers 1300).
Ces derniers sont les quadrisaïeuls de Jeanne de L'Isle-Bouchard[3] (sœur cadette de Catherine), qui transmet Gonnor et Thouarcé à l'un de ses quatre époux, Perceval Chabot[4], sgr. de Liré et La Turmelière (mariage vers 1432). Leur arrière-petite-fille Renée-Catherine Chabot épouse en 1504 Jean du Bellay (né vers 1480-† vers 1523) : ils sont les parents de René du Bellay, gouverneur de Metz, et du grand poète Joachim (vers 1522-1560)[5].
Le 26 juin 1532, ledit René du Bellay, sire de Liré et de Gonnor (né vers 1507-† 1551/1552 ; son fils Claude de Gonnor, mort jeune vers 1562, eut pour tuteur son oncle le poète), vend au maréchal de Cossé, Artusde Cossé-Brissac (1512-1582)[6], dont deux des trois filles héritèrent de Gonnord : - Renée de Cossé, fille aînée, comtesse de Secondigny, mariée sans postérité à Charles de Montmorency-Damville ; puis - Jeanne de Cossé, la cadette, femme en 1572 de Gilbert Gouffier, duc de Roannais (1553-1582),
Enfin, retour aux Cossé-Brissac avant la Révolution par le mariage en 1781 de François-Artus-Hyacinthe-Timoléon de Cossé-Brissac (1749-1803 ; frère cadet du duc Hyacinthe-Hugues-Timoléon de Cossé) avec Marie-Camille-Adélaïde, fille du marquis Pierre-Ambroise de La Forest d’Armaillé : Postérité.
La commune paye un lourd tribut lors de la guerre de Vendée. Le , la 5e colonne du général Crouzat de passage à Gonnord fait enterrer vivants 30 enfants 2 femmes et fusiller 200 habitants[7],[8]. C'est ensuite au tour du général Grignon d'écrire qu'il a « fait tuer quantité d'hommes et de femmes »[9] le 9 avril de la même année.
En 1974, la commune a fusionné avec celle de Joué-Étiau pour former la nouvelle commune de Valanjou[10].
Administration
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Hippolyte Fournier (1853-1926), artiste, résida et mourut dans cette ville.
Voir aussi
Bibliographie
Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, Paris, J.-B. Dumoulin ; Angers, Lachèse et Dolbeau, 1876, tome 2, p. 125-126 : Étiau, p. 277-279 : Gonnord, p. 412-414 : Joué et Joué-Étiau. - L'édition originale ainsi que la seconde édition augmentée, publiée de 1965 à 1996 (Valanjou, p. 642-643) sont disponibles en ligne sur le site des archives départementales de Maine-et-Loire[12].