Dans la trentaine de films de la saga cinématographique produits entre 1954 et 2024 (et autant de comics, mangas, séries et jeux vidéo), Godzilla est tantôt vu comme une menace pour l'humanité, tantôt allié des humains contre d'autres monstres.
Étymologie
Le nom original japonais de Godzilla est ゴジラ (Gojira?). Il est formé d'une combinaison de deux autres mots japonais : ゴリラ (gorira?, gorille) et 鯨 (くじら, kujira?, baleine). Ce nom serait issu d'une phase de plans préparatoires où Godzilla fut décrit comme « un croisement entre un gorille et une baleine »[1] en référence à sa taille, sa force et ses origines aquatiques. Une autre origine évoquée serait que ゴジラ (Gojira?) était le surnom d'un stagiaire machiniste au studio Tōhō à l'époque[2].
Il est arrivé que le nom de Godzilla soit écrit avec des caractères kanji comme 呉爾羅, mais ces caractères n'ont qu'une valeur phonétique, selon le principe d'un ateji[3].
Godzilla est la prononciation occidentale du nom japonais Gojira(ゴジラ?), qui se prononce dans sa langue d'origine « Godjira », avec un r battu latéral proche d'un l.
Au même moment, le producteurTomoyuki Tanaka pense à mettre sur pied un kaijū eiga画 (extra « film de monstres au Japon »?). Dans le scénario original de Shigeru Kayama (sous le titre Katei niman mairu karakita no dai-kaiju ou « le grand monstre venu de 20 000 lieues sous les mers »), un monstre sous-marin antédiluvien est réveillé par des essais nucléaires dans le Pacifique. Irradié, il détruit Tokyo avant de retourner dans la mer. Le second scénariste, Takeo Murata, ajoute la tragédie du docteur Serizawa, le scientifique à l'origine de l'Oxygen Destroyer, qui préfère se suicider plutôt que de voir son invention devenir une arme dans les mains du gouvernement.
Le premier film est tourné sous la direction d'Ishirō Honda, neuf ans après les bombardements atomiques. Godzilla(ゴジラ, Gojira?) est un très gros succès au Japon avec plus de 9 millions de spectateurs. Mais il est fortement censuré aux États-Unis où il bénéficie d'un montage différent, notamment pour y inclure des scènes tournées avec l'acteur Raymond Burr (Perry Mason, L'Homme de fer). Avec les scènes additionnelles et d'autres supprimées, Godzilla dure seulement 81 minutes, contre 98 pour la version originale japonaise[réf. nécessaire]. Ce second montage minimise l’implication des essais nucléaires américains dans la création du monstre[4]. En France, il a fallu attendre 1997 pour que les éditions HK Video, label créé par Christophe Gans, commercialisent une VHS avec le montage original de 1954, en version originalesous-titrée en français.
Godzilla meurt à la fin du film original mais un autre Godzilla fait surface dans Le Retour de Godzilla en 1955. S'ensuit alors une longue série principale de films classés sous trois « ères » : Shōwa (1954-1975), Heisei (1984-1995) et Millennium (1999-2004). Tous les films ne sont pas des suites canoniques et beaucoup ont leur propre continuité.
Pour incarner le monstre dans la saga, on utilise une technique principale propre au genre : un cascadeur dans un costume. Le sculpteur Sadami Toshimitsu construit trois prototypes, dont un seul sera retenu sous la supervision de Eiji Tsuburaya, spécialiste des effets spéciaux. L'homme dans le costume de latex, Haruo Nakajima, est filmé au ralenti pour accentuer l'impression de lourdeur et de gigantisme du monstre. On utilise également une marionnette animée ainsi qu’une figurine mécanique radio-commandée. Dans les films plus récents, comme celui de 2014, c'est par capture de mouvement que le monstre prend vie.
L'apparence approximative de Godzilla, indépendamment de la conception de la combinaison utilisée par l'acteur dans les différents films, est celle d'un dinosaure colossal d'apparence mutante, recouvert d'écailles rugueuses et bosselées de couleur grises anthracite et avec une queue longue et puissante. Godzilla est une « chimère » inspirée de divers reptiles préhistoriques, dont les descriptions ont été glanées dans des livres de dinosaures pour enfants et des illustrations à partir d'un numéro du magazine Life : Godzilla a la tête et le bas du corps d'un T.rex, une triple rangée de plaques osseuses dentelées sur le dos qui rappellent un stégosaure, le cou et les avant-bras d'un iguanodon et la queue et la texture de la peau d'un alligator. L'aspect de Godzilla reste, de manière générale, humanoïde, du fait que ce monstre se tient droit sur ses deux pattes postérieures. C'est ainsi qu'on s'est représenté les dinosaures bipèdes durant des décennies. Dans la version de 2014 et ses suites, il reprend son ancienne apparence, légèrement modernisée[5]. Le fait que Godzilla change, même résiduellement, dans chaque film, même canoniques, peut s'expliquer par le fait que les créatures géantes comme lui sont en constante évolution, à cause des radiations.
Son rugissement est resté le même d'un film à l'autre, changeant seulement de « hauteur », comme dans les deux premiers films de « l'ère Heisei » (-), où il est devenu plus lourd et plus profond, avant de revenir au son plus classique avec seulement de légères variations dans la hauteur et, occasionnellement, une sorte de « bruit de fond » inséré dans la piste sonore principale.
Nature et origines de Godzilla
Godzilla est l'un des derniers représentants d'une espèce de reptile préhistorique géant dont la représentation change d'un film ou une saga à un/une autre : dans le premier film, la série Shōwa et Millenium (ainsi que dans la franchise en général), il est un animal géant semi-aquatique du Mésozoïque réveillé à la suite de la présence de radiations relâchées par les hommes, tandis que dans la série Heisei, il est considéré comme un dinosaurethéropode nommé Godzillasaurus (ゴジラザウルス)[6], qui a muté à la suite d'un contact avec la radioactivité. Cependant, vu que dans le film Godzilla vs King Ghidorah (1991), dans lequel on apprend cette information, Godzilla réapparaît alors que les protagonistes ont pourtant fait en sorte qu'il ne subisse pas sa mutation, cette origine peut être remise en cause. Selon les versions, le monstre est endormi ou en activité lorsqu'il est exposé à des radiations dues à des essais nucléaires dans l'océan Pacifique ou lorsqu'un autre événement d'ampleur survient. Sa taille varie de 50[7] à 100 mètres[8] de haut, pour un poids allant de 20 000[7] à 90 000 tonnes[8], mais dans GMK, c'est un yōkai provenant des âmes des victimes de la Seconde Guerre mondiale et la série Godzilla(en) (d'Hanna-Barbera Productions) le décrit comme une créature dont on ignore l'origine.
Dans la version de 2014 et du MonsterVerse, l'histoire de Godzilla reprend celle d'origine. C'est un animal dont l'espèce avait vu le jour pendant le Permien, qui vivait aussi sur Terre avec d'autres espèces d'animaux géants et qui se nourrissait des radiations naturellement présentes sur Terre avant que l'extinction Permien-Trias ait lieu. Par la suite, ne trouvant plus de quoi se nourrir, les radiations ayant fortement diminué, ces animaux durent vivre dans les profondeurs de la Terre, près du noyau terrestre qui leur assurait une « alimentation » constante. On apprend aussi qu'avant de s'enfuir sous terre, ils eurent le temps de côtoyer les êtres humains, qui les vénéraient comme des dieux : de là sont nés les nombreux mythes et légendes sur ces créatures. Par ailleurs, Godzilla diffère des versions précédentes par sa taille puisque celle-ci est de 108 mètres dans le premier film et de 120 mètres dans le second film.
Dans le film Shin Gojira de Hideaki Anno, Godzilla est une créature marine préhistorique, qui a émergé pour la première fois au Paléozoïque, qui s'est retrouvée entourée de déchets nucléaires sur le fond de la mer dans les années 1950 et s'est rapidement adaptée pour y résister, ce qui l’a rendue métamorphe. Au fur et à mesure que la créature évoluait et commençait à se nourrir de matières radioactives, elle a progressivement grandi pendant une période de 60 ans avant de prendre une forme capable de venir à terre. Après être arrivée à terre, la créature continue à évoluer et à grandir jusqu'à ce que les bras poussent et qu'elle commence à se tenir debout. Sa taille varie selon ses formes (il y a cinq formes dans le film) : sa première est invisible dans le film, mis à part sa queue dont on ignore la taille, la seconde forme mesure 28 mètres de haut et 122 mètres de long, la troisième forme mesure 57 mètres de haut et 168 mètres de long et la quatrième forme 118 mètres de haut et 333 mètres de long. La « cinquième forme » consiste à faire sortir des créatures humanoïdes de la queue de Godzilla, après que celui-ci a été congelé.
Dans la trilogie de Godzilla : La Planète des monstres, Godzilla : La Ville à l'aube du combat et Godzilla : Le Dévoreur de planètes, il est un des résultats finaux de la sélection naturelle et appartient a une espèce très évoluée descendant des plantes (ce qui fait de lui, de par le fait, une plante également). Par ailleurs, dans cette trilogie, Godzilla règne sur la Terre depuis 20 000 ans dans le futur après l'exil de l'espèce humaine (ceux qui sont restés sur Terre ont évolué jusqu'à donner naissance aux houtuas, une espèce à part entière d'hybrides d'hommes et de papillons). Sa taille atteint ici 300 à 400 mètres de haut.
Le pouvoir de prédilection de Godzilla est son souffle atomique. À chaque fois qu'il s'apprête à l'utiliser, ses plaques dorsales s'illuminent. Le souffle atomique de Godzilla est bleu dans l'intégralité des films, sauf dans Godzilla 2000 et godzilla X Megaguirus où il est orange.
Godzilla semble aussi, comme la majorité des autres monstres, de par leur nature, posséder des facultés régénératrices, ce qui explique son invulnérabilité aux armes à feu. Faculté qui est confirmée dans Godzilla Minus One.
Dans Godzilla contre Mecanik Monster, Godzilla peut absorber l'électricité et la faire ressortir pour créer un champ magnétique.
Dans Shin Gojira, sa première forme peut projeter des giclées de sang chaud de ses branchies et sa quatrième forme cracher de la fumée et du feu de sa gueule dilatée. Son souffle atomique est ici remplacé par un laser mauve qu'il peut également projeter de ses plaques dorsales et de l'extrémité de sa queue. Il peut aussi déployer une membrane nictitante sur ses yeux pour les protéger.
Dans la trilogie des films Godzilla : La Planète des monstres, son souffle atomique est désormais une concentration d'énergie créée à partir de ses plaques dorsales et qui se concentre devant sa gueule, qu'il peut ensuite tirer, créant un énorme et puissant rayon d'énergie.
Dans Godzilla 2 : Roi des monstres, quand il entre en surchauffe d'énergie, Godzilla peut émettre des impulsions thermonucléaires.
Monstres affrontés ou rencontrés par Godzilla
Les monstres croisant l’univers de Godzilla sont très nombreux, et certains parmi eux sont issus d’autres univers de fiction ou ont eu un succès qui a permis de les faire réapparaître dans d’autres films. Mothra, Rodan, Anguirus ou encore le très célèbre King Kong, issu quant à lui de films américains, ont ainsi leur propre histoire et une filmographie où ils n’apparaissent pas forcément avec Godzilla. La plupart des monstres rencontrés par Godzilla sont toutefois issus de créations de la Tōhō qui n’eurent pour vocation que d’apparaître pendant un film, comme Battra ou Ebirah. Certains parmi eux ont vu leur propre univers de fiction développé en parallèle avec celui de Godzilla et sont réapparus dans plusieurs films, tel King Ghidorah. On peut également citer Baragon, Biollante, Destoroyah, Gigan, Hedorah, Jet Jaguar, Kamacuras, King Caesar, Kumonga, Manda, Mechagodzilla, Megaguirus, Megalon, Moguera, Monster X, MUTO, Orga, Space Godzilla, Titanosaurus, Varan, Skar king, Shimo.
Godzilla a aussi eu trois fils : Minilla (qui apparait dans « l'ère Shōwa » et le film Final Wars), Godzilla Junior (qui le remplace dans « l'ère Heisei ») et Zilla Junior (qui occupe la place des deux précédents et le personnage principal dans Godzilla : la série, fils de la version américaine de Roland Emmerich ; il est adopté par Nick Tatopoulos, l'aidant face à d'autres monstres).
Godzilla est l'un des symboles de la culture populaire japonaise les plus reconnaissables à travers le monde, et le kaijū le plus connu de tous, à tel point qu'il possède sa propre étoile sur Hollywood Boulevard. On fait référence à lui ou bien on raconte son histoire comme dans le Godzilla de Michael Grave. C'est à la fois une métaphore cinématographique des États-Unis et une allégorie des armes nucléaires. Les premiers films, en particulier celui de 1954, dépeignaient Godzilla comme un monstre effrayant, triste produit des radiations atomiques. Il incarnait alors la peur de nombreux Japonais à la suite des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki et la possibilité qu'ils se reproduisent[9],[10].
Au fil des films, alors que ceux-ci deviennent de plus en plus destinés à un jeune public, Godzilla change : de monstre destructeur, il devient personnage héroïque. Dès lors, le personnage est présenté alternativement comme protecteur de la Terre (notamment du Japon contre les menaces externes) et comme porteur de destruction.
Godzilla est le deuxième des trois personnages de fiction ayant remporté le MTV Lifetime Achievement Award, qui lui a été décerné en 1996.
Dans les années 1980, le réalisateur américain Steve Miner reçoit une « permission spéciale » de la Tōhō pour produire un film américain mettant en scène Godzilla. Avec l'illustrateur William Stout et le scénariste Fred Dekker, il tente de mettre sur pied le projet. Malheureusement, aucun studio américain ne veut investir[13]. En 1992, TriStar acquiert les droits de Godzilla auprès de la Tōhō en vue de produire une trilogie[14]. Les scénaristes Ted Elliott et Terry Rossio sont alors engagés. Ils livrent leur script final en 1994[15]. Quelques mois plus tard, Jan de Bont est choisi comme réalisateur et débute la préproduction du film, prévu pour sortir à l'été 1996[16]. Le réalisateur quitte finalement le projet après le refus de TriStar de lui allouer un budget de 100 à 120 millions de dollars[17].
Le tournage débute en à New York[20]. La première de Godzilla a lieu un an plus tard en mai1998. Le film remporte un franc succès mais sera désavoué par les fans du Godzilla japonais. La créature se voit renommée GINO (« Godzilla In Name Only » : « Godzilla seulement de nom »). La Tōhō, gênée par l'impopularité du film auprès de ses fans, décide plus tard de renommer la créature Zilla dans son répertoire de kaijū[21].
Le scénariste Max Borenstein décrit une histoire « aussi terrifiante que réaliste, comme si l'incident avait vraiment eu lieu dans notre quotidien » mais qui reste également celle d'un « spectaculaire film de monstres (…) L'original est un superbe conte sur l'insignifiance de l'humanité face à la nature, mais aussi sur la force des humains lorsqu'il s'agit de survivre à un désastre de cette magnitude ». « Le nucléaire est très présent au cœur du film, et notre thème principal est l'homme contre la nature. Et dans ce combat, la nature gagne toujours », explique le réalisateur Gareth Edwards. « Godzilla est comme le dernier Samouraï : un ancien guerrier qui préfère rester à l'écart du monde, mais dont les évènements vont l'obliger à réapparaitre ». »[23]
Legendary Pictures fixe la date de sortie à mai 2014[24], ce qui coïncide avec le 60e anniversaire de la sortie du film de Ishirō Honda.
En 1978 sort une série animée américaine : Godzilla(en). Il s'agit d'une coproduction entre Hanna-Barbera productions et la Tōhō. Elle est composée de deux saisons de 13 épisodes chacune. La série est diffusée sur NBC aux États-Unis et TV Tokyo au Japon. Au Japon, la série a été appelée Godzilla: Voyage Chronicles (ゴジラ:航海クロニクル).
Le groupe de death metal français Gojira s'appelait "Godzilla" à sa création en 1996. Pour des raisons légales, le groupe change de nom en 2001 en adoptant l'orthographe japonaise du monstre[26].
Le compositeur Eric Whitacre s' est inspiré de Godzilla pour composer son œuvre Godzilla eats Las Vegas en 1997.
1985 : FM-7 et PC X-1 – Fierce Dragon Godzilla: Metropolis Destruction.
1985 : MSX – Gojira-Kun.
1986 : Apple II et Commodore 64 – The Movie Monster Game – Jeu où il faut démolir des villes.
1986 : MSX – Monster's Fair.
1989 : NES – Godzilla: Monster of Monsters – Ce jeu de plateforme permet d'incarner Godzilla ou Mothra, pour parcourir différentes planètes et affronter les monstres de l'espace.
1990 : Game Boy – Godzilla – Jeu de puzzle-plateforme où Godzilla est en représentation unique sur l'écran titre.
1992 : NES – Godzilla 2: War of the Monsters – Il s'agit là d'un jeu de stratégie au tour par tour où l'objectif est de combattre Godzilla et d'autres monstres de la série à l'aide d'une armée.
1993 : Super Nintendo – Super Godzilla – Jeu où le monstre doit se frayer un chemin contre les forces terrestres et des ovnis pour affronter un monstre de la série, Bagan y fait son unique apparition car le film où il était prévu fut annulé. Godzilla a eu également droit à une transformation dans ce jeu appelée « Super Godzilla » lui donnant beaucoup plus de forces et de pouvoirs.
1993 : Arcade – Godzilla / Godzilla: Battle Legends – Premier jeu de combat de la franchise avec plusieurs monstres jouables.
1998 : Dreamcast – Godzilla Generations – Sorti en même temps que la Dreamcast, ce jeu permet d'incarner différents monstres dans les villes du Japon ; l'objectif est de tout piétiner sur son passage.
1998 : Dreamcast – Godzilla Generations: Maximum Impact – Ce jeu de Godzilla très rare reprend le scénario de différents films sous forme de différents niveaux.
2004 : Xbox et PlayStation 2 – Godzilla: Save the Earth et Godzilla : Unleashed – Similaire à Destroy All Monsters, mais avec plus de monstres. Unleashed ressemble à Save The Earth mais a la même histoire que la version Wii de Godzilla Unleashed.
2007 : Wii – Godzilla: Unleashed – Similaire à Destroy All monsters et à Godzilla Save The Earth, la grande nouveauté étant le nombre de monstres, porté à 23 dont plusieurs totalement inédits.
2014 : PlayStation 3 et PlayStation 4 – Godzilla[27] – Jeu de combat entre divers kaijus permettant d'incarner Godzilla mais aussi beaucoup d'autres monstres. Sur PlayStation 3, seuls Godzilla 90's, Godzilla 2014 et Godzilla Fusion peuvent être incarnés. Tous les monstres ne sont jouables qu'exclusivement sur PlayStation 4. Par ailleurs, les apparitions des armes célèbres utilisées par l'armée japonaise contre les kaijus sont à noter dans ce jeu telles que Super X, Super X II, Super X III, Gotengo ou l'Oxygen Destroyer.
Dans l'univers de Pokémon, Tyranocif est un Pokémon inspiré de Godzilla et des dinosaures.
Une série de cartes Yu-Gi-Oh! se nomme Kaiju et est inspirée de nombreux kaijū. Dans cette série, l'alter-égo de Godzilla est Dogoran.
Godzilla est un personnage récurrent de la série télévisée Avez-vous déjà vu..?, où il est nommé Grodzilla.
En 2020, une espèce de « guêpe parasitoïde capable d'aller sous l'eau pour mieux traquer sa proie », est baptisée Microgaster godzilla, en référence au monstre[35].
Notes et références
↑(en) Steve Ryfle, Japan's Favourite Mon-Star. ECW Press, 1998. p. 22.
↑(en) Gojira Media, site web consulté le 2 septembre 3009.
↑(en) B Media Books Special: Gojira Gahô, Take-Shobo, trois éditions : (1993, 1998 : B Media Books Special: The Godzilla Chronicles Ver. 2: The History of Toho Fantastic Movies, 1935-1998, Take-Shobo, Japon, 1998, (ISBN4-8124-0408-8), et 1999.
↑Rick Moody, « When dino-clods ruled the earth », The Guardian, (lire en ligne).
↑(en) William M. Tsutsui, Godzilla on My Mind: Fifty Years of the King of Monsters, New York, Palgrave Macmillan, , p. 23.
↑Célian Faure, « Godzilla : allégories géopolitiques et environnementales d'une icône populaire », Questions internationales, no 118 « Ukraine entre Est et Ouest », avril - mai 2023, p. 133 à 139
↑ abcdefg et hCertains monstres étaient censés apparaitre dans un jeu mais furent rejetés en raison de problèmes de licences ou pour des raisons inconnues.
↑ abcdefgh et iCertains monstres n'apparaissent que dans certaines versions d'un jeu.
↑ abc et dCertains monstres apparaissent en tant que boss ou autres sans être jouable.
Nicolas Deneschau et Thomas Giorgetti, L'apocalypse selon Godzilla : le Japon et ses monstres, Toulouse, Third Éditions, , 311 p. (ISBN978-2-37784-165-3).
Nicolas Jeantet et Ivan-Vania Holodiline, Godzilla : ère Showa, Oyonnax, LBM Éditions, , 178 p. (ISBN979-10-699-4156-4).
(en) Cynthia Erb, Tracking King Kong : A Hollywood Icon in World Culture, Détroit (Michigan), Wayne State University Press, coll. « Contemporary Approaches to Film and Television Series », , 2e éd. (1re éd. 1998), XIX-315 p. (ISBN978-0-8143-3430-0), chap. 3 (« Monstrous Returns in the Postwar Context : Mighty Joe Young and Godzilla »), p. 121-157.
(en) David Kalat, A Critical History and Filmography of Toho’s Godzilla Series, Jefferson, Palgrave Macmillan, , 2e éd. (1re éd. 2010), VIII-278 p. (ISBN978-1-4766-7294-6).
Fabien Mauro, Kaiju, envahisseurs & apocalypse : l'âge d'or de la science-fiction japonaise, Lyon, Aardvark Éditions, , 543 p. (ISBN978-2-491679-00-2).
John Prate (éd.), Kaiju-Rama : les plus belles affiches de Godzilla et des monstres japonais, Montreuil, Omaké Books, coll. « Les archives visuelles de la pop culture », , 159 p. (ISBN978-2-37989-080-2).
(en) August Ragone, Eiji Tsuburaya : Master of Monsters : Defending the Earth with Ultraman, Godzilla in the Golden Age of Japanese Science Fiction Film, San Francisco, Chronicle Books LLC, , 208 p. (ISBN978-0811860789).
(en) Steve Ryfle et Ed Godziszewski, Ishiro Honda : A Life in Film, from Godzilla to Kurosawa, Middletown (Connecticut), Wesleyan University Press, , XXIII-324 p. (ISBN9780819570871, lire en ligne).