En 1931, la gare prend son nom actuel de Melreux-Hotton.
Elle est dotée d'un nouveau bâtiment en 1972, désaffecté lorsque le guichet est fermé le 1er mars 2015.
Description
Le bâtiment d'origine
Pour la construction de ses bâtiments de gares, la Grande Compagnie du Luxembourg avait plusieurs modèles standards et choisit pour Melreux un modèle de bâtiment néo-classique de forme rectangulaire à deux niveaux composé, au centre, d’un élément de trois travées sous bâtière flanqué de part et d’autre par deux pavillons d'une travée sous bâtière transversale. Chaque façade est symétrique. Au rez-de-chaussée, toutes les ouvertures sont des portes surmontées d’arcs bombés. À l’étage, les seuils des fenêtres s'étirent en cordon et un cordon de briques relie le larmier des portes au rez-de-chaussée[4]. Elle est par la suite agrandie avec une annexe à toit plat d’un côté[5],[6].
De telles gares ont été édifiées à Marloie et à Melreux-Hotton. Les deux ont disparu au cours du XXe siècle.
La nouvelle gare
Nom de la gare, sur la façade du nouveau bâtiment.
L’ancien bâtiment des recettes est démoli dans les années 1970 au profit d'un nouveau, plus petit, construit par Léon Vanderbèque en 1972.
Cette gare combine la pierre locale et le bois, peint en rouge, sous une toiture à versants. Sous chaque pignon se trouve une large ouverture horizontale, abondamment vitrée, surmontée par un bardage en matériaux synthétiques jusqu'à la pointe du bâtiment[7]. Les autres murs ont des ouvertures plus petites et le même revêtement rouge[8].
Les lignes sont respectivement supprimées en 1954 pour la ligne de Comblain et 1959 pour celle de La Roche. Le bâtiment est aujourd'hui une habitation privée.
Service des voyageurs
Accueil
C'est une halte SNCB à entrée libre, équipée d'un automate pour l'achat de titres de transports[9]
Dessertes
Melreux-Hotton est desservie par des trains Omnibus (L) et d’heure de pointe (P) de la SNCB[10].
En été, un unique train touristique (ICT) circulant le matin entre Liers et Rochefort-Jemelle se rajoute aux trains L de cette relation durant les weekends.
La desserte comprend des trains L qui effectuent des missions entre les gares de Liers et de Marloie, ou Rochefort-Jemelle (toutes les heures en semaine et toutes les deux heures les weekends et jours fériés). En semaine, on retrouve également un unique train P de Liège-Guillemins à Marloie ainsi qu’une paire de trains d’heure de pointe (P) circulant entre Liège-Saint-Lambert et Rochefort-Jemelle.
Intermodalité
Un parking pour les véhicules y est aménagé et elle est desservie par des bus[9].
↑Site tassignon.be Rixke Rail's Archives : Roger Gillard, Petite histoire des chemins de fer dans les pays luxembourgeois lire (consulté le 3 mars 2012).
↑Annuaire spécial des chemins de fer Belges, V. Devaux et Cie, 1869, pp. 193-194 lire (consulté le 3 mars 2012).
↑Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 183