La première ligne de chemin de fer en Alsace, de Mulhouse à Thann, est ouverte en 1839 du fait de l'investissement de l'industriel alsacien Nicolas Koechlin[2]. Ce pionnier va poursuivre son action avec le projet d'un chemin de fer, de Strasbourg à Mulhouse et à Bâle, qu'il a déjà prévu, sa demande de concession datant du , il va y engloutir 85 % de sa fortune[3], néanmoins il réussit à mener le chantier à terme. La ligne est inaugurée par sections : le de Benfeld à Colmar, le de Mulhouse à Saint-Louis, le de Strasbourg à Benfeld et le de Colmar à Mulhouse[4].
La gare de Graffenstaden, située sur le ban communal de Geispolsheim, est construite en 1844. Elle se trouve au milieu des champs.
En 1962, la gare dispose de plusieurs voies de service et d'un quai militaire[6].
Le bâtiment voyageurs de la gare est démoli dans les années 1990[5].
Depuis le , le cadencement des trains TER Alsace est entré en service sur la ligne. En raison de la faible fréquentation de la gare de Graffenstaden, la fréquence de desserte prévue est d'un train par heure.
En 2012, la gare a une moyenne de 47 montées-descentes par jour de semaine[7].
En 2016, la gare a une moyenne de 70 montées-descentes par jour de semaine. Le maire d'Ostwald Jean-Marie Beutel souhaite que l’accessibilité et la visibilité de la gare soient améliorées afin de désengorger le secteur de la Vigie où la circulation automobile est particulièrement dense[8].
Fréquentation
De 2015 à 2023, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous.
Année
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
Voyageurs
35 392
29 117
28 914
27 446
33 255
17 816
18 085
26 235
44 905
Service des voyageurs
Accueil
Halte SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre. Elle dispose de deux quais, équipés chacun d'un abri et des écrans d'affichage. Ces derniers sont également présents sur leurs accès, permettent de visualiser les trains attendus et au départ. Le quai A permet d'emprunter les trains vers Strasbourg, et le quai B ceux vers Sélestat[9].
Une passerelle permet le franchissement des voies et le passage d'un quai à l'autre.
↑Georges Livet, Raymond Oberlé, Histoire de Mulhouse des origines à nos jours, volume 1 de collection histoire des villes d'Alsace, Dernières nouvelles d'Alsace, 1977, p. 192 lire (consulté le 27/12/2009).
↑Michèle Merger, Dominique Barjot, Les entreprises et leurs réseaux, mondes contemporains, Presses Paris Sorbonne, 1998 (ISBN9782840501220), p. 397 lire (consulté le 27/12/2009).
↑J. Duplessy, Levraud, 1842 lire (consulté le 27/12/2009).
« Notice sur le chemin de fer de Strasbourg à Bâle », in J. Duplessy, Le guide indispensable des voyageurs sur les chemins de fer de l'Alsace: ouvrage rédigé sur des documents authentiques, et contenant la description de tous les lieux parcourus, V. Levrault, 1842, pp. 9-23.