Gabriella Maria Paola Rèpaci nait à Turin (Italie) le . Elle est la fille d'Antonino Rèpaci et de Maria Giuliana Tarizzo. Son père, avocat, devient magistrat à Turin. Il est aussi historien et ancien résistant antifascisteitalien. Gabriella Rèpaci est également la petite-nièce de l'écrivain italien Leonida Rèpaci.
Elle est diplômée de l'université de Turin en lettres classiques en 1963. Elle se marie avec Louis Courtois[1]. Elle devient correspondante des journaux italiens à Paris, en particulier de Bolaffi Arte.
Elle entre au CNRS en 1979 après le décès de son époux en 1978. Elle travaille au Collège de France sous la direction d'André Chastel jusqu'au décès de celui-ci, puis avec ses successeurs. Son département se rapproche de l'Université Paris-Sorbonne - Paris IV.
En 1991, elle assure l'enseignement de l'histoire de la théorie de l'art à l'Université de Paris VIII (Saint-Denis), jusqu'à sa retraite en 2002.
Ses participations sont nombreuses aux ouvrages d'André Chastel, Fernand Braudel, ainsi qu'à d'autres travaux d'histoire de l'art. Elle est l'un des membres fondateurs de l'Association des historiens de l'art italien (AHAI) favorisant des échanges entre historiens chercheurs français et italiens[2].
Gabriella Rèpaci Courtois a quatre enfants : Béatrice, Louis[3], Thomas et Guy.
Gabriella Rèpaci Courtois est l'amie de Laura Malvano-Bechelloni ; Giovanni Romano ; Michel Laclotte ; Nadine Blamoutier et Madame Fernand Braudel.
Durant sa retraite, qu'elle passe en Italie à Turin, elle se consacre notamment à l'écriture d'un roman policier qui se passe à la Renaissance italienne. Partant de faits avérés à partir d'un manuscrit de la Renaissance italienne, retrouvé à la bibliothèque florentine, elle construit une intrigue sur la disparition du tableau Léda de Michel-Ange. Son roman est sélectionné par le Premio Calvino en Italie et publié à titre posthume en .
Elle décède à l'âge de 72 ans à Turin le à la suite d'un cancer du pancréas.
Bibliographie
1966 : Problemi di Scultura Quattrocentesca nel Piemonte Occidentale - Critica d'Arte.
1968: La Pietra dell’Unzione di Martino Spanzotti - Critica d’arte.
1983 : préface à la Vie de Verrocchio dans l'édition française des Vies des plus illustres peintres, sculpteurs et architectes de Vasari, sous la direction d’André Chastel - Éditions Berger-Levrault.
1988 : Lettres de l'Arétin : (1492-1556) - Traduit par André Chastel et Nadine Blamoutier ; avec la collaboration de Gabriella Rèpaci Courtois - Éditions Scala - (ISBN2-86656-047-7).
1988 : Vasari, source de Blaise de Vigenère ? - La Revue de l’Art, 80.
1990 : Michel-Ange et les écrivains français de la Renaissance : grâce et disgrâce d'un itinéraire critique - Nouvelle revue du seizième siècle.
1991 : traduction du livre de Giovana Scirè-nepi, la peinture vénitienne, les chefs-d'œuvre de l'académie - Éditions Flammarion.
1992 : Art mécanique ou état contemplatif ? - Les Humanistes français du XVIe siècle et le statut des arts visuels - Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance Tome LIV, p. 43-62.
1995 : Unicité et multiplicité chez Bernard Palissy - Revue LIGEIA, n° 17-18, -.
1995 : Le rôle du De pictura dans la théorie de l’art en France au XVIe siècle - Leon Battista Alberti - Actes du Congrès International de Paris (Sorbonne-Institut de France-Institut culturel italien-Collège de France, 10-)[6].
2002 : Iconographie et peinture en France au XVIe siècle : causes et effets d'un conflit épistémologique - Livre copublié par le groupe de recherche XVI et XVII siècles en Europe de l'Université de Nancy 2 et le Centre de recherches Michel Baude de l'Université de Metz - Presses universitaires de Nancy. (ISBN2-9515883-2-1).
2012 : Una poca cosa. Troppe bugie su quella Leda del Buonarroti - Éditions Trauben, , (ISBN9788866980018)[7],[8] - Roman publié à titre posthume en Italie. Sélectionné par le Premio Calvino.
Notes et références
↑Louis Courtois, Nantes 1936-Créteil 1978, sup élec promo 1960, docteur ès science (1960) et doctorat d'État (1964), chercheur au CNRS à Meudon-Bellevue, laboratoire de magnétisme, un des principaux acteurs de la polémique Globus, "professeur Globus contre le professeur Guillaud" qui fait que le laboratoire de magnétisme se scinde en deux en 1976. (France). Membre de l'académie de Moscou "1967".