Le 27 vendémiairean III (), il prend le siège, en qualité de titulaire, de Charles-Nicolas Osselin, guillotiné. À l'Assemblée, il appuie la rentrée de Delahaye et intervient dans la discussion sur la réorganisation de la garde nationale.
Après la séparation de la Convention, il est accusateur public du département de Sambre-et-Meuse, à Namur (1798). Le 17 messidoran VIII (), un arrêté du Premier consul le nomme président du tribunal criminel de cette ville, qui prend ultérieurement le nom de cour criminelle. En 1811, lors de la suppression des cours criminelles, il devient conseiller à la cour de Liège, fonction qu'il occupe jusqu'à l'invasion de la Belgique par les armées alliées. Toutefois, il ne siège presque jamais comme conseiller, étant exclusivement chargé de présider les assises des départements de l'Ourthe, de la Meuse-Inférieure et de la Roer. Le 24 prairialan XII, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Retiré de la vie publique à la fin de l'Empire, il se retire à L'Aigle, chez l'un de ses frères (il a deux frères : David et René Vaugeois), avec une pension de 697 francs, et s'occupe de recherches archéologiques, devenant l’historien de la ville. Il a publié dans le Bulletin de l'Académie celtique (devenue ensuite la « Société des antiquaires de France »), dont il est membre, le mémoire : Lettre à M. Éloi Johanneau sur la pierre du Diable à Namur (1809). Il a également publié deux mémoires — Mémoire sur les pierres couplées de la forêt de Saint-Sever (1825) et Coup d'œil sur quelques-unes des voies romaines qui traversent l'arrondissement de Mortagne (1830) — dans le bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, dont il est membre dès sa fondation et qu'il préside avec le titre de directeur en 1834. Il était également membre de la Société linnéenne de Normandie, de la Société française pour la conservation des monuments historiques et de la Société libre des sciences du département de l'Eure, de la Commission des antiquités de l'Eure et de la commission des archives historiques de l'Eure. En 1833, le ministre de l'Intérieur le nomme conservateur honoraire des monuments du département de l'Orne. Il a publié des Recherches sur la ville de Verneuil dans le numéro de de la Revue trimestrielle de l'Eure. Ce dernier texte et le Coup d'œil sur quelques-unes des voies romaines qui traversent l'arrondissement de Mortagne sont des extraits de son ouvrage : Histoire des antiquités de la ville de L'Aigle et de ses environs, qui a été publié après sa mort par son neveu Hippolyte Vaugeois.
Charles Berriat-Saint-Prix, La justice révolutionnaire, août 1792 - Prairial an III, d'après des documents originaux, t. I, Michel Lévy frères, éditeurs, (lire en ligne).
Raymond Bordeaux, « Étude sur la poésie populaire en Normandie, et spécialement dans l'Avranchin, par Eugène de Beaurepaire », dans la Revue contemporaine, Paris, 1856, tome 27, p. 628.
Jacques-Pierre Brissot, Mémoires (1754-1793) (publiés avec une étude critique et des notes de Claude Perroud, tome 1 : « (1754-1784) », Paris, Librairie Alphonse Picard & fils, p. 57-58, note 2.
Léon de La Sicotière, « Sur M. Vaugeois », dans Annuaire des cinq départements de l'ancienne Normandie, Association normande pour les progrès de l'agriculture, de l'industrie, des sciences et des arts, 1840, p. 504-525.
Notes et références
↑Barthélemy Pocquet du Haut-Jussé, Terreur et terroristes à Rennes: 1792-1795, J. Floch, 1974, 467 pages, p. 171.