Il figure ensuite parmi les fondateurs du syndicalismepatronal tunisien, contribuant à la naissance de la Fédération des artisans et des petits métiers en mars 1945, organisation proche des communistes tunisiens[1], qu'il quitte avec d'autres en mai 1946 en protestation « contre son approbation de la décision du gouvernement français concernant la représentation de ses ressortissants résidant en Tunisie au parlement français »[2].
Un nouveau syndicat patronal, appelé Union tunisienne des artisans et commerçants, est fondé à l'issue d'un congrès tenu les 16 et [1] ; il en devient secrétaire général, poste qu'il garde après le changement du nom du syndicat, devenu Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA).
Il est écarté de l'UTICA en 1964 pour ses opinions hostiles à la politique économique socialiste menée par le gouvernement à cette époque ; il y revient sur instruction du président Habib Bourguiba en 1971 et reste son président jusqu'en juillet 1988. Il est alors remplacé par Hédi Djilani[1].
Carrière politique
Ferjani Bel Haj Ammar adhère au Néo-Destour[1] puis devient membre de son sixième bureau politique sous la présidence de Habib Thameur à la fin des années 1930. Ministre de l'Économie du au , il est nommé membre du bureau politique lors du congrès de Sousse en 1959, puis confirmé lors des congrès suivants. Il préside le congrès du parti, devenu le Parti socialiste destourien, qui se déroule à Monastir en octobre 1971. Il en est directeur du au .
↑(ar) « Anniversaire de la fondation de l'UTICA : 51 ans de militantisme et d'action continue en vue d'instaurer et de renforcer les bases de l'économie nationale », Al Bayane, , p. 2.