Issu d'une famille de chefs influents, Dominique Aplogan naît le à Abomey au Dahomey[1],[2]. Lors de ses études secondaires, il intègre l'École normale William-Ponty au Sénégal[3] et devient, par la suite, médecin[4].
De retour au Dahomey pour y exercer son métier[5], Dominique Aplogan entre rapidement en politique. Sous l'étiquette de l'Union progressiste dahoméenne, il se présente aux premières élections territoriales de son pays[6],[n 2]. Il est élu conseiller général le 5 janvier 1947[7]. Il échoue à se faire réélire aux élections suivantes en 1952 mais devient député en 1959 lors des dernières législatives organisées sous tutelle française avant l'indépendance du Dahomey[4].
Malgré son engagement politique, Dominique Aplogan ne cesse pas de pratiquer son activité professionnelle, il est d'ailleurs promu, le , médecin-chef de la circonscription médicale de Cotonou[9]. Quelques mois plus tard, Hubert Maga l'appelle à rejoindre son gouvernement, d'abord en tant que secrétaire d'État chargé des Affaires africaines et malgaches, le [10], puis comme ministre des Postes et Télécommunications, à partir du [11]. Il conserve sa fonction jusqu'au suivant et le coup d'État orchestré par le colonel Christophe Soglo[12]. Ce dernier le nomme, le , ministre délégué à la Présidence, chargé de la Défense nationale[13] puis, le de la même année, ministre des Transports et des Postes et Télécommunications[14]. Il le demeure jusqu'à la chute de Christophe Soglo, victime à son tour d'un putsch militaire, le . Dominique Aplogan est remplacé par le capitaine Issa Raïmi Lawani[15].
↑Hubert Maga est chef de l'État et Premier ministre jusqu'au 11 décembre 1960, date à laquelle il est élu président de la république du Dahomey.
↑Dominique Aplogan se présente au premier collège, dans la 3e circonscription (cercles d'Abomey, d'Athiémé, de Kandi, de Natitingou, de Parakou et de Savalou) où deux sièges sont à pourvoir.
↑Le colistier de Sourou Migan Apithy est Édouard Dunglas.