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La culture de l'Islande, pays de l'Europe du Nord, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants (340 000, estimation 2017).
L'Islande est célèbre pour toutes les sagas qui y ont été imaginées et mises par écrit à l'époque médiévale : certaines, comme la saga de Hrafnkell, sont toujours lues et appréciées aujourd'hui.
Les Islandais sont entre deux tendances culturelles. D'un côté, les traditions qui s'expriment par la conservation qui transmet certaines croyances (présence d'elfes invisibles par exemple), de l'autre l'américanisation imprègne le pays : séries en anglais sous-titrées en islandais, omniprésence de Coca-Cola. L'alimentation venant de l'étranger est rarement totalement traduite (par exemple les céréales ; cela ne serait pas rentable pour le producteur), du football américain est diffusé à la télévision.
La langue officielle de l'Islande est l'islandais[1], qui est la langue maternelle de 97 % de la population du pays[2]. Les deux langues obligatoires sont l’anglais et le danois.
Le purisme linguistique s’est développé afin de maintenir la structure de l’islandais et de développer son vocabulaire. L’Íslensk málstöð, l'académie responsable de la planification et de la préservation de la langue islandaise, agit dans ce sens
Il existe nombreuses autres petites communautés chrétiennes : catholiques, pentecôtistes, adventistes, etc. rassemblant près de 11 500 fidèles, c'est-à-dire 4 % de la population[9], ainsi que des orthodoxes.
L’islam et le judaïsme sont peu présents. Il existait en 2013 environ 770 musulmans déclarés comme tels auprès des associations religieuses du pays, sur une population totale de 321 857 habitants, soit environ 0,24 % de la population ; ils étaient moins d'une dizaine au début des années 1970[10]. L’antisémitisme étant particulièrement présent[8], il existe peu de lieux dédiés à cette pratique religieuse, hormis le centre Chabad est inauguré en 2018[8].
Deux courant issus du néopaganisme sont pratiqués : le premier est l’Ásatrú, qui a donné l’Ásatrúarfélagið, une organisation religieuse néo-païenne islandaise dont le but est de promouvoir et faire vivre une forme reconstruite de la religion nordique ancienne. Elle comptait 3100 membres en 2014[11]. Le second est le Zuisme, un ensemble de mouvements néo-païens de tradition sumérienne-mésopotamienne, fondé en Islande en 2010 par Ólafur Helgi Þorgrímsson et enregistrée par l'État en 2013[12].
Les armoiries de l'Islande se composent des quatre figures mythiques protectrices du pays (« landvættir ») entourant un blason représentant le drapeau de l'Islande, le tout sur un bloc de lave.
Le costume national islandais est appelé le Þjóðbúningurinn. Ayant connu divers degrés de popularité depuis le XIXe siècle, il est régulé depuis 2001 par le Þjóðbúningaráð, l'Autorité du costume national.
L’Ordre du Faucon peut être décerné à des Islandais et à des citoyens d'autres pays pour des réalisations en Islande ou à l'étranger[13].
L’Edda de Snorri, présentation complète et organisée de la mythologie nordique, a été attribuée à Snorri Sturluson, né en Islande et principal écrivain scandinave du Moyen Âge.
Les noms islandais diffèrent de la plupart des noms de famille occidentaux en étant patronymiques (et quelques fois matronymiques) dans le sens où le nom de l'enfant reflète le prénom du père (ou de la mère) et non celui d'une lignée familiale. C’est un un héritage culturel commun avec les pays nord européens tels que l'Ukraine, la Russie, la Norvège, la Suède et le Danemark.
Les prénoms qui ne sont pas d'usage en Islande doivent être approuvés par le Comité islandais des noms avant d'être donnés. Le critère d'acceptation est la facilité d'intégration dans la langue islandaise. D'abord, il doit contenir uniquement des lettres présentes dans l'alphabet islandais et ensuite il doit pouvoir être grammaticalement décliné.
Avec les autres pays scandinaves, l'Islande fait partie des pays les plus progressistes pour les droits LGBT[23]. Les changements législatifs reflètent une transformation profonde de la société islandaise depuis les années 1990, passant d'un conservatisme homophobe à une acceptation de plus en plus importante des personnes LGBT+.
Les noms islandais diffèrent de la plupart des noms de famille occidentaux en étant patronymiques (et quelques fois matronymiques) dans le sens où le nom de l'enfant reflète le prénom du père (ou de la mère) et non celui d'une lignée familiale. C’est un un héritage culturel commun avec les pays nord européens tels que l'Ukraine, la Russie, la Norvège, la Suède et le Danemark.
Les prénoms qui ne sont pas d'usage en Islande doivent être approuvés par le Comité islandais des noms avant d'être donnés. Le critère d'acceptation est la facilité d'intégration dans la langue islandaise. D'abord, il doit contenir uniquement des lettres présentes dans l'alphabet islandais et ensuite il doit pouvoir être grammaticalement décliné.
Avec les autres pays scandinaves, l'Islande fait partie des pays les plus progressistes pour les droits LGBT[23]. Les changements législatifs reflètent une transformation profonde de la société islandaise depuis les années 1990, passant d'un conservatisme homophobe à une acceptation de plus en plus importante des personnes LGBT+.
La corruption (Islande)(en) n'est pas courante[29],[30], mais la crise financière mondiale et les révélations qui ont suivi ont eu un impact négatif sur l'intégrité et l'indépendance des institutions dirigeantes islandaises[31].
La prohibition (Islande)(en) a été en vigueur en Islande entre 1915 et 1989. Depuis, chaque 1er mars est fêté comme le jour de la bière(en), en commémoration des 74 années d’interdiction de l’alcool.
Le Fiskidagurinn mikli(en), Le grand jour du poisson, se tient chaque premier lundi du mois d'août à Dalvík. Il est organisé par l'industrie locale de la pêche, et réunit près de 30 000 personnes afin de déguster les produits de la pêche.
L'Islande a le troisième taux brut de mortalité le plus bas d'Europe, à 355 pour 100 000 habitants en 2015 mais aussi le taux le plus bas d'hommes fumeurs en Europe : 17 %[33].
En football, l'équipe nationale féminine est classée 18e mondiale par la FIFA. Quant à l'équipe masculine de football, elle s'est qualifiée, pour la première fois, pour une phase finale d'une compétition majeure de football, l'Euro 2016. De plus, elle possède en la personne d'Eiður Smári Guðjohnsen (Molde) un attaquant de rang mondial.
Le handball est souvent considéré comme étant le sport national et l'équipe d'Islande fait partie des bonnes équipes mondiales et a décroché la médaille d'argent de jeux Olympiques de 2008.
C'est en Islande que le programme pour enfants LazyTown (islandais : Latibær) est fabriqué. Il a été créé par Magnús Scheving. Il est diffusé dans 98 pays, dont les États-Unis ou le Royaume-Uni. Les studios Lazytown se trouvent à Garðabær
Une traduction de la Bible a été publiée au XVIe siècle. La littérature entre le XVe et le XIXe siècle comprend des poèmes sacrés, comme les Psaumes de la Passion d'Hallgrímur Pétursson, un des plus célèbres poètes d'Islande, mais aussi des Rímur, qui sont des poèmes épiques.
La peinture contemporaine islandaise trouve ses origines dans les travaux de Þórarinn Þorláksson qui a principalement peint les paysages de l'île. D'autres artistes ont suivi les traces de Þórarinn Þorláksson, comme Jóhannes Kjarval et Júlíana Sveinsdóttir.
L'architecture islandaise dérive de l'architecture scandinave, et s'est développée sous les contraintes du territoire islandais, comprenant notamment parmi les plus importantes le manque d'arbres, nécessaires aux constructions en bois.
La musique islandaise est associée à la musique nordique. La musique traditionnelle est très religieuse. Hallgrímur Pétursson a écrit de nombreux hymnes protestants pendant le XVIIe siècle.
Les Rímur occupent également une place importante dans le patrimoine culturel islandais. Les Rímur sont des contes épiques, la plupart du temps a cappella, qui trouvent leur origine dans la poésie scaldique. Le poète le plus connu est Sigurður Breiðfjörð (1798-1846).
Beaucoup d'artistes et de groupes islandais sont connus mondialement comme Björk, Sigur Rós et Emiliana Torrini, mais encore GusGus, Quarashi, Mínus et Múm. Le principal festival musical est l'Iceland Airwaves, qui se tient chaque année à Reykjavik, et qui réunit aussi bien des groupes islandais que des groupes étrangers.
Autres scènes : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation
Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays …
Le marionnettiste allemand, installé en Islande, Bernd Ogrodnik est « le cofondateur et directeur artistique du Brúðuheimar (Monde des marionnettes) Centre des arts de la marionnette de Borgarnes, Islande et du Figuren Theatre Bernd Ogrodnik »[38].
↑Eygló Svala Arnarsdóttir, « To a Mosque on a Magic Carpet », Iceland Review, 52.1 (2014), 64-68 (p. 66).
↑(en) Reuters, « A new guard for Asgard: Iceland building first temple to Norse gods in 1,000 years », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et bSirimavo Bandaranaike a été nommée en 1960 Première ministre du Sri Lanka, non pas élue mais en tant que dirigeant du Sri Lanka Freedom Party, parti qu'elle avait mené à la victoire aux élections législatives de . Quant à Isabel Martínez de Perón, elle est devenue présidente d’Argentine en 1974 après avoir été vice-présidente.