Elle fait partie du Forum des Francophones, un groupe informel de députés européens francophones créé en octobre 2009, de FDS (Femmes Débats et Société), association proche de Dialogue et Initiative et membre fondatrice du Groupe des Belles Feuilles, association liée à la Fondation Jean Monnet.
Pendant la législature 2009-2014, Constance Le Grip, en sa qualité de membre de la commission du Marché intérieur et de la protection des consommateurs, est rapporteuse du Parlement européen sur la refonte du Code des douanes de l'Union. Dans deux rapports, adoptés par le Parlement, elle préconise une simplification et une harmonisation des procédures douanières dans l'Union européenne, en vue de renforcer l'Union douanière et de faciliter les échanges transfrontaliers des entreprises européennes[réf. nécessaire].
Elle a également l'occasion de s'investir dans le dossier de la reconnaissance des qualifications professionnelles , au moment où, sous l'impulsion de Michel Barnier, alors Commissaire européen chargé du Marché intérieur et des services financiers, une révision de la directive de 2005 sur la reconnaissance des qualifications professionnelles est présentée. En qualité de shadow rapporteuse du groupe PPE, elle travaille en étroite concertation avec la rapporteuse du Parlement européen, la socialiste Bernadette Vergnaud, pour simplifier, fluidifier et moderniser les procédures de reconnaissance des qualifications professionnelles[réf. nécessaire]. Le projet de « Carte professionnelle européenne » est alors lancé, sur la base du volontariat, pour les professions et les professionnels intéressés.
Au sein de la commission des Affaires constitutionnelles du Parlement, dont elle est l'une des vice-présidentes, elle s'oppose au rapport Fox-Haefner visant à demander pour le Parlement européen le droit de décider de son lieu de travail. Au nom de la défense de Strasbourg comme siège officiel et unique du Parlement européen, Constance Le Grip s'attache à promouvoir le rôle historique et symbolique de la capitale alsacienne, symbole de la réconciliation des peuples européens[réf. nécessaire].
Une enquête parue dans Le Parisien le et portant sur le fichage des députés européens par Philip Morris indique que Constance Le Grip est considérée par le fabricant de cigarettes comme « très favorable » à l'industrie du tabac[3],[4].
Le , Nicolas Sarkozy, élu président de l'UMP, la nomme secrétaire nationale du parti aux relations avec les partis étrangers, en tandem avec Jean-Didier Berthault[5].
Le , Constance Le Grip promeut au Parlement européen une directive dite du « secret des affaires »[7], définie comme étant destinée à protéger les entreprises — selon elle, notamment les PME — mais qui suscite un tollé du fait qu'elle permettrait surtout aux multinationales de contourner la liberté de presse et les enjeux de transparence. Selon les opposants[8], c'est ainsi le journalisme d'investigation qui est ainsi et essentiellement visé[9].
Députée
Elle est investie par LR comme candidate dans la Sixième circonscription des Hauts-de-Seine (qui inclut Neuilly-sur-Seine, Puteaux et une partie de Courbevoie)[10]. Elle arrive en seconde position du premier tour avec 21,16 %, loin derrière les 41,92 % de Laurent Zameczkowski, candidat de La République en marche[11]. Elle est cependant élue au second tour avec 53,81 % des suffrages exprimés[12].
Le , la majorité présidentielle, menée par La République en marche, annonce donner à Constance Le Grip son investiture dans la sixième circonscription des Hauts-de-Seine pour l'élection des 12 et 19 juin[15]. Elle est réélue au second tour avec 74,19 % des voix face à Julie Barbaux (LFI - Nupes)[16]. Elle devient membre de la commission des Finances de l'Assemblée nationale[17].
En 2023, elle est rapporteure de la Commission d’enquêtes relative aux ingérences étrangères[18].
En 2024, elle devient présidente de la Commission de vérification des fonds spéciaux inscrits au programme “Coordination du travail gouvernemental”[19].
Prises de position
Constance Le Grip est signataire de la charte de la Manif pour tous en 2014 affirmant « défendre le mariage et la filiation en cohérence avec la réalité sexuée de l’humanité »[20].
↑Sandrine Blanchard, « Secret des affaires : Nicole Ferroni revient sur son coup de gueule viral », Le Monde, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
↑« Législatives Hauts-de-Seine : Le Grip investie, la 3e circonscription gelée », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
Anne-Sophie Damecour, « Constance Le Grip, dernière députée LR des Hauts-de-Seine, travaille pour huit », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).