Le pape Paul VI en publiant le motu proprioApostolicae Caritatis du élargit les tâches de ce conseil à toute la question de la mobilité humaine (y compris le tourisme) : son titre devient « Commission pontificale pour la pastorale des migrants et du tourisme », toujours sous la tutelle de la Congrégation pour les évêques.
Le document de référence produit par le conseil est l'instruction Erga migrantes caritas Christi (la charité du Christ envers les migrants)[3] approuvée le par le pape Jean-Paul II.
Ce texte rappelle que les travailleurs étrangers ne sont ni des marchandises, ni de simples facteurs de production. Il dénonce les privations des droits élémentaires, tels que celui de se syndiquer, voire les phénomènes de trafic humain et d'esclavage. Le texte demande un accueil de l'étranger au sens plénier, soutenant le regroupement familial et le droit à l'éducation des enfants et incite les laïcs à demander que les lois civiles réalisent ces objectifs et à faire tout ce qui est en leurs pouvoirs pour que les droits des étrangers soient respectés. Le texte souligne l'importance du dialogue religieux, notamment avec les immigrés musulmans[4].
Pastorale des Tsiganes
Dans le document Orientations pour une pastorale des Tsiganes, le cardinal Stephen Fumio Hamao rappelle que « les Tsiganes n'appartiennent (...) pas à la catégorie classique des migrants, parmi lesquels on court souvent le risque de les classifier»[5].
Des Congrès mondiaux sont convoqués régulièrement depuis 1er congrès international sur la pastorale des nomades de . Les suivants furent convoqués en 1980, 1989 et 1995[6]. Le Ve Congrès mondial de la Pastorale des Tsiganes s'est tenu à Budapest en 2003[7] et le VIe, en à Freising[8].